Honda 600 XR

Vous avez raison, enfin dans tous les cas j'ai as les sous donc ça fait une double raison

Mais vous saviez qu'en cas d'absence de plaque c'était une amende, et si la plaque était mal orienté c'est perte de 6 points, retrait de permis, etc?...

J'avais pris 45€ d'amende pour la plaque en enduro 
Je venais de la casser du coup je la garde dans mon sac

Motardebase a écrit:

Mais vous saviez qu'en cas d'absence de plaque c'était une amende, et si la plaque était mal orienté c'est perte de 6 points, retrait de permis, etc?...

Non, et je ne vois pas d'où tu sors ça. Pour moi, dans les deux cas c'est une contravention, rien pour le permis, mais potentielle immobilisation du véhicule.
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000042266062/

Motardebase a écrit:

Mais vous saviez qu'en cas d'absence de plaque c'était une amende, et si la plaque était mal orienté c'est perte de 6 points, retrait de permis, etc?...

Il me semble

Plaque sale / non lisible /  absence de plaque = infraction = amende

Falsification de plaque = délit = amende, points, confiscation du véhicule, cumul possible suivant les cas ...

Oui, il y un autre article



Regardez ( ce salaud)
https://www.youtube.com/watch?v=vRT31sOdziM

"Coupable! Forcément coupable!" écrivait Marguerite Duras...
Ce pays a trouvé le truc. Il a pondu tellement de lois que quoi que tu fasses tu tomberas forcément sous le joug de l'une d'entre elles. La plupart du temps, on te fout la paix, mais si la nécessité ou l'envie s'en fait sentir (va savoir!), on active "les règles"!!! Comme chacun sait, sans les règles, c'est le chaos... Allez va te soumettre!

IL NEIGE DANS LE SUD IL NEIGE DANS LE SUD!
Bon c'est galère, ça déraaaaaaaape! Toujours en exploration des lieux, marre de tomber sur les BO ou les " proprieté privée " dans le dos... Si encore il y a en avait dés le départ! 

Aujourd'hui du coup j'ai...


ROULER ROULAY ROULE ROULEZ ROULAI

120km, à la découverte de TOUS les chemins aux alentours histoire de cartographier les chemins légaux, dans les 10km bien sur!




Beaucoup de véhicules abandonnés! Et encore j'ai pas tout pris en photo!






Dégouté, mon amortisseur arr fuit encore :(

Mets un emc ^^

oui prochaine fois...

Ce week-end on a remis les couverts sur la table. Avec les copains on s'est loué un camping car et... Je déconne putain!

On s'est donné RDV chez l'ami Seb ( Wr250r) aux alentours de la Pierrelatte, vers 20h un vendredi soir. L'objectif était de faire une boucle de 650km environ, mêlant des parcours du TET et des traces de 4X4 trouvées sur wikiloc. Quelques jours ont été nécessaires pour  essayer de faire un fichier GPX correct et faisable, en prenant en compte que nous serons 6 cavaliers!

On retrouvera donc en plus, Romain en T7, Sacha en DTR 250, Antoine en Dominator, et BOB en transalp 650. Vu que j'ai jamais de chance, on commence sous la pluie! On enfile les combardes comme on peut, chargés comme des mules pour 3/4 jours de voyage.

Le départ est... Compliqué, avec le pluie j'arrive pas à lire le GPS, d'autant plus que parfois les tracés ne correspondent pas exactement aux chemins à prendre ( Mon GPS n'est pas assez performant, donc je dois limiter les points de passages, ce qui rend la trace parfois " en angle droit" au lieu de suivre parfaitement la courbure de la route).


Bref, au bout d'une heure et demi, on commence les chemins. Sauf que... Bah c'était un peu hard en fait! La partie Ardèche n'est vraiment pas aisée, et la difficulté a été décroissante. Donc on a attaqué par le plus dur, de nuit, sous la pluie, chargés un max. Ça commence par la fameuse montée pleine de pierres hautes comme trois pieds, avec des marches glissantes.


Si t'as de l'élan, ça va! Sauf que je cale en plein milieu à cause de ma transmission trop longue. Le dominator  se faufile entre moi et le fossé pour continuer comme il peut, sauf que du coup les autres derrières sont à l'arrêt! J'arrive à repartir tant bien que mal, mais la T7 et le transalp sont en difficultés. Ça patine, ça chute, ça casse d'ailleurs le premier cale pied! Modèle d'aliexpress, je ne recommande pas!
Avec Antoine on décide donc de rebrousser chemin à pied, pour aller les aider à pousser.

On arrive au point de bivouac qu'on avait déjà repéré avec Seb. Bon, le problème c'est qu'on a tous tellement sué qu'on trempés de l'intérieur! D'ailleurs, le temps se fait de plus en plus mauvais. Ils avaient annoncé la pluie jusqu'à 3h du matin... Et ils avaient raison. Saleté de grenouilles!
On monte donc les tentes sous la pluie, tout se trempe, on grignote dans nos tentes comme on peut.
Sauf qu'il y avait aussi... Du vent! Qui pliait littéralement nos tentes, on a dû rajouter une bâche par-dessus pour l’imperméabiliser tant bien que mal.


Nuit compliquée en perspective, j’arrive pas à dormir. Il y a des flaques dans la tente, que je partage avec Seb. On dort donc entre nos équipements, bottes, trempées et pleines de boue. Un bordel… Je dois mettre mon sac de couchage dans un sac en plastique pour qu’il ne prenne pas trop l’eau.



Samedi matin, pfiou c’était compliqué. Mais on a tellement envie de rouler, qu’on a tous le sourire! Surtout que le soleil est de la partie, parfait.


On déjeune ce qu’on peut, on range les affaires et on ré-attaque la partie ardéchoise pleine pleine de cailloux et quelques montées difficiles. Ça tape dans le sabot, ça projette du cailloux, le train avant fait du ski en permanence mais c’est ça qu’on veut et on en bouffe pleine poire!



Mention spéciale à Romain qui s’est envoyé une belle chute avec un peu d’allure, après avoir zippé sur un cailloux. On remercie son équipement qui l’a sauvé, et on remercie pas les crash-bar d’origine qui ont pliés!


On arrivera à croiser un collègue qui fait un tour similaire, qui nous met en garde sur les routes effondrées de la suite. Il n'avait pas tort!


Le bougre s’est d’ailleurs bien planté, il a pas fait semblant!



Nous sommes toujours en Ardèche, limite Lozère. Les gens sont extrêmement accueillants et bienveillants à notre égard. Comme à notre habitude pour nous faire bien voir, nous envoyons des bonjour de la main à chaque habitant du bord de route, qui ne manque pas de nous renvoyer la pareille. En plus des paysages incroyables, d’une couleur vert olive avec les pluies récentes, tout ça est vraiment paradisiaque.  



On arrive dans un petit hameau, où nous saluons une fois de plus un homme sur le côté, trop heureux de nous voir! Avant de nous arrêter devant une “ longue montée” pleine pleine de cailloux, la tête de mort sur le GPS en indique le niveau! Le temps de prendre en photo le panneau ( illégal), le même homme arrive à toute allure sur son 103 vogue, sans casque évidemment!


On craint alors la réprimande, mais on tombe en fait sur un bougre trop sympathique. Qui nous raconte voir pas mal de motos passer par ici, et faire finalement demi-tour une fois sur la piste tellement elle semble compliquée. Il nous raconte ses petits épisodes de sa vie, son tour de bretagne en 103, ses aventures avec son Africa twin… Pour finalement nous signaler qu’il voudrait bien être indiqué comme “ aide”, si un jour un motard a un soucis sur le tracé, vu qu’il a un poste à souder et de quoi bricoler.


Super sympa! Mais faut rouler m...e! Les autres s’élancent, je pars avant dernier. Ça chahute, ça cogne et dirige un peu au hasard. Faut mettre du gaz et accepter son destin! Je double la T7, je vois le dominator je lui fais l’intérieur, je me chauffe je me chauffe.

Mais Badaboum, je me fais emporter et je tombe comme une m...e à l’arrêt. Ouf, pas de casse! Je la relève… Et en fait je venais de couper la tige de cale pied. m...e!

Là je suis dans la m...e, impossible de rouler sans appuie pour le pied… Sacha me regarde, et on conclut finalement de retourner chez le mobeur fou. En espérant qu’il soit chez lui… La descente un pied en l’air et sans frein arrière fut tout aussi sportive et horrible que la montée.
On arrive devant sa maison, je coupe le moteur… Et il sort. Je lui explique mon histoire, il sourit et me dit: mais c’est pas grave, allez on va dans le garage!

Incroyable, le type me laisse tomber démonter mon support, disquer et poncer, me sort son petit poste à Souder GYS. J’enfile son casque de soudure et je me lance dans mes petits patés…
Punaise, ce type m’a sauvé mon week-end! Un grand merci à lui, mille fois.



Avec Sacha on se refait donc une deuxième fois la montée, pour arriver sur les copains qui avaient déjà bivouaqué. Je m’excuse car généralement c’est moi qui râle car on perd trop de temps, et là… ahah.  Pause saucisson, vin rouge, toussa tu connais.

Une fois mangé, j’enfourche le dominator. Ptin la position est mieux que sur le XR! Plus dégagé, plus de place, j’aime beaucoup! Le moteur est vraiment identique, à peine moins souple et moins puissant. La différence sur fait beaucoup sur l’amortissement, qui arrive beaucoup plus vite en buté à l’arrière. Je me suis fais surprendre et tassé le dos sur quelques coupes d’eau. Mais vraiment très agile, positivement surpris.




La journée passe, on arrive en Lozère! Moins de cailloux sur les pistes, mais des gros cailloux dans les champs adjacents. De belles pistes, des éoliennes, et même des marais!


Malheur à celui qui voudra couper au plus court, il se fera engloutir par le ventre de la terre! N'est-ce pas ANTOINE?



Le petit jeu suivant était d’arroser le copain. S’il roulait proche d’une flaque d’eau, il suffit alors d'accélérer encore plus fort pour le devancer de quelques centimètres et s'éclabousser comme jamais! Finalement, il nous en faut peu pour être heureux comme disait baloo.




Fin de journée, le ciel se fait sombre… L’équipe est fatiguée. On connaît un point bivouac avec Seb, qu’un habitant nous avait conseillé il y a deux ans. La piste est compliquée d’accès, on devrait être tranquille!


MAIS le destin en a voulu autrement! Dès qu’on s’engage sur la piste, nos yeux s'écarquillent: mais que fait ce pick-up cellule ici?!



On vient de tomber sur deux retraités, férus d’aventure et de 4 roues. Les gars ont écouté les conseils d’un local qui leur disait: “c’est joli, mais c’est compliqué d’accès. Si vous restez plantés, venez pas me chercher!”.

Le gars s’était tout simplement engagé sur une piste que je ne pensais même pas concevable pour un 4x4 ordinaire. Il nous bouchait la route, d’ailleurs lorsqu’on était en train d’arriver le gars était tout simplement en train de tailler la roche avec un piolet pour pouvoir mieux passer! Un fada.




Il arrive à s'écarter, on passe difficilement. Une partie du groupe monte le campement et le feu, et nous on y retourne.
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J’adore regarder des vidéos de franchissement sur youtube, mais là j’en crois pas mes yeux! Le gars est tétu, malgré les remontrances de sa femme il ne veut pas faire demi-tour, ok!

On le guide, il essaye de passer mais un caillou bloque son passage. Le Hilux glisse, pout finalement venir complètement plier l’aile droite sur le monolite. Le gars s’arrache les cheveux, mais continue! On lui conseille finalement de venir treuiller l’arrière du 4X4 à un arbre pour le dégager et pouvoir mieux passer.
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Ça passe, mais le gars frotte partout! Une fois l’obstacle passé, il grêle. C’est le pompon, le temps va vraiment me rendre fou. Sans compter que le 4X4 se coince de nouveau sur un caillou, posé sur la protection du pont arrière.



Bref je vous la fais courte, il y est arrivé, mais il a bien tout frotté… Un grand respect en tout cas. La soirée me rappela le siège de Stalingrad, il faisait froid. Tous collés contre le feu à faire griller la saucisse au bout d’un pic de bois, le vaillant bonhomme est d’ailleurs venu nous payer un coup à boire pour nous remercier. Une autre bonne rencontre! J’ai compris qu’il en était pas à son coup d’essai, il avait déjà visité un peu tous les pays du monde en 4X4. J’ai l’impression finalement que c’est un peu le même esprit, la même passion que nous… En plus cher.






Dimanche
La soirée fut fraîche? A en croire l’eau congelée dans mes gourdes laissées dehors, la Lozère ne nous fait décidément pas de cadeau. Le camarade Antoine parti aux aurores, cause repas de famille. Force à lui car le trajet était long!



L’équipe se remet en route, après quelques prières autour des rochers sacrés. Étant arrivé au point au plus loin, retour par une autre trace un peu plus au sud! Toujours les pistes Lozériennes, larges et dégagées. Un vrai plaisir pour les “ gros “ trails, on sent qu’ils sont bien à l’aise!


Jusqu'à ce qu’on… Se fasse la frayeur du week-end. Sortie d’un virage, j’étais en deuxième position. Je vois un cavalier débouler à toute vitesse sur son cheval, Seb se jette dans le talus. Je sais pas quoi faire, j’ai peur qu’il me marche dessus! Le temps de réfléchir je fais pareil et tous les copains derrière suivent!

On se retourne, on voit le cheval fou malmener son cavalier, toujours au galop. Le cheval finit pas se jeter dans le fossé, son hôte est désarçonné jeté en l’air et retombe sur le dos. Putain, il bouge plus!
On fonce le voir, ouf le temps de, le voilà qu’il se relève. Il nous explique brièvement qu’il y avait une course dans les alentours, mais me demande d’aller chercher le cheval qui court toujours à fond sur la route au loin! Je jette mon sac à dos, il se met derrière moi tant bien que mal et on arrive enfin à rattraper le canasson. Sans lâcher un merci, il le rattrape et le remonte. Sans doute sous le choc, j’espère.

L’équipée sauvage reprend les chemins, à un rythme plus tranquille histoire d’anticiper un nouveau lâcher de mustang sauvage, qui sait.
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De jolies passages à gué pour la suite, puis le retour des pistes pleines de cailloux et très éprouvantes. Poussière, chaleur ( 25°! ), fatigue… La pause au bistrot local nous requinque un petit peu, sans pour autant nous réconcilier avec les autres motards qui n’ont jamais fait mine de nous saluer ou nous considérer. Alors que nous étions tout sourires envers eux, l’odeur peut être? Surement, c’est vrai qu’on pue putain!


Le passage du Mont Lozère


La fin de journée est proche, après avoir trouvé une spéciale d’enduro en bord de route et s’y être tirés la bourre dedans, on se demande enfin où on va camper.

Décision est faite de shunter une petite partie de l'itinéraire pour aller direction vers Vallon pont d’arc, trouver un coin au bord de la rivière ardèche.

Pim Pam Poum, Romain avec son portage nous dégote un petit endroit très cosy, tout proche de 3 jeunes chevaux ( encore!). Les plus courageux ( sales) se jetteront dans la rivière histoire de tuer un peu l’odeur, et on se commande 5 pizzas.






Histoire de pas mourir asséchés, c’est le vin rouge et la liqueur de pomme qui coula à flot! Equipés d’une solo Dolbi Surround avec caisse de résonance, on a fait la fête jusqu'à tard dans la nuit. On a bien essayé de rameuter les campeurs d’en face, mais les seuls qui sont venus à nous sont le GIGN avec le fourgon blindé!


Non je déconne, on était torchés et on a dormi comme des loirs.

Lundi, réveille tranquillement. Le temps de faire caca dans l’eau et manger un croissant chez le commerçant du coin, on attaque les dernières portions de piste avant de rentrer. C’était toujours aussi plein de cailloux, un enfer de confort mais au moins il y avait un peu défi!

Le clou final sera donc de BOB, qui cala sur coup de piston, 300 m avant d’arriver. Il voulait apparemment inspecter les dessous de la bête!  


Bref, voilà finalement à peu près 550 km de piste / route effectués de Vendredi 20h à Lundi 10h. On ne parle pas des boulons perdus, des bagageries-de sanglées, des pneus arrachés par les cailloux. C’était bon, c’était bon.

Beau CR, belle brochette de moto.

Vous êtes des fous furieux les D'jeuns............... j'adore

Super récit Merci et chapeaux les jeunes (effectivement ) ;)
Je vois bien la montée Ardèche au début mais il me semble qu'en passant à droite ça rejoint non ?

Doit y avoir de l'ambiance dans votre troupe là 

Ahah merci les gars!

Sur la photo effectivement en passant à droite, ça rejoint. Mais la première grosse montée qu'on a fait sous la pluie, elle n'a pas de raccourci...

Allez, petit debriefing sur le fameux Hard Defi Tour 2021! Mais pour cela, tic tac tic tac tic tac, retour au 1er janvier 2021 à minuit et 10 minutes! Je bois mon dernier verre et j’embrasse les derniers collègues, avant de filer comme un voleur dans la chambre pour réserver deux places pour la journée du samedi. On me disait que ça partait vite, toussa toussa donc j’ai pas voulu prendre de risque. La journée coûtait 200 euros, avec les repas du vendredi soir au dimanche matin. Si on voulait rouler le dimanche, c’était 150 euros en plus.


Bon de janvier à juin, j’avais le temps de préparer la moto! Mais en fait non, j’ai pas eu le temps. Donc le lundi début de semaine c’est branle bas de combat… J’avais reçu mes deux pneus Michelin tracker ( 91e la paire), mais impossible de trouver un monteur! A Point S où je vais d’habitude, le mécano me dit qu'il n'est pas sûr de lui car l’ancien n’est plus là pour le faire au démonte pneus. Donc il a peur de crever la chambre, blablabla…

OK man c’est pas la peine, tu m’as pas rassuré! J'appelle tous les garages motos / voitures, impossible avant une semaine! Je deviens fou, je trouve finalement mon bonheur au nouveau garage à vinon sur verdon. C’est une jeune qui a ouvert un garage moto, je la connaissais de part mon travail avant. Super sympa et rapide, seulement ça m’a couté 25e / jante démontée… Outch.
 


Bref, une fois celà fait j’enchaine sur la vérification des roulements, filtre à air…
Je perds énormément de temps sur le changement du cable d’accélérateur, qui ne revenait plus en place malgré le changement de câble et de gaine. Je suis devenu une fois de plus fou, j’ai dû changer carrément la commande d'accélérateur, heureusement que j’avais tous arrêts de câbles etc en stock. 

Pour le rangement, il me fallait une trousse à outils plus complète ainsi que deux chambres à air et une pompe à velo. Impossible de se mettre ça dans le dos… J’ai donc chercher une solution en 5 minutes: analyse du garage, cible repérée. Perceuse en main, zoum zoum zoum zoum, vis vis vis vis, et c’est terminé! Merci à l’armée! 






Ah oui, depuis ma dernière chute et le re-soudage de mon support de calle pied en pleine ardèche dans le garage d’un aimable camarade, ma pédale de frein est trop basse. 
J’ai donc comme à mon habitude demander solution à Paulo de la société Touratech basée à Orange, qui a su m’apporter une solution rapide et efficace. Merci Paulo!




Bref, on est vendredi… 5h30, le réveil sonne. J’enjambe le Jumpy familial pour foncer chez le beau frère, ils ont dit d’arriver vers midi et on a 5h30 de route, donc on y va! De toute façon j’étais tellement excité que j’ai pas dormi. 

La route se passe, c’est beau, on traverse l'Ardèche, on arrive dans le Cantal, pays des vaches! Au niveau de l’équipe, on fera un trio avec Spray qui a une concession AJP à bergerac et sa PR7, et bien sur Seb et son WR250R. 

Un coup de fil du coup à Spray qui tient son stand, et on se gare sur les parkings mis à disposition. En fait je crois qu’on est arrivé un peu trop tôt, il fait extrêmement chaud en plus…  


Par contre, comme direct avec les problèmes: Seb n’est pas sur la liste des participants et n’a donc pas de numéro attribué.
Je commence à en parler à l'organisation, et James s’amène ( l’organisateur). Il me lance un : “ Enlève ton masque, j’entends rien! S’il est pas sur la liste, c’est qu’il roule pas! T’as pas eu la confirmation?!”

Putain, ça commence dejà à nous chauffer. Je vous raccourci l’histoire, mais ils n'avaient pas prévu la possibilité qu’une personne réserve pour deux, du coup ils ont réussi à attribuer le dernier numéro, 411, et une balise de secours.

Bref, on passe l’aprem à chiller au stand AJP en buvant des bières en plein soleil, et à baver sur le parc moto. 

Allez, sans exagérer il y avait 70% de KTM? Des 790, 890, 1290, Enduros… Ensuite les GS, les T7 ( bizarrement pas beaucoup au rapport de ce que l’on entend parler), et les tromblons ( XR, DR…), et quelques machines du Dakar.

Ptin, j’étais sur le cul des bécanes quand même, la plupart devaient coûter 15/20K sans sourciller, c’est beau. Rarement vu autant de “ passionnés” de cette discipline au même endroit. 

Ensuite on rentre les motos, équipées d’une balise pour suivre les participants sur une application, et déclencher l’assistance en cas de besoin. Fin de soirée à manger un repas très quali, avec du jambon braisé. Mais on a l’esprit à demain, donc on boit pas trop et zou au lit!


Enfin, le lit c’était dans le jumpy sur un matelas D4 et sans oreiller, autant dire que les deux nuits étaient terribles. 
Nuit fraîche, humide, ça promet pour démarrer les bécanes. 
Ah oui, en mangeant le petit dej, juste à côté de la ligne de départ, on trouve que le fonctionnement est un peu… A revoir. En fait James appelle les candidats, en fonction du numéro pour un départ en équipe. Sauf qu’on peut démarrer que… 30 secondes avant. Donc, c’était assez compliqué pour ceux qui ont des vieilles bécanes à kick, petite pensée à celui qui n’a pas pu démarrer en ténéré 600 et qui est finalement tombé en voulant la pousser… Car ses “ ordres” étaient clairs, si tu démarres pas tu te mets sur le côté et tu te débrouilles! Donc c’était un ensemble de “ POUSSEZ LE SUR CÖTE”, “ COUPEZ LES MOTEUUUUUUURS”! Bref, pas trop cool à mon gout.

D’ailleurs, on demande à aller vérifier si Seb pourra bien partir en même temps que nous, j’étais le numéro 326 et lui 411, mais de la même équipe. Là, ça a été un florilège de renvois de balle. James nous disait sèchement d'aller voir avec le poste de contrôle, le poste de contrôle nous renvoyait vers James qui s’en battait les couilles.  

Vu qu'on ne voulait pas partir en différés, Seb est finalement passé sous les barrières pour nous attendre un peu plus loin sur la route. 

Tic tac, c’est bientôt à nous! Un peu d’adrénaline, surtout moi à l'idée de galérer à kicker. Heureusement j’ai pu lancer le moteur discrètement en arrière cours, histoire d’être sûr qu’elle pète comme il faut! 


TOP A LA VACHETTE! Nous voici lancés sur la route, seb caché derrière une voiture se greffe à nous, c’est partiiiiiiii. 200m de route, et c’est déjà à gauche direction un sous bois! 

On partait d’ailleurs tous avec des GPS, normalement pour les modèles enduro c’était interdit et il fallait utiliser un dérouleur papier, mais mes couilles…. On sait pas faire nous!


Du coup, le sous bois. Bah ça commence fort! Vous voyez la A7 en plein chassé-croisé? Bah pareil avec une centaine de connards en moto! En fait l’orga nous a fait partir direct dans une petite suite de virages serrés, au sol plutôt mouillé. On double ceux qui s’enlisent, mais on fini quand même quillés derrière les autres. Ahah ce bordel j’en croyais pas mes yeux! On aide ceux qu’on peut, notamment les grosses GS qui en chient à trouver du GRIP. 

Les enduristes essayent tant bien que mal de trouver un passage entre 4 arbres histoires de shunter le bouchon, mais la galère, personne a suffisamment d’élan! 

Bref, quelques minutes se passent et le passage se dégage, mais se bloque instantanément. Le moment est historique, 3 AJP PR7 en travers du chemin, les mecs arrivent pas à redécoller, pas de grip! Trop de puissance? Seb va les aider, et on arrive enfin à s’extirper de la foule. 

La matinée sera sympa, on croisera quelques personnes connues des réseaux comme Matt Aventure, Paul de Hit the Road, ou encore Karine de moto&motards. Certains ( pas que eux bien sur) couperont parfois par la route les portions compliquées, dommage! 

La trace est à peu près fidèle, néanmoins avec nos GPS il faut pas mal anticiper car pas du tout prévus pour cet usage ( Garmin Etrex 20x), heureusement avec les intercoms on arrive à quelque chose de cohérent.

Mon souvenir de la matinée sera le moment où je me suis fait pousser par un 1290 adventure, respect au type car ça devait pas être facile! Le point d’orgue sera vers les 90km, ou un nouveau passage compliqué intervient. On arrive dans une descente en cailloux, dans lesquels coule une petite rivière. C’est un peu la misère, l’organisation s’est d’ailleurs pointée pour nous filmer et nous regarder à ce moment-là.
Je m’engage entre deux cailloux mais mon fourreau gauche se coince, m...e! J’arriverai pas à la soulever, tant pis je force! Ça passe, je m’enquille je me faufile, je sais pas comment je fais je laisse la moto faire. Un enduriste est d’ailleurs le côté en difficulté, je crois qu’il s’est cassé le pied. 

Je finis par arriver enfin à la route, là où tout le monde s’est un peu posé histoire de reprendre son souffle. J’attends, j’attends. Coup de téléphone et je comprends que l’AJP est dans le fossé suite à une petite glissade, et qu’un quad essaye de la treuiller. Il a fait un back flip, tombé plein dos sur une pierre, mais la moto n’a rien.

Le solide bonhomme s’en sortira avec finalement quelques bleus, et par mesure de sécurité décide d’abandonner. On se retrouvera au checkpoint pour manger ensemble, et se donner RDV le soir au camping!

Bon, repas englouti en 2-2, et avec Seb on s’est dit qu’on ne rentrerait pas de nuit! Morts ou vifs mais l’honneur ne tombera pas!

Du coup on a passé le reste de la journée à “ fond”! Même si c’est avant tout une rando, c’est vrai, on s’est donné pour mot d’arriver le plus tôt possible, et que si l’un de nous devait mourir, il mourra! Non je rigole.

Bref, intercoms branchés, GPS allumés, c’est RE-parti. Les heures défilent, les kilomètres sont très longs à avaler. La plupart du temps c’est roulant, mais il y a énormément de changement de terrain, entre la route, route en graviers, terre, sable, mou, ornières. Putain j’ai les yeux eplosés et en plus j’ai pleins d’allergies, l’horreur.

Je suis même obligé d’avaler ma morve qui me coule dessus tellement j’ai pas le temps de m’arrêter ( ça c’est si vous êtes en train de manger). La barre des 200km est péniblement atteinte, il en reste encore 170! On se motive à tour de rôle, on sort le couteau quand on voit au loin de la poussière, tout fier d’avoir enfin rattrapé un trailliste. On en sème quelques-uns qui font des erreurs de navigation, d’autres dans le technique. 
On se prend même au jeu de tenir quelques mecs en enduro… Mais on les laissent finalement passer, on ne pourra pas lutter. 

Il fait extrêmement chaud, on suffoque, on transpire et on a de la poussière de partout, c’est l’horreur absolue en termes de ressenti. 
On retrouvera finalement une dernière partie difficile sur la fin du parcours, où l’on roule entre des arbres couchés, des bourbiers, et des 990 Adventure en travers de la route. On doublera d’ailleurs enduristes sur un passage à gué, qui hésitent à s’y aventurer.

Je me suis dis; si le GPS dit que c’est ici, allons-y! Gaz en grand, je me suis trempé et j’ai failli me planter mais je suis passé. L’honneur est sauf mon capitaine. 


Je vous passe les détails de cette fin de journée, mais on a enfin réussi à arriver au camping à 19h30 avec 370 km environ. On est parti à 8h30, et on a “ perdu” en tout 1h30 entre les repas, la pompe à essence, et le malheureux crash de Spray. 

Je sais, c’était pas une course mais on était vachement content de nous, numéro 326, lorsqu’on est arrivé c’était les numéros 60 environ qui étaient sur place.

Mon GPS allumé depuis le début comptait une moyenne de 37 km/h, celui de Seb qui l’a allumé juste après la chute de Spray notait lui une moyenne de 65 km/h.

C’était vraiment… Super. Content d’avoir pu réaliser tout le parcours, content d’avoir pu arsouiller avec plusieurs participants.

Repas le soir, couché tôt car explosé, lendemain petit déjeuner, on discute avec des gars d’ici et là, super sympa qui nous racontent leurs anecdotes. Notamment ceux en GS qui ont pas pu finir le parcours car trop compliqué ( pas pour tous évidemment). Mais le plaisir était de participer!


Je sais pas si je le referais, car ce que j’aime avant tout c’est découvrir, camper, mais c’était à faire. L’organisation était vraiment super, aux petits soins, sauf pour James que j’ai trouvé vraiment désagréable. 



 

Toujours aussi sympa à lire, surtout ne change rien au style !!! 

Excellent, le réglage de pédale ! 

Super CR

Merci pour le super CR   

(Ahhhhhh.... 25€ pour monter un Tracker, put... ça me ferait mal)

Excellent le style spont' et la sincérité... Tu rends très bien ce que tu as trouvé... désagréable, personne et organisation comprises et aussi le côté " c'est pas un course hein mais on a envie de tartiner de de doubler..."!

 Super CR, super style