CR: 6 jours offroad entre Auvergne/Vercors/Alpes/Italie

On attaque la looongue descente sur Suza, toujours en roue libre, l'occasion de doubler des Allemands qui descendent au moteur en mettant des coups de gaz, tout va bien... Quand le bitume reprend, il y a une portion impressionnante dans les bois avec pas moins de 30 lacets hyper serrés qui s'enchainent!

Dans la vallée on revient vers l'Ouest par la route vers Bardonnechia pour gravir le mont Jafferau. Sur la montée il y a plusieurs pistes de part et d'autres qui mènent au Fort Foens:



D' où on a une belle vue en contre plongée sur le Jafferau





Et de l'autre coté, à ces belles cavités immenses dans le calcaire dans lesquelles est creusé un long tunnel en courbe que l'on a emprunter en A/R pour le fun.










On reprend la montée vers le sommet, qui se fait sans encombre sur une piste caillouteuse et bien poussiéreuse mais plutôt roulante. Une fois sur la crête on la suit pendant un bon moment avant d'arriver au fort Jafferau et la vue de part et d'autre est sublime, entre les pics enneigés au loin et les vallées isolées alentour.







La partie sommitale est plus inclinée et comporte des lacets. Voilà nous y sommes, 2800 m !





Bardonecchia dans le trou



La redescente coté Bardonecchia est nettement plus raide et les 1000 m de dénivelé négatif en moins de 5 km auront raison de mon frein arrière (mes plaquettes avant était presque mortes donc je voulais les épargner), il a eu trop chaud... Je fini la route avec le moteur cette fois pour profiter de son frein et laisser refroidir l'arrière.

On a prévu de passer la nuit (et la suivante) dans un hotel ici sauf que quand on se pointe sur les coups de 17h30 après presque 200 bornes de roulage, mauvaise nouvelle... La réservation a merdé! Bon, heureusement que l'on est pas arrivés trop tard, on se met à chercher autre chose mais tout est blindé en ce 15 Aout férié ici aussi. Au bout d'une heure on trouve un truc dispo pour 4 mais apres Modane, de l'autre coté de la frontière! On est repartis pour 40 bornes, en passant par le tunnel du Fréjus (+ 40 balles l'A/R, merci!).

On se pose en terrasse soulagés et tout de même ravis de cette superbe journée.

Hello Virolove 

Merci à toi et ton " poto" de voyage pour cet excellent CR et les photos 
Juste une ou deux petites questions si tu le permets 
1/ Vous suivez une trace ou c'est sur votre carte !
2/Quel type de pneus avez-vous 

Merci pour la suite a venir de votre CR  
Bonne journée et bonne route

Z  

Z

Zoom33 a écrit:

Hello Virolove 

Merci à toi et ton " poto" de voyage pour cet excellent CR et les photos 
Juste une ou deux petites questions si tu le permets 
1/ Vous suivez une trace ou c'est sur votre carte !
2/Quel type de pneus avez-vous 

Merci pour la suite a venir de votre CR  
Bonne journée et bonne route

Z  

Z

Biensur.
1) oui on avait tracé notre itinéraire à l'avance et on le suit avec une tablette.
2) On a des pneus 90% TT (Michelin Tracker pour moi et Motoz tractionator desert pour les autres), ils prennent un peu cher sur le bitume mais au moins t'es tranquille en TT vu que c'est ce qu'on fait au maximum.
Mes trackers ont fait 2000 km dont 3/4 de TT et le reste d'arsouille sur route de montagne. L'arrière est mort et l'avant à 50%. J'ai étudié la concurrence mais j'ai finalement re commandé les même car à 100€ le train (Dafy) c'est un bon deal je trouve.

@ViroloveR a écrit:

Biensur.
1) oui on avait tracé notre itinéraire à l'avance et on le suit avec une tablette.
2) On a des pneus 90% TT (Michelin Tracker pour moi et Motoz tractionator desert pour les autres), ils prennent un peu cher sur le bitume mais au moins t'es tranquille en TT vu que c'est ce qu'on fait au maximum.
Mes trackers ont fait 2000 km dont 3/4 de TT et le reste d'arsouille sur route de montagne. L'arrière est mort et l'avant à 50%. J'ai étudié la concurrence mais j'ai finalement re commandé les même car à 100€ le train (Dafy) c'est un bon deal je trouve.

Hello Virolove

Merci pour ton rapide retour et tes excellentes infos !
Pour l'instant ,quelle a été votre partie la plus galère ??
Et quels pièges seraient a éviter !!

A+++
Z

Un super CR, merci pour le partage!

Zoom33 a écrit:

Merci pour ton rapide retour et tes excellentes infos !
Pour l'instant ,quelle a été votre partie la plus galère ??
Et quels pièges seraient a éviter !!

"Pour l'instant" ?  Lol, on est rentrés depuis 10 jours hein, j'écris le CR à posteriori en plusieurs fois, ça donne peut être l'impression d'un live mais pas le temps de le faire en live 

Pas beaucoup de galères, hormis la piste "cyclable" entre le Cheylar et la vallée du Rhone comme expliqué dans le récit.

Sinon techniquement il y a des coins avec des difficultés très ponctuelles genre:
- la grande descente en haute loire avec des grosses pierres (mouillées en plus quand on est passés)
- quelques montées avec des pierres roulantes
- un gué assez pierreux vers le monastier 43 (photo)
- et sur le retour deux ou trois grimpettes
- un petit bourbier au fond d'une cuvette

Mais ce sont des choses qu'on peut trouver à peu près partout et qui sont quasi impossible à prévoir ou localiser car faudrait entrer trop dans le détail de la trace et de toute façon ça ne se voit pas sur une carte ou alors il faut exclure tout chemin qui n'est pas une piste (double pointillé sur IGN).
Et c'est aussi assez subjectif en fonction de la moto et des capacités du pilote. Sans vouloir me vanter (ou la PR7) et juste pour illustrer,
tous les points cités au dessus ont été simplement des passages "fun" pour moi, sans poser un pied (passé enduriste + moto légère), alors qu'il a été galère pour certains, que ce soit en DRZ ou en 790 (par ex il serait resté tanké dans le bourbier si on avait pas été deux). 
Dans la plupart des cas, on peut faire demi tour et contourner assez facilement grâces aux outils de navigation qu'on a maintenant.

Conseil pour celui qui appréhende de tomber sur des coins trop ardus:
- Tracer sur une carte IGN ou OpenCycleMap sur laquelle il ya les courbes de niveau (pour moi c'est indispensable) et éviter les portions avec beaucoup de dénivelé (quitte à faire un détour).
- Commencer par des pistes uniquement (double pointillés) et ajouter petit à petit quelques passages par des chemins (trait continu simple) histoire de tester et de se jauger progressivement, car sur ces chemins il y a plus de probabilité de tomber sur des os.
- Rouler à deux (ou plus) autant que possible, c'est toujours plus simple pour se sortir d'affaire et ça donne confiance pour se challenger soi même pour progresser.

hello Virolove 

Merci beaucoup pour toutes ces précisions , qui de fait confirment l'excellente performance de votre périple .

Il est toujours préférable d'avoir le retour d'un tracé vécu , plutôt que ,d'un, a découvrir .....
Genre ,si si , tu peu y aller ..... Oui mais une fois sur place , bjr la galère !

Bonne continuation 
A++++

Z 

merci pour le partage, tu m'a fait passer un bon moment lecture et photo, belle périple 

aussi je suis admiratif de comment vous avez dormi sur les feuilles , je ne peux sans une tente 

Nickel ce CR  , les fameux panneaux rital   me suis fait avoir il y a qques années mais comme j'étais en solo, le garde avait été conciliant en me faisant la morale quand même   en tout cas merci du partage.

Super le CR belles photos bravo

J'y étais mercredi. J'ai trouvé la descente sur Bardonnechia vraiment raide au point de me demander si je serais passé à la montée... C'est ce genre de passage qui te fait aimer les pneus TT. Je roule en DR, donc léger mais pas une moto d'enduro non plus.

J'ai fais un petit film vraiment brut de décoffrage, avec une GoPro 4 qu'on m'a donné, montage à l'arrache mais j'ai pas le droit de mettre le lien, je suis trop nouveau.

 Je suppose que vous arriviez du Colle Del Finestre pour les lacets dans les bois ? J'ai la chance de pouvoir faire ça en partant à 13 heures de la maison et être de retour pour l'apéro à 19h00...

Merci à tous.

Ah ben on est passés chez toi Jean. Pour revenir crécher à Orelle, faute de dispo à Bardonnecchia.

Le lendemain on a refait le Jafferau en montant depuis Bardonnecchia, en effet c'est un peu raide, mais rien d'insurmontable car c'est de la piste facile, c'est juste les bras du pilote qui peuvent limiter si tu es en mode "attaque". Au bout de 10 min tu t'arrêtes "pour prendre une photo" 

5 eme et avant dernier jour:

Petit bout de route pour revenir en Italie par le Fréjus et direction le cul de sac de Rochemolles, où la piste du col du Sommeiller commence (celle de la Stella Alpina). Au premier lac, on découvre un beau spot de bivouac mais très prisé à cette période, on se croirait au camping!
Faut dire que ça donne envie de rester un moment.







Deuxième spot bivouac, presque aussi peuplé, on ne traine pas. C'est à partir de là que la piste est payante, 5 balles, c'est pour la bonne cause...



On part en se tirant la bourre gentiment avec David, mais la piste devient vite cassante et on rend les armes au bout de 5 min en relâchant un peu la poignée droite car les bras ne suivent plus! 

Presque toute la neige à fondu et on arrive au col sur le sec. 3000 m!



Contemplation, amusement (un mec est là en 650 XR supermot   ) et retour sur nos pas, enfin nos traces de pneus, sans moteur.



Sisi, le mec est monté jusqu'en haut en short et en Vespa avec ses roues de 2 pouces et demi!   chapeau.



Ce n'est pas frustrant de faire un aller retour car le panorama est toujours différent. On devrait d'ailleurs se retourner plus souvent en roulant.









Une petite pizza/pasta/biera c'est la moindre des choses non?

Superbe les photos!!

Pour la digestion, rien de tel qu'un "petite" grimpette! 1500 m de dénivelé (velu) d'une traite pour remonter au sommet du Jafferau.
Dans ce sens, ce ne sont plus les freins qui chauffent mais le bonhomme.

Les quelques nuages qui moutonnent donnent une ambiance encore plus aérienne là haut.





On retraverse la crête, puis le tunnel visité la veille afin d'atterrir sur la route dans la vallée que l'on suit jusqu'à Susa.
De là, nous remontons par une route de col pour explorer une nouvelle piste au dessus de Montcenis.
Dernière pause au bord de la route avant d'attaquer mais au moment de repartir, c'est la loose... 
Le 701 ne démarre plus. Ou plutôt, il démarre mais dès que David enclenche la première, le moteur se coupe.
Peu de doute... ça doit être ce foutu capteur de béquille. On commence à tout vérifier puis démonter, dénuder, tester tous les combinaisons de shuntage possible mais rien n'y fait.
Au bout de 45 min et plusieurs coups de fils et recherches en ligne, on se rend à l'évidence: avec ce fichu capteur hi-tech à génération d'impulsion, on ne pourra pas dépanner sur place 
On se dit qu'il sera préférable d'appeler l'assistance coté français qu'italien donc on s'organise pour remorquer la moto au moins jusqu'à la frontière qui doit être à seulement quelques kilomètres au dessus.
On fixe une sangle au cul de la dépanneuse 990, et David coince l'autre bout sur son cale pied gauche avec un demi tour mort sous son pied de façon à avoir suffisamment de grip pour tracter et de pouvoir lâcher à tout moment si ça part en couille (très dangereux d'attacher en fixe avec les virages). Moi je reste à 200 m derrière pour faire signe aux voitures qui vont doubler.
Au bout de kilomètres sans trop de difficultés, on arrive face à ça:   
Les lacets du col du Mont Cenis. Là ça va se corser...



Dans chaque épingle, impossible aux deux motos de prendre le virage à la suite en restant reliées. Après les deux premières, ils prennent le coup de main en prenant suffisamment d'élan avant l'épingle pour la passer en lâchant la sangle, puis il faut s'arrêter pour raccrocher et repartir. C'est long mais ça fonctionne et on arrive au sommet sous les yeux..... des gendarmes qui surveillent le col. 



Le seul truc qu'ils trouvent à faire c'est d'inspecter nos plaques d'immat et faire des remarques sur leur inclinaison et leur état de propreté mais étonnamment, ils nous laissent repartir en tractant sans même en parler.



Le passage au dessus du lac est plus droit, David prend la sangle à la main gauche, c'est plus pratique pour gérer le mou, mais ça fait les bras!
On fait quand même une petite pause pour admirer ce lac immense. A demi couvert de nuage on se croirait en Ecosse.







On est en France, mais encore à 60 km de l'appart qu'on a pris pour deux nuits. Le profil est descendant maintenant, alors on décide de rentrer tranquillement se poser et d'appeler l'assistance le lendemain matin.

Problème, il y a pas mal de bleds à traverser sur notre route. Et en tractant avec la sangle c'est vraiment pas le top pour les carrefours et pas discret vis à vis de la maréchaussée.
Changement de tactique, on échange de monture avec David et la PR7 se mue en bulldozer. Avec sa jambe droite tendue (il est plus balaise que moi), il cale son pied sur les supports de bagage du 701 et me pousse. Ainsi c'est plus flexible, il me lâche sur l'élan pour les intersection et les courbes serrées et me reprend en douceur juste après. Je ne suis pas très serein au départ mais on s'accorde assez rapidement et on finira les 50 bornes restantes comme ça à allure normale (80/90) jusqu'à Orelle.

Soulagés, on débriefera autour d'une bonne pinte avec le regret de n'avoir pu faire cette piste inédite (pour nous) mais en relativisant du fait que cette panne soit arrivée le dernier jour. Demain on se séparera: David restera là pour se faire dépanner, Aurélien ira rouler seul dans le coin avec la 990 (il ira faire cette fameuse piste) et Xav et moi devons rentrer sur clermont dans la journée...

A suivre: dernier jour.

Quand y en a plus, y en a encore
Pour tracter, en général (si tant est que ça arrive souvent...), je prend la corde/ sangle sur un tube de fourche ou sur la colonne de direction.
Plus facile à suivre, je trouve.

Salut ,avant de shunter ce put..n de capteur de béquille, avez vous essayez de le repositionner ? Ca m'est arrivé la semaine dernière dans les gorges de la Sioule et ok en le repositionnant .Ouf j'étais seul

biensur... mais il était bien mort

Attention: Dernier épisode! 

Lundi, retour maison.
Débout 6h30, la journée va être longue...

On décolle tôt avec Xav, 7h30 sur les motos car depuis presque la frontière italienne par la route (sans autoroute) on a au moins 410 km à faire en 7h d'après Google.

Mais plutôt que de se taper que du bitume, je lui propose de tester la trace offroad que j'avais préparée pour l'aller mais que je n'ai pas suivi puisque je suis parti avec David plus au Sud.
Elle relie Grenoble à Clermont presque tout droit par les chemins en passant par le Nord du Vercors, le massif du Pilat puis celui du Forez.

On commence par de la route quasi inévitable puisqu'on est au fond de la vallée de l'Arc et que toutes les pistes sont interdites dès qu'on grimpe vers les sommets. Donc pour éviter les grands axes on emprunte le col du Glandon et le lac de Grand'maison pour rallier Grenoble.



Suite à la pluie nocturne, le bitume est humide et glissant et le fond de l'air bien frais à cette heure matinale.
Xav est relax avec le traction contrôle, alors que je serre un peu plus les fesses en sortie de virage.



Au moins on est pas emmerdés par les touristes!

Un petit rayon de soleil pour nous réchauffer en admirant les alentours, le col de la croix de fer est tout proche, mais pas sur notre chemin.







La descente sur Grenoble est longue et assez monotone sous ce ciel grisonnant. Pause café, essence et courses rapides pour le casse croûte du midi.
La traversée de l'agglomération par les voies rapides et échangeurs encombrés est un supplice pour nous et nos montures avides de grands espaces sauvages. On trace en fermant les yeux pour monter au plus vite sur le plateau du Vercors, mais pas pour longtemps vu qu'on est à l’extrême nord où il est très étroit.

C'est en bordure de la vallée du Rhône, après de superbes petites routes de crête que l'on retrouve enfin les pistes au niveau de la limite Isère/Drome. Il doit déjà être dans les 11h.



Je ne me suis pas trop rendu compte qu'il avait plus ici aussi pas longtemps avant que l'on passe et je me fais surprendre par un manque d'attention (la fatigue commencerait-elle à se pointer?) dans un chemin tout bête avec deux petites ornières. J'enroulais tranquille en 3 eme et en voulant passer de gauche à droite, mon pneu arrière qui arrive au bout de sa vie n'est pas du même avis et reste à gauche en glissant le long de la butte centrale. Résultat, la moto est en travers et l'avant grimpe dans le talus qui borde la piste. Pas le temps de réagir que je m'étale sur le flanc gauche, le cul par terre et la botte gauche sous la moto...

Première vraie gamelle, cligno avant et un bout de support de la bulle cassés, les crash bar ont fait leur job et sont tordus/décalés vers la droite (radiateur indemne). Le pare main aussi puisque le levier d'embrayage est juste un peu tordu. Rien de méchant, c'est reparti.

Des pistes/bourbiers asséchés (heureusement qu'il ne pleut pas) se perdent dans la foret mais on fait confiance à la trace et elle nous amène au point de bivouac que j'avais repéré, au bord de ce petit lac. Ce sera parfait pour le pique nique!



Pas de temps de siester, 
La traversée du fleuve à Andance nous ouvre les portes de l'Ardèche



Les filtres à air respirent. Jusqu'à ce soir, on ne croisera quasi plus personne en dehors des (rares) villages.



L'Ardèche laisse vite place à la Loire, qui est un paradis pour enduriste... Peu fréquenté, des chemins et du relief à profusion, ici on n’appréhende pas une seconde de tomber sur un panneau d'interdiction et on est bien content quand au bout de 1h de roulage on tombe enfin sur un bled avec un bar ouvert!



Même si les guêpes se sont donné rencart pour nous harceler, elle fait du bien celle ci!



Parmi tous ces chemins on tombe inévitablement sur des passages un peu chauds. Une grimpette avec de grosses pierres roulantes par ci, une cuvette avec un ruisseau/bourbier au fond par là... Celui-ci nous vaudra une belle suée pour sortir le 790 enfoncé jusqu'au moyeu. Bref, à deux c'est quand même mieux.

Le coeur du Pilat avec en fond les crêtes du Forez, notre prochaine étape.



Le Forez ressemble pas mal, avec un peu plus de pistes forestières, pas plus mal pour les bonhommes qui commencent à taper dans les réserves après presque 10h en selle...

Ce n'est pas pour autant qu'on ne tente pas quelques "coupes" opportunistes comme ici le long de ce ruisseau. 



Mais parfois ça ne passe pas, et le Xav fini dans l'eau, ça rafraîchi 



Il est 18h30 quand on arrive à Ambert (63). Il reste 75 km et il faut qu'on soit à la maison sans trop tarder. On décide donc de quitter la trace ici pour finir par la route (col des fourches, saint Dier...). L'orange de Xav est pressée et l'AJP à tétines lutte un peu pour tenir la cadence du bi sur ces départementales bien roulantes (jusqu'à 110 ça va   ) Je lui fais coucou dans le rétro et l'aventure se termine à Clermont à 19h45.

Bilan de la journée: 460 km, dont 250 de chemins, ça me suffira! 

Et pour le total du trip: 1660 km sur 6 jours dont 3/4 en off. Merci les potos, c'était un régal, vivement le prochain.

super recit avec des belles tofs....

Chouette, et visiblement, une bien belle trace!

J'aime bien l'anecdote du vespa (primavera il me semble). Peu importe la monture, le plaisir est au bout du chemin. 

Amateur de la marque, j'avais monté un px pour les virée sur terre avec pneus à tétines, prépa fourche et 210 malossi, ça envoyait du bois   

Merci les photos et le texte très frais, c'est un régal à lire après une journée de travail, vraiment !

Merci à tous de m'avoir lu et pour vos retours 

Merci pour la balade,
on oublie parfois que chez nous c'est (très) beau également !!!

A votre santé ! tu l'as mérité ta bière Vincent  ;-)
super récit et tjrs superbes photos, un plaisir de lecture plein de détails et d'humour

longues et bonne routes !