CR: 6 jours offroad entre Auvergne/Vercors/Alpes/Italie

 à tous!

La semaine dernière je suis parti avec un pote en 701 pour un joli trip de presque une semaine en direction des Alpes Italiennes, que je connaissais un peu à pieds et en voiture mais pas en moto.

Départ Mercredi 6h30 de Clermont avec pour objectif de retrouver 2 autres compères à Briançon le Vendredi soir, et biensur en faisant un max de off-road ça va de soit.

David (le copain) a tracé l'itinéraire en faisant une boucle vers le Sud par la Haute-Loire, l'Ardèche, la Drome, les Alpes de Haute Provence et enfin les Hautes-Alpes. Ca fait 660 bornes sur le papier mais il manque quelques jonctions et ne l'ayant pas testé il y aura forcément des demi tours donc au mini 250 km par jour (au final on fera 820 km sur ces 3 j).

Ce premier matin, on embarque William mon voisin (Willix ici présent   ) qui vient d'acheter un beau 400 DRZ et avec qui je n'ai pas encore eu l'occasion de rouler. Il fera un bout de chemin avec nous avant de faire demi tour quand bon lui semblera.

On démarre cool direction sud-est au soleil levant, avec nos beaux volcans en toile de fond.



Les bécanes sont propres, les chargements bien rangés et harnachés.


Les pistes sont assez roulantes, mais les premières difficultés ne tardent pas: grimpette pour arriver au point de vue, chemins creux plein de caillasses, zones humides... C'est bien diversifié.


D'ailleurs William commence à transpirer dans certains passages, lui qui reprend le TT après de longues années et qui n'a qu'une heure de roulage au guidon de sa Suzette.

Première pause café au hasard à Saint Germain l'Herm (63), petit bled au fin fond du massif du Forez et v'la t'y pas que le tenancier roule en MV agusta F4 (comme moi!). Photo obligatoire.



On attaque ensuite du sérieux avec une grande descente dans de bonnes pavasses mouillées. Ca passe doucement debout sur les cales pieds en essayant de garder l'équilibre. William le perd et sa roue avant par la même occasion. Je lui descend la brêle, mais lui fais un aller-retour à pied car le téléphone a sauté dans la bataille, il le retrouve intact en haut de la pente. 

Vers 11h, William sent que la fatigue le gagne et nous dit qu'il est au taquet niveau technique, donc décide sagement de rebrousser chemin à la prochaine route après un petit casse croûte ensemble.

On s'approche de l'asphalte (800 m!) mais malheureusement une dernière descente assez ravinée dans les bois l' envoie une nouvelle fois au tapis... sauf qu'au bout de 2 min d'attente plus bas, on n'entend pas la moto redémarrer. David remonte voir et le pauvre est coincé sous la moto, grimaçant.

L'épaule s'est déboitée   et en s'extirpant à l'aide de David, elle se remet en place toute seule, sauf que la douleur elle reste. On décide de concert de lui descendre la moto jusqu'à la route pour ne pas prendre de risque supplémentaire et on se pose sous un arbre pour manger un bout et qu'il souffle un bon coup.
Au bout de 5 min, un type (motard) arrive avec son chien et nous propose de venir pique niquer à l'ombre chez lui, il nous paiera même le café! 



On laisse William entre ses bonnes mains, le temps de se requinquer un peu et de voir si il fini de rentrer par la route ou si il appelle quelqu'un et laisse la moto ici (encore une proposition sympa du local).

Le lendemain on aura un message de William qui nous confirme la luxation, mais que la radio n'a pas été superflue: c'est en fait une fracture de l'humérus! 6 semaines d'immobilisation + 3 mois de consolidation  

Avec David, nous mettons le cap sur le Puy en Velay (haute loire) par des chemins variés et on se paye une petite heure de pluie pas trop méchante et rafraîchissante.



Le rythme augmente car on s'est pas mal arrêté le matin et on sait que le chemin est encore long.
Arrivés sur le plateau volcanique, l'horizon s'ouvre sous un temps orageux et les pistes de pouzzolane très poussiéreuses font leur apparition.


Ce revêtement est hyper glissant, malgré nos pneus neufs (Tracker sur ma PR7 et Motoz Desert sur le 701), mais en ligne droite il y a moyen d'ouvrir en grand sur ces portions à perte de vue, c'est magnifique (au dessus du lac du Bouchet).


Les éoliennes ne sont pas là par hasard, un vent chaud continu fini de nous dessécher. Les camel-back se vident à vu d'oeil.


On contourne le Puy par le sud ouest jusqu'à Landos avant de remonter sur Le Monastier sur Gazeille.



Je me demande si "Gazeille" ne veut pas dire "caillasse" dans le jargon local tant elle est omniprésente dans le coin. En montant, en descendant, dans les gués, ça tabasse de partout!


Après s'être bien faits secouer, on s'accorde un bon Perrier (et pas pierrier!   ) citron en terrasse (bon faut quand même tenir le parasol à la main pour pas qu'il s'envole).

Les murs typiques altiligériens:



On emprunte ensuite une portion de la Transcévenole, une ligne de chemin de fer qui devait relier au début du 20 eme siècle, le Puy à Lalevade-d'Ardèche, mais qui n'a jamais été achevée.

Pause drone sur le viaduc de Recoumène, mais malheureusement il n'a jamais voulu fonctionner (pas d'image).

90 m de haut sans rambarde, faut pas se sortir 

Le jour commence à décliner gentiment mais on est trop bien là, on enquille les pistes autour des Estables et du mont Mézenc



Petit détour par le magnifique village de Moudeyres avec ses maisons en pierre au toit de chaume.



Il va falloir songer à trouver un coin de bivouac.



C'est l'heure de la traite, faut patienter comme au feu rouge 



Joli coin en altitude, mais trop frais et venteux pour y dormir...



On pousse plus loin jusqu'au lac de Saint front, dans une petite cuvette, qui devrait être parfait pour passer la nuit.
Il est 20h quand on se pose après 11h de moto et 285 km à 80% off. Ca commence fort!

Bon, ne faites pas trop gaffe aux bricolages de la husky... y'en aura souvent, c'est pas la plus fiable des 701   (là c'était un fusible cramé, la tablette ne chargeait plus)

belle ballade!!

On a prévu un bivouac très light vu la saison et la météo annoncée, c'est à dire petit duvet et sur-sac. A la belle étoile donc.
Sauf que la météo n'est pas toujours infaillible et vers 3h du mat on est réveillés par une petite pluie qui devient vite insistante 

Je me lève pour voir aux alentours si il n'y a pas un petit bout de toit qui dépasse, mais rien... jusqu'à ce que je vois deux barques retournée au bord de l'eau. Ni une ni deux, j'attrape un bout de planche que je cale dessous. Je vais chercher David pour lui proposer la 2 eme et on passe le reste de la nuit comme des rois, sur une tapis de feuilles morte bien moelleux et au sec! 





On attaque le deuxième jour par du petit sentier bien caillouteux qui nous indique l'approche de l'Ardèche.


Et au détour d'un petit col, on y est.





Le paysage change d'un coup: voici les Cévennes.



La trace devient un peu paumatoire sur les crêtes....



Il est encore tôt et il fait déjà bien chaud, c'est le Sud!
On profite du petit marché de Saint Martin de Valamas pour pendre un petit dèj et des provisions pour le midi.



Pour rejoindre la vallée du Rhône et quitter le massif central, on descend le long de l'Eyrieux par la Dolce Via. C'est aussi une ancienne voie de chemin de fer abandonnée depuis 1968 qui relie le Cheylard à la Voulte sur Rhône sur 50 km.


C'est assez joli mais pas des plus agréable car d'une part ça cogne dur sur la rocaille et surtout c'est assez ambigu comme situation pour les motos car la plupart des portions sont autorisées mais certaines ont des panneaux B0, ce qui oblige parfois à faire demi tour jusqu'à un pont pour contourner par la route principale qui est en général sur l'autre rive... Et puis en cette période il ya forcement beaucoup de cyclistes ce qui oblige à rouler au pas et qui ne nous voient pas forcement d'un bon oeil. Donc ce n'est pas un coin où je repasserai à moto.

Midi approche, on est entrain de cuire et on aimerait bien se poser au bord de l'eau tant qu'à faire. Les accès sont rares, escarpés et fréquentés, mais avec un peu de flair (merci la carte sur la tablette) on trouve le spot parfait. C'est là que t'apprécies vraiment la baignade.

Après cette pause bienvenue, le David nous en fait encore une... Il aime bien laisser le contact à l’arrêt pour que sa tablette se charge, sauf que là, la moto ne démarre plus. Batterie à plat. Et comme c'est une moderne avec pompe à essence boitier électronique etc elle ne veut même pas démarrer à la poussette. Ca tombe bien, il fait plus de 35°C !
On attache les sangles à ma moto et en le tirant en 3 eme sur le goudron ça fini par craquer. On peut enfin sortir de ces gorges et déboucher sur la Voulte sur Rhône.



La traversée de la vallée est moins intéressante, d'ailleurs on trace par la route pour retrouver au plus vite le relief du Vercors. Sauf que la trace fait un détour pour grimper sur le plateau puis redescendre vers Châtillon en Diois. Je suis très perplexe sur le fait de trouver des chemins autorisés là haut et comme le ciel devient menaçant, on coupe direct vers Châtillon pour prendre les pistes en dehors du plateau. Mais c'est guère mieux, on jardine un peu car les traces ne sont pas très fidèles à la carte et on fini toujours par tomber sur les panneaux d'interdiction quand on se rapproche des sommets... On perd pas mal de temps à faire des demi tours mais les paysages sont beaux et on est seuls au monde ici.





Il est déjà tard quand on trouve une issue par un col qui nous ramène sur la trace au niveau du Col de Cabré. On s'y arrête pour manger à l'auberge car avec tout ça on a pas pensé à ravitailler et tout est fermé à 20h. Le temps du repas, les nuages montent et le tonnerre se fait entendre. Il y a une chambre dispo, ça tombe bien, on a notre compte (265 km) et pas du tout motivés pour reprendre les motos dans le noir pour trouver un bivouac sous l'orage.

Au petit matin, le soleil est revenu. On repart face à lui direction Gap.



La campagne dromoise est bien agréable la matin à la fraîche.



Pour passer Gap on emprunte une portion de route, c'est l'occasion d'une pause café dans un village des hautes alpes.


On reprend ensuite de la hauteur par les chemins afin de surplomber le lac de Serre Ponçon.




Après l'avoir traversé, on le contourne au Sud pour emmancher la vallée de l'Ubaye qui mène à Barcelonnette via une nouvelle voie de chemin de fer délaissée.

A la sortie d'un tunnel on tombe sur une petite passerelle, en dessous le grand vide:



Mais pour passer, c'est juste!! Pas plus de 2 mm de chaque coté du guidon.

Bravo pour le CR et les photos toujours bien cadrées. 

Ils ont beau nous mettre des B0 partout, il reste encore de belles balades, seul au monde !!!

salut tt le monde  

merci à toi Vincent pour ce CR dont la suite de notre première journée.. je crois peut-être encore à venir la fin de vos aventures..? en tout cas tjrs un plaisir de lire le récit agrémenté de photos qui font rêver..

tu as bien expliquer ma reprise sur les chemins et force de constater qu'il faut la forme pour enrouler sur nos chemins, effectivement un peu con au moment où je décide que j'ai ma dose au bout d'environ 4h (car sur la fin c'est la moto qui m'entraine plus que moi qui peut encore la contrôler), que ce fut 500m de trop avec cette chute où je suis mal tombé..

en tout cas j'étais très content de cette virée avec vous et vos motos, je vais pas trop commenter  car j'écris d'un doigt main gauche pas simple..

juste pour dire que j'avais envie d'un DRZ depuis longtemps mais pas sympa avec moi ;-) non bien sûr c'est plutôt à cause d'un sérieux manque de pratique (5 ans) et de condition physique.. je me laisse un peu de temps pour réfléchir à la suite (entre autre parce que mes divers pépins cette année pénalise pas mal autour de moi - à la maison, ma copine, le boulot...) je vois qu'ursustenerix roule en himalayan.. pas impossible que je revende le DRZ pour cette bécane..

Encore merci virolover et david pour le bout de chemin et pour le partage de votre aventure ! le bivouac sous barque est top ;-)
A+

Belle balade

Bon rétablissement

Suite à un bon casse dalle dans Barcelonette, on reprend vite de la hauteur pour éviter le fond de vallée et profiter du panorama au Sud vers la Cayolle et la Bonnette.





Voilà enfin le début de la piste du Parpaillon. Ca monte pendant un moment dans les sapins puis la végétation s'efface pour laisser place à un paysage très minéral. On débouche dans cette superbe vallée suspendue où d'un coup se concentrent pas mal de motos et 4x4 alors qu'on a croisé personne dans les chemins jusque là. On voit que c'est l'un des spots connus des Alpes!



Pas de quoi bouchonner non plus, la montée se fait sans encombre, c'est assez pierreux mais pas trop cassant non plus. On peut enquiller à bon rythme tant que les bras suivent.

Au sommet on profite 10 min de la vue et de l'air frais.








Passage dans le tunnel/frigo à la lueur des feux, cette année il n'y a ni glace ni neige, juste de l'eau.
Le paysage de l'autre coté (nord) n'a rien à envier. On redescend en roue libre pour écouter les sifflets des marmottes.





La liaison jusqu'à Briançon puis Mongenèvre se fera par la route car pas de piste identifiée (que des sentiers de randonnée) pour finir de traverser le massif et pour reposer un peu nos carcasses lasses après cette journée de 290 km encore.

Le soir c'est retrouvailles avec les deux autres riders autour d'une bonne tartiflette .
Demain direction l'Italie!

willix a écrit:

salut tt le monde  

merci à toi Vincent pour ce CR dont la suite de notre première journée.. je crois peut-être encore à venir la fin de vos aventures..? en tout cas tjrs un plaisir de lire le récit agrémenté de photos qui font rêver..

tu as bien expliquer ma reprise sur les chemins et force de constater qu'il faut la forme pour enrouler sur nos chemins, effectivement un peu con au moment où je décide que j'ai ma dose au bout d'environ 4h (car sur la fin c'est la moto qui m'entraine plus que moi qui peut encore la contrôler), que ce fut 500m de trop avec cette chute où je suis mal tombé..

en tout cas j'étais très content de cette virée avec vous et vos motos, je vais pas trop commenter  car j'écris d'un doigt main gauche pas simple..

juste pour dire que j'avais envie d'un DRZ depuis longtemps mais pas sympa avec moi ;-) non bien sûr c'est plutôt à cause d'un sérieux manque de pratique (5 ans) et de condition physique.. je me laisse un peu de temps pour réfléchir à la suite (entre autre parce que mes divers pépins cette année pénalise pas mal autour de moi - à la maison, ma copine, le boulot...) je vois qu'ursustenerix roule en himalayan.. pas impossible que je revende le DRZ pour cette bécane..

Encore merci virolover et david pour le bout de chemin et pour le partage de votre aventure ! le bivouac sous barque est top ;-)
A+

Hello Willix 

Je confirme tes commentaires sur l'excellent CR de tes copains  et affirme , que ,dans ces conditions, il faut de fait ,bien connaître ses limites et savoir renoncer , à moins d'avoir un problème avec son ( égo ) 
Auquel cas , là ce sera plus difficile de trouver la bonne solution .

Sinon ,j'ai la même machine que toi un DRZ 400 s et à chaque sortie ( Offroad ) je me réjouis tous les jours de l'acquisition de cette machine .
Cependant , je ne mesure que 1.75 m , et , depuis que j'ai mis le gros réservoir , ça m'a rehaussé la selle d'au moins 3 cms , et là ,ça devient carrément ( speed ! ) 
Bref !les pieds touchent à peine le sol , seulement la pointe , alors t'imagines même pas la galère , dans les passages lents et techniques .....Pas toujours simple .
Mais à côté de ça , une vraie chèvre , elle passe partout , sobre , efficace , fiable , un peu dure de selle , mais je lui pardonne ...tellement d'autres qualités viennent 
gommer ses petits inconvénients .. .

Bonne continuation à toi , et réfléchis bien avant de la vendre , j'en connais beaucoup ,qui après coup , ont regretté ! 

Bon début de semaine
Z

Zoom33 a écrit:

Bonne continuation à toi , et réfléchis bien avant de la vendre , j'en connais beaucoup ,qui après coup , ont regretté ! 

Surtout pour une RE, encore plus lourde et dont la partie cycle n'est pas aussi performante!
(Re)mets toi gentiment en route, et tu pourras suivre tes copains de route sans soucis avec.

Super retour les gars, ça fait rêver ! Pas certain d'avoir le niveau technique adapté pour rouler plus de 200km sans me trouver dans le rouge comme vous par contre !!! 

Et une pensée pour willix, je compatis. Il y a un âge (pivot ? !) auquel la blessure est plus mal vécue, une sensation que le temps perdu à la convalescence paraît plus important qu'à 20 ans. 
Quoiqu'il en soit, willix je souhaite un prompt rétablissement, et un retour à la moto prudent, avec des difficultés graduelles, tant en durée qu'en technique. 

En DRZ non de dieu !!!!!! (pas concerné j'ai de grandes jambes mais un abaissement de la moto sera certainement plus bénéfique en terme de sécurité que de rouler en RE !)

Bonjour, super ballade, étant du Puy-en-Velay et ayant déjà partagé ma région avec quelques membres du groupe ( avec des motards belges !!!, excellent souvenirs d'ailleurs ! ), j'ai particulièrement apprécié le passage sur le viaduc du la Recoumène et la traversée du parc du Mezinc !!! ( chauvin hein   )

Merci pour ce retour !!

Olive 

Merci pour ce CR

Cela nous rappelle surtout en ces temps troublés que l'on peut se faire de super virées par chez nous ...

Tout à fait, Xantios, on a parfois tendance à ne rêver que de lointain.
L'aventure commence au coin de la rue, disent certains. La preuve

xantios a écrit:

Merci pour ce CR  

Cela nous rappelle surtout en ces temps troublés que l'on peut se faire de super virées par chez nous ...

A trop se focaliser sur des rêves inaccessibles, on en oublie hélas le bonheur à portée de mains.

.

Samedi matin nous sommes donc réunis:
David: 701
Xav: 790 R
Aurel: 990
Vincent: PR7

On quitte Montgenèvre pour passer la frontière à Clavière, 500 m plus loin et descendre jusqu'à Sestrières, départ de la traversée du parc du grand bosco de salbertrand.



Ciel bleu, température idéale, pas un chat car il est encore tôt.





David notre GO, a choisi ce jour en particulier car la circulation est règlementée et au départ de la piste on essaye de déchiffrer le panneau écrit qu'en italien: "interdit sauf autorsations bla bla bla et le mercredi et Samedi..."  
Bon ok les jours correspondent c'est parti!



On ne croise personne pendant un long moment, jusqu'à être sur les crêtes avec de superbes panorama à 360°



Puis arrivent les vaches, qu'on laisse passer tranquillement. Mais pas de berger avec elles!



Et vers le col de l'Assietta commencent à arriver des randonneurs. Certains répondent cordialement à nos saluts mais d'autres baragouinent je ne sais quoi, mais n'ont pas l'air très contents...





Toujours en roue libre en silence dans les parties descendantes, on perçoit mieux les remarques des piétons et les réflections sont de plus en plus nombreuses   On se concerte et on ne comprend pas bien se qu'il se passe (personne ne parle italien), mais commence à se douter qu'il y a un truc qui cloche.



Pas de manque! arrivés au bout, le gardien du parc est là pour nous accueillir (ou nous cueillir!) avec son petit panneau rouge.
Bon ben les jours ont du changer (David est déjà venu par le passé) et on a interprété le panneau à l'envers!   
C'est autorisé tous les jours aux moteurs SAUF les Mercredi et Samedi!!

Pff et dire qu'on est venu là exprès ce jour là alors qu'on avait le choix...



Le type sera plutot sympa, après lui avoir expliqué la situation grotesque, il nous prend chacun notre tour un par un pour nous expliquer. Et au lieu des 122€ par personne il nous met "seulement" un stationnement hors du chemin, à 50€ chacun. On est tous assez dégoûtés sur le coup mais 10 min plus tard après une bière à la buvette de l'alpage on en rigole déjà, ça fera un souvenir à rapporter à la maison 



On termine la montée par la route minuscule jusqu'au col de Finestre pour une petit casse croute.

Salut

Super CR !

Côté Parpaillon il y a pas mal de pistes plus ou moins faciles qui débouchent 2km avant MontDauphin mais ça rallonge énormément.

Je suis curieux de savoir où se trouve cette magnifique passerelle !

Pour L'Assieta faut quand même le faire, c'est écrit partout et en plusieurs langues que c'est interdit les mercredi et samedi de 9 à 17h00 

Vous avez eu du bol de tomber sur un garde sympa.

Bon rétablissement au blessé.

@+

Gioberto a écrit:

Je suis curieux de savoir où se trouve cette magnifique passerelle !

Pour L'Assieta faut quand même le faire, c'est écrit partout et en plusieurs langues que c'est interdit les mercredi et samedi de 9 à 17h00 

Vous avez eu du bol de tomber sur un garde sympa.

Bon rétablissement au blessé.

@+

La passerelle c'est là

Ben non c'est pas marqué partout en toutes les langues si je vous le dis!
Coté Sestrières y a un panneau en Italien seulement et ça change tous les 4 matins apparement, d'ailleurs en allant voir sur google street map, je vois qu'il a déjà changé (il est sur fond blanc maintenant): https://www.google.com/maps/@44.9653081,6.8823852,3a,29.9y,310.85h,78.31t/data=!3m6!1e1!3m4!1sAYOc74nzkoKE93y3FIuXkQ!2e0!7i13312!8i6656!5m1!1e4?hl=fr

Je faisais confiance à notre "guide" donc j'ai pas vérifié personnellement avant de partir mais je me renseignerai mieux la prochaine fois.

ah, je me doutais bien d'une suite de récit ! quelle régalade de vous voir, comme l'on dit les autres : merci pour ce partage qui nous montrent des "adventures" pas si loin !
que de belles photos d'un coin que je ne connais pas, pourtant à nos portes...
merci aussi à tous pour vos messages de soutiens au blessé ;-)
A + tard pour d'autres commentaires, encore merci Vincent, David et autres riders pour nous raconter tout ça :-) merci à ceux qui complètent ces expériences ! à bientôt

Merci pour la passerelle 

Avant d'aller refaire L'Assieta je n'ai eu aucun mal à trouver les jours interdits à la circulation, sur FB ou autre, e plus on a vu pas mal de panneaux sur et avznt la piste mais vous avez du les zapper c'est pas de ta faute mais celle du "guide'

willix a écrit:

ah, je me doutais bien d'une suite de récit ! quelle régalade de vous voir, comme l'on dit les autres : merci pour ce partage qui nous montrent des "adventures" pas si loin !
que de belles photos d'un coin que je ne connais pas, pourtant à nos portes...
merci aussi à tous pour vos messages de soutiens au blessé ;-)
A + tard pour d'autres commentaires, encore merci Vincent, David et autres riders pour nous raconter tout ça :-) merci à ceux qui complètent ces expériences ! à bientôt

Et il en reste! t'inquiete je le dirai quand ce sera la fin ;)

Gioberto a écrit:

Merci pour la passerelle 

Avant d'aller refaire L'Assieta je n'ai eu aucun mal à trouver les jours interdits à la circulation, sur FB ou autre, e plus on a vu pas mal de panneaux sur et avant la piste mais vous avez du les zapper c'est pas de ta faute mais celle du "guide'

Ben ça dépend par où tu l'attaque à mon avis... là c'était à la sortie de Sestrières, y'en avait qu'un à priori. Bref, on aurait du vérifier.