Objectif Bogomilie !!!

ursustenerix a écrit:

 Je n'ai plus qu'un petit nikon et quand les photos me plaisent, je les recadre

Tout pareil, il y a bien longtemps que je me contente d'un petit Nikon Coolpix qui est toujours à portée de mains.
Cette pratique m'a été évidente à l'époque ou plus jeune je partais en montagne avec mon attelage de malamutes.
La course au poids superflu était une priorité, maintenant que c'est la super T qui porte tout c'est moins important mais l'habitude est restée.
En tout cas les photos sont top et le récit très agréable. Vivement la suite….

Super balade, et mental !!
belle soirée pour vous et bravo aussi a miss Baikal pour la journée à 9 h ... En tant que petit bras je me limite à 8 h de pistes et je suis bien crevé .Avant c'était avant .
ah ces himmie on va farter avec .

Beau voyage et belles photos souvenir !

@ursus , j'arriverai jamais à avoir autant de pays dans ma signature ( j'en ai fait que 18 cet été  )

@ cetori : si tu en fais 18 chaque été, tu vas très vite me dépasser !!!
Ce n'est pas toi qui faisait des virées en arctique ?

Certains énumèrent toutes leurs motos pour provoquer le questionnement, moi je préfère les voyages et donc les pays déjà visités. Si je peux échanger sur ces destinations, je suis aux anges...

Merci pour vos retours, ça va me booster pour la suite ...

@ursus : c'est ça , un petit tour d'Europe en passant par Cap Nord

comme j'ai déjà fait le tour ibérique ,
maintenant que je suis à la retraite j'aimerai bien faire le"bosse fort" .
je m'instruit avec Bogomilie pour aller vers Istambul...

Tu as "Objectif caucase" et "Objectif Gagaouzie" pour te donner quelques idées supplémentaires sans parler des voyages d'anto34.

Si tu as des questions, ce sera avec plaisir !!!

Bon , je me suis remis au courant quant a ce voyage...je t'en veux , tu nous a donné envie d'y retourner et de creuser le sujet Balkans .On connait un peu , c'est une de nos routes pour aller en Roumanie, mais nous n'avions pas été sur de mini routes , si je peux dire .
On garde un très bon souvenir de Mostar, Tomislavgrad...Dès qu'on sort des grands axes, les Balkans sont surprenants !
Cet hiver..cartes et cogitation !!
Très sympa votre voyage , merci !!

J 9 Novi Pazar - Plav  170 kms

Le petit déjeuner, à la hauteur du repas d'hier soir, nous lance pour une journée à priori courte. Ca compensera celle de la veille. 
Nous remontons sur le plateau, bien décidés à passer au Monténégro rapidement. Dans une petite demie-heure, nous devrions y être.

 




Le dernier village traversé, ...



Nous retrouvons une piste caillouteuse. Où sont passées les autres véhicules, nous ne croisons personne. Au bout de dix minutes, nous décidons de revenir au village bien que la boussole de l'himmie indique plein ouest.



Arrêt devant un bar. Nous prenons deux boissons et demandons confirmation de notre route. "Illégal, illégal !!" et de joindre les deux mains comme si nous étions menottés. Ok, cette piste mène bien au Monténegro mais sans poste frontière. Je préfère ne pas tester l'accueil de l'autre côté.
Il déplie une carte sur une table, un client sort la sienne, je fais de même : aucune n'est identique. Avec un crayon, il dessine une nouvelle route qui rejoint un poste frontière, un vrai. Les deux breuvages deviennent des cadeaux. Puis il appelle son fils et lui demande de nous mener au départ à 15 kms de là.  La Golf rugit : nous tentons de la suivre mais à distance, le mazout n'est pas mon parfum préféré ...
L'hospitalité musulmane : priorité aux voyageurs et une bonne action chaque jour.



Très belle petite route, les indications se révèlent exactes et nous passons la frontière à Tutin.








Le camping du lac de Plav, encore désert en ce début d'après-midi, se remplit petit à petit : beaucoup de randonneurs européens ... et des français. Chut, ils n'ont pas vu nos plaques.
Petite lessive pendant que le voisin finit de faucher son champ. Quelques mosquitos tentent en vain de pénétrer dans la chambre. Nous sommes déjà loin dans nos rêves ...





Au bout du lac : l'Albanie et ses premières montagnes ...

Que c'est beau !!! 

J 10    Plav  - Shkoder    175 kms

Dès le passage de la frontière albanaise, la route redevient piste, pour bien nous faire comprendre ce qui nous attend pendant une semaine.  



Puis chaque petite montée se ponctue par un bunker ... et la descente par un pont mi-bois, mi-fer.






Puis un asphalte irréprochable nous incite à enrouler, mais quelques obstacles subsistent ...
Vaches, chevaux, chèvres et moutons partagent la route.









Fais pas l'andouille, il n'y a plus de pont  !!!



On atteint 39 °, le moment de remouiller le gilet, merveilleuse invention ...



Puis devant nous, se présente ce fameux col tant espéré. De la lignée des Stelvio, Transfagarasan ou autre transalpina...





Enfin, la descente vers la fournaise de Shkoder (41°).





Polonais, hollandais et allemands se sont regroupés dans un camping au bord du lac : 4x4 et camping-cars rivalisent d'ingéniosité pour emporter et caser du matériel hétéroclite : scooter, chien, kayak, belle-mère, pneu, tonneau de bière ... 

Le sol est souple mais je sors la dernière nouveauté du catalogue Tourapodeconfitur ...



Une couleuvre tasselée nous tient compagnie pendant le dressage de la tente. Je fais l'instruit maintenant, mais au début on n'en menait pas large. Merci la toile ...

Excellente cette suite !! 
Au fait, hier dans ma banlieue j'ai vu une Royal Hymalayan en roulage ; elle bien cette bestiole !

Merci Thierry !
Il y en avait pas mal sur les parkings du moto festival de Barcelonnette et une dizaine à l'essai au stand RE.
J'en ai même vu deux avec les stickers de leur prochain voyage sur les valises : St tropez - Bali !!! Sponsorisés par National Géographic.

Bon ben...la suite ?

J 11   150 kms
Shkoder - Theth - Shkoder

La contracture à l'omoplate de miss Baikal ne s'améliore pas. Elle décide sagement de se reposer au bord du lac : les installations l'y incitent et c'est seul que je pars à l'assaut de Theth (prononcer Fiéfi).



Deux polonais du camping en Dr et v strom me doublent.
La partie goudronnée, magnifique, monte régulièrement, traverse quelques villages déjà écrasés par la chaleur. Les versants à l'ombre procurent un semblant de fraîcheur.












Je les retrouve au col qui délimite la partie goudronnée du début de la piste. Trois tchèques, v strom et le couple en gs 650 nous rejoignent.  Deux ktm ont le ventre en l'air : histoire de chaînes. On sent une certaine fébrilité, on échange pour se rassurer : combien de kilomètres ? ça descend beaucoup ? ça passe en duo ? Comment est la suite pour finir la boucle ? Il semble que la piste soit très très mauvaise quelques kms après Theth.



C'est parti, on ne va pas trop se faire mal au crâne. Je connais mes limites (vite atteintes) et j'ai promis à miss Baikal d'être rentré à 18h max. Le soleil est déjà au zénith. Gooooooooooo!!!

J 11 suite  ...

C'est parti pour une descente mouvementée, zigzagant entre les Mercedes, les Twingo, les Dacia et quelques Golf d'un autre temps, sans oublier les minibus bondés d'albanais venus en balade dominicale près des sommets encore enneigés.
Ca commence par une portion plate mais aérienne. Le couple en gs se colle contre la paroi, je passe... 



La piste est bonne sans danger excepté ces satanées voitures qui ignorent notre existence même face à face. Je dois me jeter plusieurs fois sur le talus, la roue avant dérape, je sors la jambe et garde l'équilibre, la moto à 45°. Je vais devoir faire attention car sans crash bar, pédale de frein et sélecteur sont vulnérables. En plus, je n'ai pas encore trouvé l'astuce pour débrancher l'abs à l'arrière donc dans les descentes sur de la terre poussiéreuse et des galets instables, ça ne freine rien du tout.









Encore quelques albanais qui découvrent les joies du 4x4 au volant de vieux hdj ou d'un Galoper rouillé "poussez vous, c'est moi qui ai la plus grosse".  Et quand ils roulent dans le même sens, autant s'arrêter pour contempler le paysage plutôt qu'avaler des tonnes de poussière car il n'est pas question de tenter un dépassement, les changements de trajectoire brusques et soudains n'en donnent aucune envie.
Y reviendrai-je un jour ??? Alors cool, on arrête de râler et on admire.
J'avais passé l'hiver à regarder les vidéos  des motards se rendant à Theth, un rêve devenu rapidement un projet et là dans quelques centaines de mètres, cette brave himalayan allait trôner sur le pont 100 fois scruté.

 

Un pont : des plaques de béton, un parapet en ferraille bleue, tout plat, tout seul, sans âme et pourtant mes yeux sont humides : la poussière sans doute ...

Merci pour ces jolies photos
Après la lecture de cet agréable CR, malgré la pluie matinale, j'irai bien promener la mob plutôt que d'aller bosser aujourd'hui 

J 11  suite et fin

Les infos glanées sur la deuxième partie en fond de vallée entre Theth et Shkoder indiquent une piste en très mauvais état sur 70 kms. Sans compter la boucle pour rejoindre Shkoder, traverser la ville et rejoindre le camping. Il est 14h, c'est impossible à faire pour un retour à 18 h afin de ne pas inquiéter inutilement la miss. 
Et puis, j'aimerais partager avec elle ces belles montagnes, flâner entre les fermes et longer le torrent avant de nous attabler autour de quelques spécialités. Je comprends pourquoi la plupart des motards s'arrêtent pour une nuit à Theth, bien plus frais le lendemain pour finir ce parcours. 
Voilà, maintenant que j'ai mis en place toutes les excuses pour justifier un demi-tour, je peux attaquer mon plat de ...(j'ai oublié le nom). Ça ressemble à une kachapuri géorgienne en moins bien réussie.









Les tchèques et moi décidons de rentrer en remontant la piste. Les polonais, en TKC 80, continuent. Ils rentreront au camping en milieu de nuit, fourbus. Je n'aurai vu que 11 motos au cours de cette journée.





Cette piste est vraiment belle, les points de vue nombreux et la qualité du terrain très correct : par temps sec, de la terre sablonneuse et des cailloux plus ou moins enchâssés dans le sol tantôt pointus, tantôt arrondis par les pneumatiques. Une pente régulière sans surprise, des virages en épingle mais d'un bel arrondi qui peut se négocier à l'extérieur.
Le danger réside dans les véhicules croisés, souvent ignorants de nos difficultés à tenir une trajectoire dans ce terrain bosselé.
Evitez le dimanche !!! 

De retour à 17h, je suis récompensé par une plage quasi déserte : les campeurs sont encore en balade ...




A demain !!!

J 12  Shkoder  -    Je sais pas où !


Ce matin, le soleil a décidé de nous laisser tranquille et les orages de fin d'après-midi ont pris de l'avance : le ciel est noir au sud de Shkoder. Nous quittons notre petit paradis : les camping-cars sont arrivés en nombre dès l'aube. Ils avaient eu l'info d'une journée pourrie et de gros risques d'inondation dans les vallées encaissées. Mais ça, nous ne le saurons que plus tard ... 
A peine un quart d'heure de roulage et dès les faubourgs de la ville, le ciel déverse sa colère, les gouttes cognent sur le casque. Un bruit pareil ? Pas des gouttes mais des grêlons gros comme des mirabelles. On s'engouffre sous une bâche d'un lavazhi.  Bien que leurs voitures soient souvent d'une autre époque, les albanais adorent les faire briller et se rendent régulièrement aux lavazhi pour qu'un jet et quelques coups de chiffon transforment la citrouille en carrosse.  Pas de chance, la toile est aussi trouée que leurs carrosseries ...




Là, on sent bien le gars content de s'être extirpé de son duvet pour vivre une journée mémorable.



Et qu'est-ce que nous voyons arriver ? le gars du lavazhi en t-shirt, le tuyau d'arrosage à la main prêt à inonder nos himalayan. Malgré les orages quotidiens et les nuits sous quelques belles ondées, nos motos ne présentent aucun signe de relâchement, ce n'est pas lui qui va nous porter la poisse. Je lui prends l'objet du (futur) délit. Il me demande 2 € ... par moto. Aussi cher qu'un resto ! Je sors quand même la monnaie et donne un petit coup de jet sur quelques parties poussièreuses tenaces puis lui rends son outil de travail. Sa réaction est typiquement albanaise : après avoir tenté de nous arnaquer, il revient vers nous et nous rend l'argent. La gentillesse personnifiée qui caractérisera toutes nos rencontres dans ce pays.
Les gens sont tous dans leurs voitures, à l'arrêt, le téléphone à la main, filmant ce déluge. 
Nous repartons sous une pluie "classique" et au croisement d'un camion, une gerbe d'eau boueuse me recouvre entièrement, s’immisçant par l'écran entrouvert. Je ne sais plus où je suis, un goût de vase au coin des lèvres, Sandrine s'arrête à mes côtés. Je me tourne vers elle, espérant un soutien psychologique : couchée sur le réservoir, elle rit aux éclats : "Ah Ah Ah, une vague, c'était une vague !!!". 
Bravo la cohésion ...

Quelle lâcheuse !
Bien content d'avoir de vos nouvelles!

J 12   suite et fin

Shkoder  - Rreshen     165 kms

Nous devions emprunter une vallée pour nous rendre sur un bateau qui circule dans les gorges, mais avec ce temps, nous préférons rouler cool et prenons la direction de Fuké. Bien que mentionnée "principale" cet axe important ne semble pas connaître le goudron sur de longues portions ......



Bois, collines, routes escarpées, viaducs, torrents boueux vont se succéder toute la journée. K way de rigueur, moral au beau fixe : nous sommes en vacances, presque surpris de croiser une voiture au détour d'une épingle caillouteuse ou une mamie promenant sa vache dans le talus malgré les éclairs.

























Il commence à se faire tard et en redescendant une nième pente humide, à un embranchement mal signalé, nous nous retrouvons sur l'autoroute !!!   Si, si, une vraie avec 4 voies, des glissières, un asphalte de rêve ... et personne. Est-ce cher, faut-il un badge façon suisse ou slovénie ? Pas très rassurés, il nous faut un quart d'heure pour ressortir en catimini. Rreshen, petit bourg sans cachet, a l'énorme avantage de tomber au bon moment et de posséder à son entrée un magnifique hôtel-station-service à peine sorti de terre. C'est un barman en panique qui voit débarquer deux fantômes en plastique mouillé : il ne parle pas l'angliche, ignore s'il existe des chambres (au moins une svp), si on peut se remplir la panse et se renseigne auprès d'un duo de papys vautrés dans un salon en cuir.
Après nous avoir toisés, havane en bouche, un mini conciliabule accouche enfin d'un grand sourire en nous montrant l'ascenseur. Les "parrains" ont bon coeur !!! 

Nous ne savons comment avancer dans cet immense couloir de marbre aux ocres  harmonieux : bottes crottées ou chaussettes trempées ? Ce soir, la chambre ressemblera plutôt à une buanderie ...

Au moins, dans le grand salon de réception, nous sommes sûrs d'y boire une bière puis deux et après grande insistance, le garçon téléphone pour que le cuistot rapplique nous concocter un repas à minima mais local. Dehors la pluie a laissé place au promeneur de vache ...



Les motos dormiront dans l'immense sous-sol aux côtés d'une paire de corbillards rutilants : nous ne sommes pas superstitieux, ça porte malheur !!!

Bigre,le sale temps!! Et souvent,l' hôtel salvateur au bout de la route.
Et madame garde le sourire,bravo!

J 13

Rreshen - Fushé Bulqize   - Trnica


Les himmies quittent leurs copains d'un soir pour retrouver un ciel azur et les habituels compagnons des bovidés locaux.



Aucun effort du réseau routier pour nous faciliter la balade, que nous sommes tristes !!! 



Puis une vallée cultivée voit fleurir sur le bord de la route, des gosses nous faisant signe, un épi de maïs à la main. Voitures et camions s'y arrêtent et pour une poignée de pièces locales, on peut déguster des grains chauds, moelleux et parfumés. Le repas de midi est tout trouvé !!!
















Dans 5 mn, nous rentrons en Macédoine, nous tentons de liquider nos dernières pièces albanaises à Maqellaré où quelques jeunes s'y opposent en nous offrant thé et gateaux dans le petit café  où  nous laissions passer l'orage. L'un d'eux, fier d'avoir vécu quelques années à Nice, nous assure de trouver sécurité et tranquillité dans son pays car la police veille : la nuit dernière, dans ce village, elle est venue arrêter 4 jeunes voleurs. Comme en Serbie, il ne semble pas apprécier les jeunes revenus au pays pour les vacances, depuis l'Allemagne ou la Suisse, à bord de gros 4x4.








Ce soir, c'est bottes à la main que nous nous présentons devant la réceptionniste de ce charmant petit hôtel dans les forêts du parc de Modrovo. Elle nous le rend bien, en nous faisant profiter d'un rabais et d'une belle chambre au calme. Cette nuit, les himmies écouteront les loups se répondrent ...

Merci Thierry,

Effectivement, miss Baïkal est toujours de bonne humeur, un gros plus quand on voyage loin, ça permet de prendre quelques initiatives plus ou moins heureuses sans s’inquiéter des conséquences ...

Elle a connu des trips bien plus périlleux (certains le savent), alors là, ce sont des vacances ...

J 14  Trnica  -  Bitola

Déjà la moitié du voyage  nous tourne le dos. 

Nous voulions passer au Kosovo mais les renseignements recueillis  signalaient le paiement de 50€ par véhicule pour y entrer. Comme il s'agissait plus d'une curiosité que d'un réel intérêt, nous avions annulé ce choix. Le motard français rencontré hier soir en revenait pour seulement 10€... Mais le détour  allait nous prendre plusieurs jours. Donc, les kosovars découvriront les himmies une autre fois.
La pluie s'invite dès les premiers tours de roue en direction du lac de Mavrovo.




La douleur à l'omoplate de miss Baïkal s'accentue. Plusieurs pharmacies nous laissent à notre triste sort. Aucun produit apaisant : petites officines où l'unique blouse blanche ne parle pas un mot d'anglais. Les produits étalés appartiennent plus aux rayons de nos parapharmacies de supermarché : biberons, couches culotte, dentifrices, bonbons à l'eucalyptus, pansements et sirop pour la toux ...

Nous arrivons à Bitola sous un déluge : le vent s'en est mêlé et les arbres en travers de la route nous donnent l'impression de rentrer dans une ville assiégée. Point de salut dans les guest-house : le premier hôtel, en plein centre, accepte deux serpillères plastifiées. Les motos tiennent compagnie au réceptionniste pendant que nous partons déambuler dans le quartier du vieux bazar. 

Merci pour les renseignements quant au Kosovo ! j'espère que la pilote ira mieux ; c'est embêtant cette histoire d'omoplate surtout quand on tient le guidon