Suivi de mon trip en Turquie depuis la Roumanie.

Pour solde de tout compte à dater de ce jour!  

Petit débrief du soir depuis, vous ne le croirez pas, le Hilton Garden Hill d'Erzincan!
La p*tain de classe pour 50 balles avec petit déj compris! Des fois faut se faire plaisir et dormir dans un vrai lit, ça fait du bien surtout après quasi 800 bornes en 2 jours.
Merci Agoda et ses promos!!!
Je les recommande vivement dans l'Est de la Turquie où Booking se chie dessus niveau offres...

Donc, je pète dans le luxe, et je suis revenu vers l'intérieur du pays en passant par le fameux monastère Sumela. Celui qui est accroché à une falaise mais que vous ne verrez jamais comme sur les photos de promo puisque prises depuis la falaise d'en face!
La route est sympa, bien tournicottante.
Après, faut passer à la caisse, décidément le tourisme moderne me gonfle...

20 balles d'entrée, puis parking pour tous véhicules, 2€ pour les motos sans limitation de temps, puis la navette qui t'emmène en haut, 1,50€ AR.
Bon, tout se paie, et ça vaut le coup quand même. La construction est époustouflante, les fresques en super état, et les vues tout aussi impressionantes.

Une fois avoir bien transpiré, car faut aussi monter des tonnes de marches, en bois, en pierre taillée, en pierre naturelle! C'est là que t'es heureux d'avoir pris tes bottes tourisme au lieu de celles d'enduro.
Tiens, comme à Nemrut et ses grosses têtes qui te regardent de haut tout en rigolant!

Puis, tu repars, par les routes de traverses, et tes yeux explosent de tout ce que ce pays à a t'offrir question paysages. Que dire? Si je m'écoutais, je prendrais une photo tous les 500m... mais faut bien avancer, revenir, rentrer. Alors t'en loupes des choses à immortaliser, peut-être un bon prétexte à revenir?

Au moins la mosquée la plus proche est loin au Hilton! Pas comme hier, juste en face de ma fenêtre.
Je ne suis jamais parti si tôt ce matin, 8h30, petit déj avalé, moto chargée, et moi douché!!!
Un record, ça m'était jamais arrivé depuis le départ.   

A suivre, un (gros) échantillon de ce que j'ai vu aujourd'hui.

Ya des fois où ça veut pas…

Bien reposé dans mon luxe d’hôtel de riche à 50 balles, j’émerge tôt, faut que je fasse un petit entretien et réglage de tension de chaîne.
Mais p’tit déj d’abord.


Une fois l’estomac plein, on y voit plus clair.
Effectivement, en 15 min, la tension est ajustée, la chaîne graissée.
Quand déboule le teuton qui avait garé sa vieille BM 1200 RS avant que j’arrive.
On cause un peu, il s’est pris un chien, un cochon, bref une grosse bestiole il y a 2 jours en arrivant de nuit.
Bilan, amortisseur de direction cassé, gamelle, et quelques fuites de liquides consécutives.
Je lui offre de l’huile, et il me dit qu’il attend l’assistance et me remercie.

Une fois le camion de dépannage arrivé, on n’est pas trop de 3 pour monter son enclume, chargée de sacoches en dur et un train de pneus, sur le plateau. Remerciements, adieux, et il disparait.

 Je finis de charger, et je décolle.
But de la journée, se faire le Karanlik Kanyon, qu’on voit partout sur les vidéos de baroudeurs qui passent en Turquie.

Belle route, bifurcations sur petites voies rurales, je ne prends pas trop le temps de faire des photos, je sais qu’il y aura du spectacle après.

Sauf, que… fallait bien qu’un truc m...e…
Arrivé à Kemalye, le village de montagne d’où démarre cette « piste », c’est un bordel sans nom, blindé de véhicules, de semi-remorques !… c’est jour de marché. Je cherche… surtout à éviter piétons et véhicules agglutinés dans un si petit espace, et je loupe l’entrée du premier tunnel qui m’aurait ouvert la voie à l’aventure avec un grand A.
Planquée derrière un fourgon de taille respectable, j’ai rien vu et le GPS me réoriente à l’insu de mon plein gré vers la petite route qui monte dans le village, je n’y vois que du feu devant les virages annoncés.
Sauf que quand ça se dégage, ben pas moyen de faire demi-tour, police à l’appui…

Bon, c’est pas que ce soit moche, vous verrez les quelques photos que j’ai réussies à faire, mais c’est pas ce que je voulais… Caprice, fessée, dodo…
Donc, je poursuis mon bonhomme de chemin, un peu bougon dans ma tête, et surtout en me disant, que ça sera déjà sur la liste du prochain trip en Turquie !

J’arrive enfin à ma destination, ville d’Elazig, sans intérêt, où je me dégotte une pension à 15€ !
Je suis pas bégueule ! Et ça fait une moyenne.

Je viens de me caler les trois étapes qui viennent, vers l’Ouest.
On dirait que ça sent le retour au bercail c’t’histoire…

Photos, peu, mais à suivre, comme d’hab !

Ce jour, juste 340km. Assez rapide avec un stop, prolongé pour moi, pour voir un site archéologique, oui, un de plus.
J’aime les vieilles pierres, c’est ainsi. J’ai cité Arslantepe.

Trouvé par hasard en préparant mes 3 jours à venir, j’ai été piqué par la curiosité.
Les photos m’attiraient. Des chats, la Turquie est le pays des chats, ils sont partout et quasi vénérés comme en Egypte. Les chiens, c’est une autre histoire par contre.
Quoique le Kangal, gros berger local, soit plutôt dans mes goûts, à partir du moment où il ne me court pas après.
Comme tous les chiens bergers, ils reconnaissent rarement plus d’un seul maître.
Mais je divague sur les clébards...


Départ à 9 h pour voir ce site, et arriver tôt à l’étape du jour Sivas.
Non, c’est pas le whisky, bande d’arsouilles…
Plutôt un endroit réputé pour la fabrication de couteaux, comme Tolède ou la guibole… LOL

Bon, il faut dire qu’il n’y a pas des tonnes à voir. Mais l’explication viendra des gens qui y bossent en ce moment.
Découvert il y a 4 ou 5 ans, les travaux allaient bon train quand le Covid et le récent séisme viennent chambouler un peu la donne. Les archéologues locaux sont allés prêter main forte dans les endroits les plus touchés, délaissant leur travail original. Beau geste, sans conteste !

A leur retour, catastrophe, leur site avait subi le séisme aussi, fallait tout recommencer presque à zéro.
Les consolidations des excavations effondrées, le début de musée détruit… C’est en cours de réfection.
Heureusement les pièces maîtresses avaient été placées en sécurité avant.
Donc, on voit peu de choses, mais il faudra y repasser dans quelque temps, ça s’annonce prometteur comme endroit.

Arrivée à Sivas, hôtel récent, chambre gigantesque, et si on avait été 3 le prix était le même.
Comme quoi, voyager hors saison, ça a de sacrés avantages.

La ville n’a rien d’extraordinaire, mais une petite causette avec le réceptionniste m’apprend l’histoire des couteaux.
Du coup, étant aussi fan de tout ce qui coupe, je vais voir à m’en ramener un.

Demain, une étape courte aussi, pour aller voir une ville traditionnelle, Amasya.
Puis ce sera Safranbolu, le lendemain. Aussi emblématique question tradition.
Tout ça est bouclé question hébergement, ça me laisse un peu de temps pour caler la suite du retour au bercail.

Comme d’hab, photos à suivre.

Puisque plus haut, tu parlais d'Ani , j'ai trouvé ça

Foutage de gueule ces mecs. 

Tout était construit avant que les Turcs en soient propriétaires par la politique.

Ils n'ont pas posé une seule pierre sur l'autre ici!!!

Mais, bon, le bon sens et la mauvaise foi sont de mise de nos jours... et qu'Arté se laisse prendre à ce discours...

L'histoire fait foi, l'homme l'adapte à ce qui l'arrange...

Bref, je clos le débat.

PS: C'est un endroit magique! Faut y aller!!!