Suivi de mon trip en Turquie depuis la Roumanie.

Phil Dep a écrit:

LC4 a écrit:

Phil Dep a écrit:

Un re-bis début 2025?
Et un Maroc à la fin de l'été?
Je ne suis pas contre du tout!!!

Pourquoi pas mais avec de la piste non hard, on en reparle après ton trip.

Y a un mec de T&B qui m'a aussi branché pour la Tunisie. Un changement à la place du Maroc?       

Ben, la Tunisie je l’ai refaite en 2023 après 30 ans. A part les villes qui ont grossi, beaucoup de spot touristiques sont en declins type la corbeille de Nefta.
C’est devenu un tourisme low cost style Djerba helas pour les tunisiens qui depuis la revolution en bavent ,(info des tunisiens eux mêmes). 
Le Maroc est une valeur sûre touristiquement parlant et off roadement parlant(mon avis)!

Phil Dep a écrit:

...
Par contre je regrette la légèreté (relative) de la Freewind pour les manoeuvres à la main; elle pèse son poids la bête.

Et oui, le poids, toujours le poids ...
Mais à priori un bon choix cette Himalayan. Content pour toi. Profite bien.

Et puis, ne laisse pas tomber ta prose (et les photos), on te suit avec intérêt

Salut JP.
Je te suis complètement concernant la Tunisie / tourisme low cost. Ça reste un pays sympa quand même, mais le Maroc paraît plus attrayant à tout point de vue, surtout à moto.

Bon, on calera ça par Whatsapp. Il est encore tôt!      

Gillou14 a écrit:

Salut JP.
Je te suis complètement concernant la Tunisie / tourisme low cost. Ça reste un pays sympa quand même, mais le Maroc paraît plus attrayant à tout point de vue, surtout à moto.

Il y a beaucoup de sable en Tunisie par rapport au Maroc pour ceux qui aime rouler dans le désert, par contre je n'y ai pas trouvé de fesh-fesh.

Günaydin !

Parti vers 10h30 d’Egirdir avec en vue à peine plus de 230km, pour me rendre à Konya. Facile !
Mais quels kilomètres, ils comptent double, triple ceux-là, du style « t’en prends plein les yeux » !

Tout d’abord contourner le lac, puis grimper, traverser entre les montagnes, un mix de routes moyennes et petites, mais quel régal. Vous jugerez par vous-mêmes sur les photos.
Je m’arrête tous les 500m, photos, bonheur des yeux, j’ai du mal à repartir après chaque arrêt.
En cours de route je rencontre un motard Turc sur une Bajaj 200, oui, encore une !
Elles sont à la mode ces motos, fiables, performantes pour la cylindrée et accessibles financièrement.
Bon, je ne fais pas de pub, c’est juste les Turcs qui le disent…

On discute via Google Translate, et il veut qu’on fasse la route ensemble jusqu’à Konya. Sauf qu’on s’est pas mis d’accord sur l’itinéraire…
A mon premier changement de direction pour ne pas rester sur une 4 voies, on se perd…
Il me rattrape au bénéfice de mes nombreux arrêts, puis part comme une balle. Je ne l’ai jamais revu…
Faut dire qu’il allait sur Hatay, quasiment à la frontière avec la Syrie. Pas rendu le gars, je lui reconnais encore plus l’esprit d’aventure que moi, vraiment !
J’avance vers Konya, ville de quelques 2 millions d’habitants. En effet, c’est grand…
J’y ai d’ailleurs découvert de visu un truc que j’avais repéré sur Maps, je vous le donne en mille… un jardin Japonais !
Oui Monsieur, en plein milieu de la Turquie, un parc dédié à l’esprit Nippon, gratis d’accès, et du meilleur goût !
Vous jugerez.

Konya, ville très moderne en apparence, mais qui me révèlera ses dessous cachés en arrivant à l’hôtel. Dans un quartier près de la mosquée principale de la ville. Réveil à 5h30 assuré !
Une petite piaule en lieu et place de l’appart d’hier, mais ça suffira largement.
J’ai prévu camping pour les jours suivants, donc je déguste le plaisir d’une douche bien chaude !

Allez, je vous balance une sélection de photos à suivre.
A demain. Demain c’est, en théorie, grosse surprise !
@ pluche…
PS : Je charge tous les appareils électroniques ce soir car demain c’est pas gagné. Style Into the wild !   
Je ferai un petit détail de comment je me débrouille dans toutes les situations avec l’accès internet vers la fin, une sorte de debrief voyage, conseils, remarques utiles. Si ça peut aider.

Avec nos enclumes, le sable c'est pas vraiment ce qu'on préfère !
Quant au fesh-fesh ... bin, encore moins !

C'est bô !!!

Et voilà, c'est tout pour ce soir!

bien plaisant ce retour verbal et imagé, ce qui est grandement appréciable et bon de souligner, c'est que la moto est réduite à son rôle d'objet. Bien qu'elle fasse partie intégrante du voyage, j'apprécie grandement que l'essentiel se passe autour des rencontres, de ses anecdotes et des paysages traversés.

Finalement tu es parti pour combien de temps?

Intéressant de soulever ce petit manque de frein moteur en comparaison de la freewind.
La cylindrée peut-être?

Coté gastronomie, ils aiment manger quoi les Turcs au delà du döner kebab ?

Aujourd’hui, je n’ai fait qu’environ 120 bornes, pas beaucoup pour un grand voyageur, me direz-vous.

Oui, mais il y a des jours où un endroit particulier retient ton attention, et tu veux y passer du temps, même si pour d’autres ce serait du temps perdu. Chacun ses priorités. Ce n’est pas contestable ni même discutable.

Donc, je peine à m’extraire de la grande métropole qu’est Konya, de grands boulevards en avenues, puis périphérique et enfin 4 voies… ouf, c’est fini, après un bon 45 minutes.

Voie principale, et à ce propos, juste un petit aparté sur le réseau routier turc. Ben, c’est plutôt pas mal, je dirais même très bien. Les grands axes sont superbes, les routes secondaires, en excellent état, il n’y a que les voies rurales qui laissent un peu à désirer, tout en étant en rénovation dans une grande partie.
Un gros effort est fait pour faciliter les déplacements dans le confort le meilleur. Chapeau.


Mais revenons à nos moutons. Sorti de la ville je retrouve au loin des montagnes mais arrondies cette fois, et de couleur ocre, à tel point que je me demande si ne sont pas des dunes… après m’en être approché, je constaterai que non. Les montagnes cèdent la place à de grandes plaines où le maïs est roi.

Mais le moment est venu de quitter les grands axes pour s’enfoncer dans la campagne, pour le plus grand plaisir du motard. Virages, virages, virages !
Là, j’avais repéré un village de yourtes près de l’endroit qui suscite mon intérêt. Fin de saison oblige, l’endroit est ouvert mais désert. Je serai donc le seul à profiter de l’hébergement. Royal, y aura pas la queue aux douches  ni aux toilettes !

A peine sommairement installé et remis en tenue civile, je me dirige vers l’endroit tant désiré. A pied, 2 bornes sous le soleil, car je voulais le découvrir dans le calme. On peut y aller en moto, mais, peut être une autre fois.
Arrivé au bout de la route, c’est un spectacle grandiose qui s’offre à mes yeux. Et cerise sur le gâteau, il n’y a personne !
Je ne me lasse pas de cette immensité blanche, un lac salé, le Tuz Gölü. J’y passerai facile 2 heures au point de revenir à la limite de l’insolation… parti avec 2L, je reviens avec une bouteille vide. Mais quel plaisir, quelle sérénité !

Tiens, à propos de sérénité, j’ai oublié de mentionner que les proprios du village de yourtes est un couple de Coréens !
Comment sont-ils arrivés là, mystère et boule de gomme. J’en saurai peut-être un peu plus au dîner car c’est barbecue poulet à la Coréenne ce soir !

Allez, les images à suivre, comme d’hab.

En prime de dernière minute, le coucher du soleil.

fredfoes a écrit:

Gillou14 a écrit:

Salut JP.
Je te suis complètement concernant la Tunisie / tourisme low cost. Ça reste un pays sympa quand même, mais le Maroc paraît plus attrayant à tout point de vue, surtout à moto.

Il y a beaucoup de sable en Tunisie par rapport au Maroc pour ceux qui aime rouler dans le désert, par contre je n'y ai pas trouvé de fesh-fesh.

On a tendance à réduire le Maroc à l’erg Chebbi et au Chegaga, mais le Maroc c’est aussi Darklah et ces pistes sableuses et ces ergs de sable mou, depuis Laayounes jusqu'à la frontière Mauritanienne. Donc équivalent à vue de nez. Ce qui avec un trail de 200 kg est hors sujet pour la plupart d’entre nous.