Ce week-end, c'était le TET.
Vendredi soir, l'ami de Bergerac se ramène après 6h de route en camion et 2h30 en transalp modifiée boano, le mec était frais comme un gardon, comment fait il?
Petits réglages de dernières minutes.
On en remettra une couche avec le fait qu'il ait roulé avec 600grs dans le pneu avant, merci le MOTOZ ultra rigide, et un frein arrière non purgé. I-D-HALL.
Mécanique du soir bonsoir, un autre ami nous envoi un sms légèrement TARDIF pour nous confirmer qu'il sera de la partie, mais qu'il nous rejoindra à la ville de Montfroc, au hasard qu'il nous a dit!
Lendemain départ, au niveau de la ville de Banon. Les premiers pas en TT se font bien, l'ami qui teste pour la première fois sa moto finalement s'en sort bien, surtout que c'était pleins de cailloux ( comme partout dans le sud en fait), chose un peu différente de sa contrée pleine de feuilles poilues.
La suite se fait dans les alentours du parc naturel des Baronnies, des vues vraiment imprenables avec un petit tapis de neige restant. Les chemins sont étroits et caillouteux avec des flancs de falaises costauds, et pourtant on a presque tout fait sur la roue arrière à faire frotter la bavette! E-A-S-Y*
Nous voilà ensuite arrivé au pied de Montfroc, après avoir sauté quelques "coupes-d'eau" et avoir frotté le sabot à la réception ( Spray vous dira que non mais j'ai tout entendu).
On tombe sur un chemin longeant un champ de lavante, avec une terre à priori très collante. J'invite gentiment notre ami à ne PAS FAIRE DE DEMI-TOUR, tout en lui disant que ça allait poser problème avec son garde boue à ras la roue.
BORDEL! Cette boue! Je passe mais ça colle comme j'ai rarement vu. Je passe quand même, assez légère la xRère.
Je me retourne, et je vois l'ami par terre. Il se l'est collé, soit disant que " ça ne voulait pas tourner " . Je pense plutôt secrètement qu'il voulait mettre à l'épreuve ses carénages en fibres boanusées.
Pas de problème pour la relevé, c'est plutôt la suite qui nous a fait suer...
A peine reparti que la roue avant se coince ( peut être la raison de la première chute du coup?). Le bourrin met les gaz en grand, le MotoZ derrière grip ce qu'il peut mais elle est collé, le garde boue l'a bien gardée, la boue.
Fixation tordues
On le re-démontera deux fois en 3 mètres avant de le mettre sur son sac arrière, idée à la con Yvan!
Entre temps l'ami en XTE600 nous a rejoint, enfin à pied pour pas s'embourber
La suite se fait très plaisante, quelques grimpettes sur cailloux humides compliquées suite à un manque d'élan, mais on a été retardé par un petit timberaccident.
Pas le choix, les demi-tours c'est pour les norvégiens! Je coupe les branches ( avec les dents) pendant qu'ils essayent d'établir un plan de fuite. Impossible!
Une fois le premier sapin passé, on doit esquiver sur la gauche en montant directement sur le talus, c'était un peu chaud et on a se déployer à trois pour retenir les coquines de ne pas tomber dans le vide.
Joli passage pour l'ami qui a d'ailleurs, tout lâché
Bon là il faisait 9° avec un fond de neige, mais nos corps étaient à peu près à 68°, on l'a attrapé là notre pneumonie nous!
La suite de quelques descentes piégeuses, cailloux trempés encore une fois, la recette magique pour se foutre au tas. Hein robin!
Le plus beau coin à mon sens a été ce sommet de montagne, du mal à croire que ça soit autorisé d'ailleurs
Pour la suite on comptera les chemins qu'on a l'occasion de faire souvent en enduro avec mon beauf-frère qui est du coin, vraiment bandant, pas un chat à l'horizon et à balles entre deux épingles!
Ah oui et les moteurs se sont un peu noyés dans une flasque qui avait prit l'allure d'une piscine
Au final on n'a réussi à ne faire que 100Km de TET dans la journée, avec la route du matin, on arrive vers les 17h à Nyons et il fait nuit. L'occasion de faire le plein d'essence: 9l - 199km => Un peu moins de 5l, pour 70% de chemin environ.
On rentre de nuit donc, chez mon beau frère. On se coupe une belle partie qui offrait une " montée de la muerta " mais ça sera pour une prochaine.
Problème du lendemain, il pleut averse! Et la partie ardéchoise est de loin la compliquée de toute la partie SUD.
les deux copains rentrerons, et on fera un petit bout avec le beau-frère le matin avant de rentrer chez moi par la route.
Honnêtement c'était plutôt chaud, clairement quelque chose qu'on pourrait faire en enduro, d'autant plus que là mouillé c'était on-off!
Retour un peu déçu de ne pas avoir pu continuer, on a du annuler le Airbnb au dernier moment qu'on avait réservé plus loin. Inchalla comme dises les londoniens!
Pour le retour c'était environ 3h de route à 80km/h, la banane quand même. 3,7l de consommation ce qui donne une autonomie entre 190km et 250km pour 10l de réservoir, sans compte la bombonne de 1,5l de secours;
Ah et je vous ais même pas parlé de la transalp!
Franchement de la bombe, on disait: ouai le transalp c'est mou, ouai le transalp ci. Franchement modifiée comme ça n'en n'est plus un! La position est " sport", les bras bien tirés vers l'avant, le pneu avant grip sa mère, l'arrière chasse du cul, les suspensions suçent pensionnent, et surtout elle fait un bruit du DIABLE! Le moteur est effectivement linéaire, mais il a une bonne reprise! On a fait un test sur la route et on marche pareil +/- avec mon XR.
Je dirais finalement presque rien à dire! J'ai fais que quelques kilomètres, mais j'ai pris mon pied.
Bref comme disait le grand Gandi: faites du trail!