[CR] Maroc ATOC 2019

Par contre, quand ils arrivent en courant en te disant ça passe pas , là on se marre bien dans de belles zones de trial 

c'est un vrai regal , on s'y croirait presque...

raid a écrit:

jbc a écrit:

Le monde est petit Raid, si on avait su...

Ouaip, marrant de se croiser comme ça , sans se voir.... 

Et en fait, moi j'ai fait globalement dans l'autre sens, je suis descendu direct sur Marrakech, ensuite Taroudant, Tafraout avant de tirer vers l'est puis le nord, Cathedrale, Midelt, Fès ...

J'ai eu un peu de pluie au tout debut sur la descente mais pas mechant, et ensuite , j'ai croisé d'autres gars qui etaient aussi sur le bateau, qui ont fait dans le meme sens que vous, et qui m'ont raconté en avoir bien bavé avec meme pas mal de neige vers Imilchil  !! 

C'est clair que j'ai bien apprécié de le faire pour ma première fois en 4x4 cette année là!!  

Nous avons dû éviter Imilchil justement la veille car il pleuvait vraiment beaucoup trop, ils annonçaient des températures négatives et de la neige pour rejoindre Dadès.
Nous avions un groupe soft/débutant et vu que l'on s'est pris déjà plusieurs jours de pluie, valait mieux assurer pour profiter du reste du voyage.

L'année dernière a été particulièrement pluvieuse.
A Foum Zguid, le patron de l'auberge nous montrait le lac Iriki avec 50cm d'eau! Ils n'avaient plus vu ça depuis des dizaines d'années!  

Pour mes prochains voyages, je prévois 2 solutions pour descendre au sud: soit l'Atlas par beau temps, soit par les plaines si le temps est pourri.

La dernière piste avant d'arriver à Demnate, j'avais envoyé un message pour dire aux autres de ne pas la faire: trop dangereux avec des pistes descendantes en glaise et le ravin sur la gauche... Avec les mini bus qui montent sans s'arrêter autrement ils ne repartent pas!!  
Bein notre Flo y est passé, comme d'hab' en suivant scrupuleusement les traces fournies!   Et sans problème!

J4 - Route vers le sud !

C’est parti pour cette quatrième journée au Maroc. Au programme du jour, un parcours de liaison commun aux deux groupes. Un peu plus de 300km dont plus de 200km de route pour commencer.

En avant pour le trio des hardeurs !



Nous partons de l’hôtel à 9h20, et faisons un premier stop à Demnate faire le plein des motos. Nous faisons 9km avant l’enfilage des combis de pluie… Cela ne durera pas heureusement.


Alex, ravi d’enfiler sa combi de pluie

La route traverse de nombreuses vallées, les vues sur les villages et les cultures en terrasse sont magnifiques.



Plus nous avançons, plus le ciel bleu remplace les nuages, nous offrant de beaux panoramas sur les sommets enneigés de l’Atlas.




Elle serait pas un peu grande pour toi ta moto Darou ?


Fidèles à nos récentes habitudes, nous nous trouvons de quoi déjeuner. Il fait beau, mes bottes sont sèches, la température est agréable… ça fait un bien fou.


Au menu ce midi, tagine et kefta, la chaîne du froid est respectée...

Le reste du groupe nous rejoindra à l’auberge et viendra s’attabler avec nous.

Nous repartons avec un peu d’avance et passons le col de Tichka. Pour la première fois, nous croiserons des 4x4 et motos Européens, bien trop propres à mon goût.

Nous continuons, et arrivons à l’entrée de la piste. Il est indiqué “Piste facile mais revêtement très glissant” et ce fût le cas ! Nous avons l’impression de rouler sur des billes pendant toute la montée. La piste suit ensuite la ligne de crête, le panorama est magnifique, je sors le drone.






Nous poursuivons, et croisons de nombreuses vieilles fourgonnettes Ford ou Mercedes sur cette piste. Nous comprenons plus tard pourquoi. Un marché se tient sur un plateau, perdu dans les montagnes, ils en reviennent tous.

Nous arrivons vers 18h à l’hôtel “Le Safran” à Tiliouine ou nous avons pour mission de négocier le tarif.

Arrivés tôt, nous faisons un check up des motos, huile ok, filtre à air encore bon, prête à repartir.

A l’arrivée du groupe, nous prendrons un apéro sur le toit de l’hôtel et irons dîner en ville.


Le groupe au complet


Brochettes et tagines, le combo gagnant

Données du trajet :
317km
Temps total : 9h37
Temps de déplacement : 6h54
D+ : 9275m

Bon sang je m'inquiète comment Aurélien a tenu sans bière?

prs34 a écrit:

Bon sang je m'inquiète comment Aurélien a tenu sans bière?

Thierry avait fait la liste de provision, ne t'inquiètes pas pour ça !!

prs34 a écrit:

Bon sang je m'inquiète comment Aurélien a tenu sans bière?

 
Qu'est-ce que tu crois!!  
Le 4x4 était plein et le frigo a tourné sans arrêt pour avoir de l'eau, du coca et surtout de la bière fraiche!!

Pour te dire, j'en ai même ramené en France, tout n'était pas fini!!

Merci Jb, c'est un plaisir de se remettre dedans!
Je me rends compte que ça faisait pas mal de route à certains moments, même si ça restait des petites routes sympathiques.  
M'enfin c'est un peu le problème quand on veut montrer une grande partie du Maroc.

Non Aurélien, faut remettre le contexte du voyage, qui était débutants et découverte du Maroc.
De plus vous avez gérer avec la météo qui nous a jouer des tours.
JBC, Florian et toi, vous nous avez trouver toujours un plan de replis.
Tout le groupe est revenue enchanté. 
J'ai même commencé à apprendre un tout petit peu Osmand....

Une journée de plus de mon feuilleton pour les confinés !!

J5 - Sous le soleil Marocain

Très belle journée que cette 5ème étape. Un temps superbe dès le matin (enfin !), des températures agréables, des paysages qui s'assèchent, une végétation qui se raréfie, le désert s’approche.

Un nouveau venu dans notre groupe de roulage, Thierry a décidé de se joindre à nous.

Les paysages sont magnifiés par le ciel bleu, mais le Maroc réserve des surprises…


Les cailloux noirs bougent…


De très grosses fourmis… J’aimerais pas les retrouver dans mes bottes


Une piste périlleuse suit, de grosses pierres, du dénivelé, et un précipice… de quoi donner une bonne suée à Thierry.



Un peu plus loin nous roulons dans l’oued pour contourner ce village.






La trace est particulièrement bien pensée, nous traversons systématiquement un village à l‘heure du déjeuner. Nous nous arrêtons donc pour une tagine.


Ne pas se tromper en partant






Nous retrouvons le groupe Soft en repartant du village après avoir fait le plein. Thierry continue la route avec eux.

Nous repartons tranquillement, et profitons de quelques belles pistes.



Nous arrivons à Tafraoute un peu avant 17h. Nous nous posons en terrasse pour un excellent jus d’orange accompagné de pâtisserie.


Des mecs contents


Une moto contente

L’hôtel est en plein centre.



La ville de Tafraoute est très animée, les ruelles du souk incitent à la promenade, pour la première fois nous profitons de la fin de journée.




Il est frais mon piosson




Couscous à l’hôtel avec le groupe




Données du trajet :
253km
Temps total : 8h10
Temps de déplacement : 5h10
D+ : 6155m

J6 - Les dangers du désert

Allez c’est parti pour cette sixième journée !

Il est 9h30 quand les habitués du groupe Hard prennent le départ. Bro7 nous a prévenu, 45km de route avant de prendre une piste.

45km magnifiques avec pour commencer les massifs de granit rose qui bordent Tafraoute puis des paysages très minéraux, avec des traversées de gorges superbes.



La route redescend, et la végétation revient. Nous traversons un oasis. La sensation de fraîcheur est immédiate, une très belle surprise, presque surréaliste alors qu’on vient de traverser des paysages de montagnes arides.




L’oasis des montagnes, superbe

Un peu plus loin, la trace quitte la route.

Aurélien nous a prévenu la veille : vous roulerez dans l’oued pour 30km. Vous serez dans un creux de vallée, très large par endroit, ne suivez pas forcément le GPS, mais suivez les traces au sol, de toute façon, il n’y a qu’une sortie possible, tout au fond, vous pouvez pas vous tromper.


La piste menant vers l’oued Tamanart

Première surprise, nous croisons un troupeau de dromadaires, le dépaysement est total.





La piste dans l’oued est changeante, par endroit très roulante, bien tassée et nettoyée par le passage de véhicules, et par endroit très accidentée. Beaucoup de bifurcations, ça part une fois à gauche, une fois à droite, la piste principale changeant probablement de mois en mois en fonction des crues de l’oued.

Je me guide au hasard, et me retrouve parfois sur ce qui doit être l’ancienne piste, elle s’arrête, il faut passer hors piste.


Plus de piste... Bon ben ça sera tout droit !

Je suis bien aidé par le poids de la 701 dans les parties trialisantes, je m’amuse bien, mais 30 bornes c’est long quand même ! Les bras souffrent !!


Darou troquerait bien son Africa pour une moto plus légère à ce moment là

Vers la fin nous croisons un vieux camion Berliet, dont le conducteur est occupé à puiser de l’eau au puit. Incroyable de voir ces vieux camions rouler, d’autant plus sur ces pistes !


Beau comme un camion

Nous sortons de l’oued vers 11h. Le soleil cogne, il fait déjà plus de 30°… Nous continuons notre route en quête d’un peu d’ombre. Nous en trouvons dans le village de Aguerd Tamanart, devant chez l’épicier qui nous sert une boisson fraîche.

Le 4x4 et le groupe Soft nous rejoignent quelques minutes plus tard. Nous faisons le plein des Camelbaks et prenons dans le frigo du 4x4 (quel confort…) de quoi manger, avec du pain que nous achetons sur place.

Allez on repart !

Un peu moins de 20km plus loin, nous sommes au point le plus méridional de notre trip, vers le village de Icht. Nous bifurquons sur une piste qui remonte vers le Nord Est.

Ce sera notre première piste Saharienne, au loin des montagnes, devant nous la piste serpente entre le peu de végétation… Nous nous mettons d’accord : quand on trouve un peu d’ombre on pique-nique.

Sous un acacia, nous nous retrouvons donc à manger du pain Marocain, accompagné de vache qui rit et de… saucisson.


Rare photo d’un saucisson au Maroc

J’en profite pour sortir le drone, tandis que le reste du groupe nous rejoint.


A l’ombre de l’acacia


Un montage fait à l’arrach...

Allez, on repart ! Moi bon dernier, le temps de me rhabiller et de ranger tout le matos (je parle du drone).

Je me mets en mode rallye… pensant remonter tout ce petit monde, mais je ne trouve qu’un attroupement quelques kilomètres plus loin.

Rémy s’en est mis une bonne. Quelques bosses mal négociées,il a perdu de le contrôle de l’Africa qui l’a mené vers une cassure et a fait un soleil par dessus la moto.

Il est debout quand j’arrive et bien entouré. Il a le nez en sang et est recouvert de poussière. Plus de peur que de mal, pas de douleur, le casque est un peu rayé, mais Rémy est en forme.



La moto a quelques dommages dans le choc, avec Olivier, on lui remet l’araignée droite, un peu de scotch sur les carénages et la bulle et c’est bon elle est prête à rouler !

C’est le métier qui rentre Rémy, ces pistes peuvent être vraiment traîtres ! Alors que tout va bien, il peut y avoir une cassure, une pierre plus haute que les autres, une ornière… Il faut rester vigilant, d’autant plus que dans le roulant… Ben on roule plus vite !


Inspection post traumatique du terrain par Rémy

Je repars sans attendre retrouver mon groupe. Rémy est de toute façon bien entouré.
Darou m’attend plus loin à la sortie de la piste. Je donne quelques nouvelles rassurantes et je repars avec lui.

On entre sur une autre piste quelques kilomètres plus loin. Avec Darou, on essaye de rouler en décallé, roue dans roue de manière à ne pas subir la poussière… Mais je ne m’y fais pas, j’ai besoin de toute la largeur de la piste, et n’arrive pas à rouler relax. Je préfère laisser Alex loin devant, je vois à peine un nuage de poussière au loin, de toute façon, on va pas se perdre tant qu’on reste sur la trace !

Plus tard, toujours sur cette même piste très roulante, j’aperçois au loin la poussière de Darou… puis sa moto au sol… Oula, j’aime pas du tout ça, c’est pas son habitude de tomber… on roule vite sur ces pistes… qu’est ce que je vais trouver en arrivant…

Je retrouve Darou à quelques mètres de sa moto, essayant de se relever et se plaignant de son dos. Je le fais se rallonger et le met à l’ombre de ma moto et d’une couverture de survie.
On se rend rapidement à l’évidence qu’il ne repartira pas, d’autant plus qu’une douleur au poignet droit se réveille.

Alex, le berbère vosgien, s’est envolé sur une cassure de la piste négociée trop vite.


L’Africa après la chute… en arrière plan, la cassure… j’ai compté 28m entre les deux...

On appelle Bro7 secours qui nous rejoint plusieurs dizaines de minutes plus tard accompagné de Thierry et Florian. Alex se met au frais dans le 4x4, la température extérieure frôle alors les 40°C.

Nous nous mettons au travail pour atteler l’Africa au cul du Hilux grâce au Tracto Brèle conçu et fabriqué par Alex.




Test grandeur réel du Tracto Brèle…

On se remet en route, je suis l’attelage pour me rendre compte que tout à l’air de bien se passer. Allez je file jusqu’à la sortie de la piste.

Malgré les températures caniculaires, je suis bien refroidi, et décide de poursuivre par la route jusqu’à Tata plutôt que de prendre les pistes. Le thermomètre affiche 39° en roulant.

Arrivé à Tata bien après le 4x4… insuivable sur route, je retrouve Darou debout en pleine inspection de la moto. Je suis rassuré, même s’il me glissera plus tard qu’il tient debout grâce aux médocs anti-douleur.

Nous passons la soirée au bord de la piscine, tandis qu’Alex va visiter l’hôpital local. Il revient assez rapidement avec des nouvelles rassurantes, rien à la colonne selon le médecin qui l’a examiné, et pas de fracture au poignet (radio passée). Dans l’histoire, il n’a même rien payé à l’hôpital hormis quelques euros pour des anti-inflammatoires !


Aurélien a gardé son tshirt blanc pour se baigner



Couché de soleil sur les palmiers

Données du trajet :
286km
Temps total : 9h15
Temps de déplacement : 4h40
D+ : 3366m

Beau CR,  

Sur les pistes roulantes, c'est toujours la même histoire, le danger arrive avec la confiance, la vitesse croissante et l'inattention.

Et ouaip, sur une piste roulante, quand tu te dis que tout va bien, c'est qu'en general ça va aller mal :-(

Pour l'anecdote et surtout pas pour me moquer de Darou, dont je suis très loin d'avoir son niveau.
Suite à la chute de Remy qui n'avait aucune expérience de la piste là bas. Darou nous donnait des conseils...  C'est un peu comme moi, quand je vois entre ce que je veut faire, et le faire, ben souvent ça le fait pas pour mon cas. Sauf que lui, très souvent il fait ce qu'il dit.
Le traco brèle fait par Darou a été testé par son concepteur sur sa propre brèle, c'est pour dire le sérieux de Darou.
L'hôlel de Tata etait en pleine réfection fin septembre 2019. Mais bon,le bar était ouvert, très bon rapport qualité prix. je dis ça, je dit rien.

Merci

J'espère que vous êtes partis longtemps car je ne me lasse pas de lire vos péripéties!

Pour les dangers de la pistes, on en est tous là. On connait bien les règles de sécurité mais en passant une dizaine d'heure chaque jour sur la moto on ne peut jamais être concentré à 100% sur la piste surtout qu'en général on roule dans des endroits pas trop dégeu!!

Forcément un jour ou l'autre on se fait piégé et là, c'est une question de chance ou pas …

Et c'est vrai que le roulant est le pire, on se relâche, on récupère un peu, on profite du paysage …

L'essentiel est qu'il n'y ait rien de grave.

Et pour le système de tractage

Je sais pas si la moto à Darou est équipé d'un amortisseur d'origine mais un bon "amort" peut sauver la mise sur une saignée pris à grande vitesse en réduisant l'effet "coup de raquette".
Super ton CR bravo

RIXR a écrit:

Je sais pas si la moto à Darou est équipé d'un amortisseur d'origine mais un bon "amort" peut sauver la mise sur une saignée pris à grande vitesse en réduisant l'effet "coup de raquette".
Super ton CR bravo

Salut Rixr,
De mémoire sa moto est équipée d'un amortisseur Wilbers haut de gamme et d'une fourche de Honda CR adaptée, mais ça n'a pas suffit !

Il est arrivé à plus de 100km/h sur un espèce de fossé, il a bien essayé de sauter par dessus en ré-accélérant mais la roue arrière a tapé trop fort, ce qui l'a éjecté par l'avant.
C'est d'ailleurs la moto en lui remontant entre les jambes qui lui a fait mal au dos.

Il s'en sort plutôt bien compte tenu des circonstances. Les jours suivants, il tournait à la Lamaline que je lui fournissais (souvenir d'une virée avec Kerem qui en a toujours sur lui...).
C'est pas anodin comme médoc mais ça peut vous sauver la mise.

Jbc dealer ! non je déconne c'est vrais que les cachetons peuvent sauver la mise je suis moi meme rentré du Maroc sur ma moto avec une vertebre fracturé en quatre !
Avoir un bon amorto c'est bien encore faut'il qu'il soit bien réglé mais n'importe comment quand on arrive trop fort pas grand chose à faire y'a qu'a voir les vidéo du Dakar.
Le faite de vouloir mettre la moto en weeling à pour effet de comprimé la suspension et de limiter son efficacité lors de l'impact bref pas simple !

thierysp. a écrit:

Le traco brèle fait par Darou a été testé par son concepteur sur sa propre brèle, c'est pour dire le sérieux de Darou.

Qu'elle professionnalisme !!!
Ca à l'air pas mal du tout ce tracto-brêle.

On se régale JB, merci

Vous l'attendiez, le voici ! Un nouvel épisode de mon CR  8-) 

J7 : Retour dans les montagnes

C’est parti pour cette nouvelle journée ensoleillé entre désert et montagne pour le groupe Hard (en comité réduit, seulement Florian et moi) tandis que le groupe Soft rejoindra la destination du jour, Foum Sguid par un itinéraire plus direct.

Nous partons de Tata vers 8h20, la remontée vers la montagne se déroule sans encombre, les pistes sont très belles.




Un aperçu des pistes pratiquées

Nous arrivons ensuite vers l’oasis d’Aguinane.


L’arrivée dans l’oasis

Nous pénétrons à l’intérieur, à l’ombre des palmiers, la fraîcheur et l’humidité ambiante sont très agréables. Nous suivons le gps à travers l’étroit passage entre les quelques maisons et les arbres pour ressortir sur une piste qui grimpe la falaise pour arriver sur un très beau point de vue sur l’oasis encaissée.


L’oasis vue d’en haut, la piste que l’on vient d’emprunter sur la droite

A ce moment là, j’aperçois le pneu arrière de Florian qui me semble à plat… Il fallait bien que ça arrive, première crevaison, on revient sur nos pas en quête d’un peu d’ombre.


Regonflage en cours

Avant de sortir les démontes pneu, on remet un coup d’air… ça a l’air de tenir. On repartira comme ça, même si je n’y crois pas trop… A mon avis on sera bon pour démonter un peu plus tard.


Un peu plus haut, nous traversons un village isolé, Eguerda. Les enfants m’entourent quêtant un dirham ou un bonbon. Ça m’a plus d’être un jeu que de la mendicité, tout le monde est souriant, moi aussi… Mais c’est pas ici qu’on trouvera notre tajine du midi !



Nous croisons un peu plus tard un couple de retraités français installés au Maroc. Ils visitent la région à bord de leur Duster.

Nous traversons ensuite un plateau à une altitude comprise entre 1600 et 1900m. La température est passé sous les 25°, c’est agréable.


Des paysages changeant

Nous retrouvons la route et prenons la direction du nord puis de l'est. Nous faisons le plein et mangeons une tagine dans le village de Sidi Hsaine.


La place de Darou reste vide

Un thé à la menthe et on repart pour 45km de route avant de reprendre les pistes. Je manque de m’endormir… Les longues journées de moto s’enchaînent, la fatigue est là, si on ajoute à tout ça la digestion… Je fais signe à Flo que je m’arrêterais bien, il me répond pas de problème, prend du temps si t’en as besoin. Cool !

On s’arrête quelques kilomètres plus loin, à l’ombre de quelques arbres, la température est agréable, il y a un léger courant d’air… l’idéal pour fermer les yeux quelques minutes.



S’en suit une traversée d’un plateau désertique avec en ligne de mire la montagne que nous grimpons. Nous faisons une pause en haut. Le point de vue sur la plaine est magnifique. L’autre côté l’est aussi, avec des pistes à flanc de montagne.

Nous descendrons 1000m de dénivelé par ces pistes sur quelques dizaines de kilomètres.



Nous retrouvons la chaleur au fur à mesure que nous descendons. Il fait rapidement plus de 30°. On était bien au frais dans les montagnes !

Sur la fin, nous tombons sur un terrain de foot… au milieu de rien !


Faut être motivé pour les entraînements !

Nous arrivons sur Foum Sguid ver 17h30 et tombons sur un concessionnaire moto multi marque,



Florian en profite pour faire changer sa chambre à air arrière qui a semblé perdre de la pression toute la journée. Il se met aussi en quête d’une couronne, la sienne est en fin de vie, il manque déjà des bouts sur certaines dents.


Chambre à air “renforcée” neuve et couronne retournée pour Florian

Nous retrouvons le groupe à l’auberge où nous passons une belle soirée en compagnie des tenanciers (qui s’efforcent de vider le stock du Ricard du 4x4).

Données du trajet :
325km
Temps total : 9h18
Temps de déplacement : 6h05
D+ : 5436m

jbc a écrit:

Les jours suivants, il tournait à la Lamaline que je lui fournissais (souvenir d'une virée avec Kerem qui en a toujours sur lui...).
C'est pas anodin comme médoc mais ça peut vous sauver la mise.

C'est sur à base de paracétamol et opium, ça calme bien

L'auberge dont tu parles c'est à Foum Zguid sur la place face au gros arbre ??. Le boss c'est Rachid, il crache pas sur la bibine le gazier

EDN a écrit:

L'auberge dont tu parles c'est à Foum Zguid sur la place face au gros arbre ??. Le boss c'est Rachid, il crache pas sur la bibine le gazier

C'est exactement lui!
Rachid de l'auberge Oasis!

Il était en compagnie de son cuisinier / guide.

Ils sont vraiment super sympas, le cuistot ne tient pas l'alcool mais Rachid descend facile la bouteille de pastaga!!

Bro7 a écrit:

EDN a écrit:

L'auberge dont tu parles c'est à Foum Zguid sur la place face au gros arbre ??. Le boss c'est Rachid, il crache pas sur la bibine le gazier

C'est exactement lui!
Rachid de l'auberge Oasis!

Il était en compagnie de son cuisinier / guide.

Ils sont vraiment super sympas, le cuistot ne tient pas l'alcool mais Rachid descend facile la bouteille de pastaga!!

C'était une bonne soirée !! et un très bon dîner !!

L'adresse est victime de son sucés. Faut téléphoner presque 48 h avant. Pour 4 personnes c'est passé juste la dernière fois. Il a fait tellement chaud que l'on c'est presque retrouvé tous sur les sofas vers là où on gare les motos. On avait demandé le petit déjeuner pour 7h pour rejoindre le lac. Par contre il nous avait préparé des bouteilles d'eau glacée.

EDN a écrit:

L'auberge dont tu parles c'est à Foum Zguid sur la place face au gros arbre ??. Le boss c'est Rachid, il crache pas sur la bibine le gazier

Rachid ? le roi de la frite