CR complet : Hivernale Mauritanienne 2017

 (avant de lire le récit, prenez soin de laisser charger les photos, celles-ci peuvent être longues à s'afficher)  

JOUR -3: Départ de Perpignan

Le grand départ se fait sous la pluie aux alentours de 11h, Karim venant de Paris a déjà passé la nuit sur la route: "First pour la couchette !"





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JOUR -2: Maroc nous voilà

Arrivée à 6h00 à Algeciras après 18h de traversée d'Espagne. Le ferry nous attendrait presque, on saute dedans. Le petit dej’ sur Tanger Med est bienvenue ! Allez op on y retourne il nous reste 2700km !












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JOUR -1: Traversée du Sahara Occidental

Echauffement pendant le plein ! On ne perds pas de temps


Vers Dakhla

14h00 Arrivée au poste frontière Marocain. Nous avions lu que le no man's land était désormais goudronné, le gendarme Marocain nous le confirme avant de nous y engager, mais c'est faux. C'est goudronné sur 500m du côté Marocain puis brutalement coupé pour de la piste (le front Polisario souhaitant que la zone reste un ”No-Man’s-Land”). La fin de la traversée sera chaotique sur cette piste massacrée que personne n'a le droit d'entretenir.

La gendarmerie royale et l'armée Mauritanienne se font face en plein milieu du no man's land..mal nommé, et L’ONU est là, surveille de très près la zone (en camping-car…). La remorque de JP ne résistera pas, la barre longitudinale droite s’est pliée et fendue. Le bord arrière droit se trouve maintenant à une dizaine de centimètres du sol… Mais pas le temps de niaiser il y a les formalités à faire. Côté Mauritanien c’est le chaos, des passeurs déguisés en militaires tentent de nous prendre nos passeports. Heureusement JP en connaissait un de confiance, nos vies sont entre ses mains. On fera nos Visa d’entrée sur place avec prise d’empreintes digitales, photo : “Le luxe absolu dans le basic le plus total”.

Prix du Visa 50 euros + assurance 20 euros +taxe sur les véhicules + frais du passeur = environ 80 euros chacun.

19h00 : (le passeur court de bâtiment en bâtiment avec nos passeports) il a quand même 6 motos deux remorques et deux voitures à enregistrer... la barrière se ferme devant nous avant d'avoir pu finir les formalités. Ça y est on va dormir sur place....

19h30: Miracle la barrière se lève, on est libres !

19h31: Premier des 12 contrôles militaires du bord de route, douane, police, etc. On nous demande à chaque fois "LES FICHES" (photocopie de passeport + numéro voiture) un peu comme au Maroc. Heureusement le passeur nous a photocopier les nôtres (sauf le mien) tant pis ils ne vérifient pas on donne les feuilles à l’arrache !

23h00 : La remorque n’a pas survécu aux aspérités de la route mauritanienne, Chris se voit obligé de prendre la moto de Fabien pour soulager la remorque. On mettra la rampe de montée en travers pour soutenir le tout comme on peut. Les camions passent à fond à deux mètres de nous, la fatigue est là, les nerfs sont à bout. On bricole vite fait en go !! Je ne tiendrais pas toute la descente, obligé de réveiller JP pour prendre le relais sur les deux dernières heures, désolé.



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JOUR 0: Repos

3AM Arrivée à Nouakchott sur nos dernières forces et dodo dans des chambres réservées chez Olivia.

5h50 Réveil en sursaut, c'est l'appel à la prière à 200m de notre logis, ça envoie des watts leur sono !

11h00 : Second réveil qui sera le bon, pour profiter de la maison d’hôtes Jeloua tenu par notre amie Olivia :

"Benvinguts Aci viu un catal'a" : Bienvenue, ici vit un Catalan peut-on lire dans l'enceinte. Fabien me le montre à chaque fois qu'on passe devant, fier de son appartenance ! C'est presque obsessionnel ! Il ne faut pas froisser le catalan, je m'efface donc stratégiquement d'un sourire.


Maison d'hôte Jeloua Nouakchott. The place to be in Mauritanie ! Même TripAdvisor confirme !

Maison d'hôte Jeloua Nouakchott. The place to be in Mauritanie ! Même TripAdvisor confirme: N°1 !


Vente de chèches, on se rue dessus !


Délicieuse assiette Thissayade, notre choix et plat de prédilection !!


Comment trouver une rondelle caoutchouc

Programme de l’après-midi réparation à la mauritanienne de la remorque qui traîne par terre (et ça tiendra au retour) et petit tour en ville pour aller retirer de l’argent, profiter d’un peu de plage et faire nos bagages.



19h00 : JP rencontre Boydya, un guide mauritanien qui nous assistera avec le 4*4 de JP sur les 7 premiers jours. L'engagement de nos étapes nécessite un soutien en essence et en vivres : c'est le vrai désert : pas un troquet, pas une mobylette, rien ! La zone quoi.

IL est prévu que le 4X4 roule avec nous les 3 premiers jours, c'est plus simple pour l'accoutumance sans bagages des pilotes au sable du matin au soir. Ensuite le 4x4 nous rejoindra sur certains bivouacs, au minimum tous les 2 jours. La 2ème semaine dans le sud l'assistance n'est pas nécessaire.

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JOUR 1: le départ (246km)

Un passager supplémentaire va nous accompagner les 3 premiers jours, JP a proposé à Olivia d'emmener son fils Adrien pour un "bout de désert". Adrien a 10 ans et il devra sécher 2 journées d'école, mais sa maman pense à juste titre que ce sera formateur pour lui.



8h30 : petit tour de "périph" comme disent les mauritaniens pour faire le plein d'essence, à l'autre bout de la ville !!! On suit le guide.

9h00: ça y est c'est la piste mais les premières minutes me procure un sentiment bizarre, de se dire qu’on part pour 2800km dans grand désert mauritanien, que tout ce qu’on a tracé sur Basecamp des weekends durant va devoir être franchi, que nous serons seuls livrés à nous même pendant la traversée de Tamassoumit. Bon, oublions, une bonne bouffée d’air et zouh !! Pendant ces grandes réflexions philosophiques les copains s’en donnent à cœur joie, je ne comprends rien tout le monde roule fort, très fort ! Même le 4x4! à moins que ce soit moi qui me traîne, bon on va rien dire il faut apprendre à piloter la 450 dans le sable mollasson de Mauritanie.


Premiers mètres de piste, émotion !

12h00: on voit au loin quelques tentes (dites Rhaima), Chris et Adrien s’empressent d’aller chercher du lait ! Pendant ce temps Boydya nous fait notre premier thé d'une longue série, une sacré aubaine d’avoir eu ce guide référant de l’association Point Afrique, Point Afrique qui malheureusement ne parvient pas à intéresser les touristes dans ce si beau et sauvage pays malgré un essai de relance au mois de Janvier : lien


Dégustation oblige

12h05 : On compte l’équipage, m...e il en manque un, au loin on entends le moteur « vrombissant » de notre compère Fabien en 400DRZ (qui nous fera l'honneur de chuter sans gravité devant notre point picnic).



Quelques temps après, nous arrivons au puits d’Aguilal fai. Là, se trouve un nomade avec son troupeau de bétail. Voilà 5 mois qu’il n’a pas vu de touristes.


Puits Agil Alfai, seul puits sans un rayon de 100km. L'eau est à -70m

On en profite en bons poireaux pour se planter dans le sable terriblement piégeux : certaines zones des dunes sont très molles et les motos se plantent joyeusement, même le 4x4 y a droit !






Pendant que certains pellettent d'autres regardent

S’en suit des longues étendues de reg (plateau lunaire) jusqu’au bivouac du soir.



18h30 : Bilan personnel de la journée l’araignée de ma 450 à pris du jeu et du liquide de refroidissement fui à grands jets, tiens il manque aussi un peu d’huile moteur... Karim de son côté répare sa crevaison lente.


Bricolo dans les dunes !

Pendant que je bricole comme un forcené nos amis profitent d’un bon petit feu avec préparation du pain dans le sable sous les braises, magique ! On oublierait presque notre premier repas de nouilles chinoises !


Cuisson du pain dans le sable !



Allez il temps de dormir, on va essayer une nuit sans tente, soyons fou, a part des bousiers suicidaires il n'y a rien de méchant !



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JOUR 2: Dunes et Adrar (218km)

7h30 : Debout ! Tiens, certains se sont espacés pendant la nuit, la sol à du gronder.

La matinée se ponctue entre reg à perte de vue entrecoupé de quelques barkhanes (dunes croissants) que nous évitons stratégiquement. Un homme a dit : Nous aurons tout le temps de rouler sur les dunes pas besoin de forcer aujourd’hui. Malheureusement pour Karim et Chris le saut de Barkhane ne les a pas épargner : dos en vrac et cheville gonflée. Karim n'a plus de GPS, celui-ci ne veut plus se recharger en USB, les vibrations ont ruinées le connecteur.


Départ du J2 dans le reg !

12h00: Arrêt à proximité de la mine de Bou Naga où des prospecteurs cherchent de l'or.






Un lézard nous tiens compagnie !



On commence à apercevoir le massif de l’Adrar et les premières collines ensablées. Une traversée de massif dunaire nous prendra bien 1h30 pour trouver notre chemin, pourtant sur la vue satellite ça avait l’air simple, mais le 4*4 est chargé et dépasse les 3 Tonnes donc vaut mieux tout reconnaître à pied avant (ou plutôt en 450 sur vitaminée)!








Franchissement dunaire intensif, on fait les reconnaissances pour le 4*4.





16h00 : Petit break Abricot dans le Reg, c'est à ce moment-là que nous nous sommes perdus de vue. Motos immobiles impossible que les deux compères qui nous doublent à 500m arrivent à nous repérer. Ils continueront le reste des 60km devant, nous de notre côté le boulot sera de suivre leur trace.  Dans cette situation si ceux de devant ont un problème et que nous les doublons par mégarde à quelques centaines de mètre d'écart c'est le drame. On ne rigole plus, on décide de ne pas rattraper les autres et faisons route ensemble avec le 4x4, notre moyen de survie.



18h29: Panne sèche d'essence à 10km de l'arrivée. Il faut préciser que nous avions décidé de tester la conso des motos dans le sable en allant jusqu'à la panne, le 4x4 est là pour refaire le plein.


18h50: traversée du magnifique Oued El Hnook, on retrouve nos deux compères au point prévu pour le bivouac.


Oued El-hnook








Des copains nous rejoignent l'espace d'un instant !

19h00: Boydya nous a trouvé un spot avec un puits à proximité pour profiter d’un peu d’eau saumâtre pour se rafraîchir et remplir les casseroles, j’ai bien fait d’acheter un seau de pêcheur pour puiser l’eau. Rituelles nouilles chinoises en préparation avec le pain.


Dormir dans le lit de l'oued, si c'est pas beau


On trouve enfin le puits!


L'eau est Saumâtre, ça salera nos nouilles chinoises tiens.

Il y a plus de vie dans le sable cette fois-ci une araignée blanche brille sur le sable et semble peu commode. Bon, on va planter la tente, pas de place pour deux dans mon duvet!




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JOUR 3: Atar nous voilà ! (183km)

Certains ont les chevilles qui gonflent !



9h20: départ peinard vers un massif de sable pour s’entraîner puis route vers Atar en parcourant le fond sableux d'un oued, l'occasion de s'offrir quelques belles pointes de vitesse!









11h10: Crevaison du 4x4. Réparation express, mais le pneu déchiré ne sera pas réparable !


Changement de roue



12h00: On arrive sur la route qui mène à Atar. Cette route en construction doit réunir Atar à Tidjikja, mais le chantier est loin d'être terminé.



14h00 : Arret dans une ruelle d'Atar pour une assiette de poisson avec du riz (Thiéboudienne), c'est le plat national sénégalais que les Mauritaniens ont adopté.


Arrivée à Atar


15h00 Ce n'est pas le tout mais il faut maintenant trouver un pneu pour le 4x4, réparer la nouvelle crevaison de Karim et faire le plein des motos et du 4x4.

19h00 : départ vers Fort Saganne notre bivouac, mais nous sommes pris par surprise par la nuit et restons sur le plateau dominant les ruines du fort. Ce fort a été construit pour servir de décor au film et il est resté.


Check !





Bricolage du soir : réglage de soupapes, changement de kit chaîne !

La soirée sera longue, la moto ayant du mal à tenir son ralenti on décide de refaire le réglage des soupapes d'échappement et de changer le kit chaîne. Malheureusement la batterie alimentant notre éclairage ne résistera pas et sera faiblarde tout le restant du voyage.

C'est aussi ce soir que Karim décidera d'arrêter la moto et de suivre dans le 4X4, son dos le fait vraiment trop souffrir. L'autre blessé, Chris et sa cheville, continue en boitant!

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JOUR 4: le fiasco (94km)

8h00 : debout ! On a une dure journée prévue, une des plus complexes du voyage: oasis de Maïreth, vallée blanche (sable à gogo), passe de Tifoujar en montée, traversée du foum tizigui et encore des dunes avant le bivouac.  Le paysage est beau, on voit Fort Saganne au levé du soleil, magique !




Fort Saganne à l'horizon !!

Hélas vers 10h00 la KTM 690 a des soucis moteur, on bricole, démontage de filtre à air, vérification de la pompe à essence, de l’injecteur, on trouve du cambouis dans l’arrivée d’air, il semblerait que le reniflard soit pour cause. On bricole la bougie, on démonte l'injecteur pour le faire fonctionner à l'air libre et là miracle la moto repart !


Mais pas longtemps, 10km plus loin elle s’arrête à nouveau. On dirait le même problème qu’a eu Julien lors de notre trip au Maroc. Finalement pas envie de perdre du temps pour réparer on décide d’appeler le 4×4 qui va récupérer la moto. Karim qui devait rapatrier son EXC sur Nouakchott le propose à JP pour le reste sur voyage. Lui-même décide d'accompagner notre guide Mauritanien et ensuite il pourra nous suivre pendant la deuxième semaine. Cette décision sauve JP qui va pouvoir continuer en moto, et va au final donner à Karim le goût des voyages en 4X4!



La journée étant bien engagé nous décidons d’aller à l’oasis de Terjit, située à 40 km pour y passer une douce nuit sous la khaima.


La malédiction des KTM a encore frappé !

Mais elle est bien prise en charge !

Pour la charger dans le 4X4 il aura fallu démonter les roues et laisser dépasser l'avant


On fait le plein d’essence arrivés à Terjit. on a plus de 250km demain sans 4x4.


Ravitaillement en essence !




Oasis Terjit


Petit bain à la source !

Les moustiques sont présents, on a oublié le Spray dans le 4x4. Tant-pis ce sera la guerre cette nuit !


Bivouac auprès des moustiques...



Le 4x4 part donc de son côté dans la soirée vers Nouakchott pour déposer Adrien et déposer la 690 de JP. Ils arriveront à minuit pour partir au lever du jour pour nous rejoindre au bivouac le soir près du puits où nous avons passé la nuit quelques jours auparavant.



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JOUR 5: le nouveau départ ! (258km)

Ca y est, le coup de kick est lancé aujourd’hui ce sera : Vallée blanche, passe de Tifoujar, foum Tizigui et descente vers Amazmaze jusqu'au point de rendez-vous avec le 4x4.

Comme on s'est déroutés la veille on prend un peu de route pour faire la vallée blanche par le Sud. J'essaye de couper un peu mais on se fait piéger par les dunes molles : c'est marrant JP tiens ma moto et doit se dire : "Bon il m'aide ou quoi au lieu de rester là ??"


Au loin, la passe de Tifoujar.


On arrive on arrive


Ça se resserre !


Tada : La montée impossible !

La passe de Tifoujar est montée du premier coup pour J-Phi JP et moi. Chris et Fabien se sont tankés dans la montée obligés de reprendre de l'élan dans le sable ravagé par les traces multiples surement dues à L'Africa Race ou l'Intercontinental Rallye.
Il faut quand même pas mal de watts pour la grimper, le sable est mou et un peu incertain, on ne sait pas trop comment prendre du grip.
Mais ça y est on l'a franchi ! La première grosse difficulté de ce voyage : Check !!



Petit picnic à l'ombre d'une cahute, pendant que nous nous équipons nous retrouvons par le plus grand des hasards le 4x4 ! Ils ont décidé de faire un peu de tourisme et de faire une petite partie de l'itinéraire en sens inverse avant de filer au point de bivouac.


Retrouvailles surprises avec le 4*4 mais hélas pas le temps il faut franchir le foum Tizigi

Il est 15h40, repos avant le franchissement des dunes de l'erg Amatlich par le foum, voilà deux ans que Jean-Pierre en parle, c'est le grand saut vers cette ouverture au milieu de l'erg :




Repos avant l'épreuve. Juste derrière l'erg Amatlich



5 minutes de sieste pour certains (pour moi ce sera réparation de sacoche) et c'est parti dans les dunes.
Finalement nous arrivons à nous faufiler entre les deux montagnes dunaires de chaque côté, un dromadaire cours même devant Fabien comme pour lui indiquer le chemin. Finalement moins technique que l'Erg Chebbi nous passons cette zone assez rapidement pour arriver sans s'en rendre compte vers un grand reg qui nous permettra de rejoindre le massif de l'Adrar. JP est surpris de la facilité avec laquelle nous en sommes sortis, les dunes changent au fil des années!


Encore nos copains de route !


La passe est faite ! Retour du reg !

Vers 18h00 nous sommes confrontés à de petites dunes très molles avec comme support un pierrier assez costaud. Que vaut-il mieux, se faire secouer violemment par les rocs ou plonger dans le sable mou? On trouvera finalement une solution puisque nous trouvons sur la carte un oued touffu qui nous permettra de slalomer certes à basse vitesse mais sans trop forcer.


et des dunes molles

Arrivés sur la piste du lendemain je décide avec JP d’aller chercher le 4×4 au point de RDV pour l'escorter un peu plus bas vers le sud.  Ainsi nous allons raccourcir un peu notre étape du lendemain et optimiser notre consommation d’essence car demain et après-demain seront des étapes sans essence disponible.


Un nomade avec son fils devant un superbe couché de soleil magique !



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JOUR 6: Etape Marathon vers Tamassoumit! (171km)

On quitte le 4×4 pour filer plein Sud vers Tamassoumit, C'est un petit massif montagneux en dehors de tout itinéraire qui autrefois a abrité un fort colonial. Nous passerons ensuite par ksar el barka, ancienne ville caravanière utilisée pendant les méharées. La disparition du commerce caravanier en a fait une ville morte aujourd'hui en ruine.




Au programme de l’herbe à chameau à perte de vue avant d’arriver sur les collines de Tamassoumit pour le bivouac. Une journée assez intense avec un soleil bien présent. Les dunes fossiles sont en soit facile à franchir mais la densité des herbes à chameau parfois même hautes de 2 mètres ralentissent notre progression. Nous sommes totalement hors-piste et l'impression de solitude est pesante. Une partie de l'équipe commence à montrer des signes de fatigue qui nous font décider de ne pas aller plus loin que prévu.


De l'herbe à chameau à perte de vue !




On a toujours le temps de déconner !

Arrivés sur le point de bivouac, nous partons avec JP chercher le puits renseigné sur la carte militaire (il est dit cimenté) mais sur place rien ! Il doit être sur la photo suivante. Pas forcément l'endroit le plus accessible pour construire un puits.


A la recherche du puits de Tamassoumit

De retour au bivouac des dunes sont plaquées contre le relief, je n'échappe pas à l'envie de monter dessus, le sable est hyper porteur car tassé par le vent, impressionnant de grip !






Bivouac sur Tamassoumit !

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JOUR 7: Vers la citée oubliée ! (150km)

Aujourd'hui nous naviguons vers Ksar El Barka puis Moudjeria pour rejoindre le 4x4.

Début de trajet chaotique encore dans l’herbe à chameau. Fabien perds son sac dans les dunes… Toutes les sangles cassent les unes après les autres. Notre Catalan, qui a réduit en lambeaux les sangles généreusement prêtées va nous expliquer qu'elles sont d'une piètre qualité! Mauvaise foi?


Balise spot ON !


Le saut d'herbe à chameau ce n’est pas encore ça


Encore de l'herbe à chameau à perte de vue !

Nous arrivons enfin à Ksar El Barka à midi. Lien Wikipedia. Le lieu est magique, on s'amuse à se balader dans les couloirs, visiter le Souk, les architectures murales. Ce dire qu'il y a quelques siècles la ville était habitée par 20 000 personnes c'est vraiment fort.
On attaque nos boites de thon et sardines habituelles comme chaque midi lorsque l'on voit arriver un grand homme sec habillé en militaire. Il a une hache dans la main, il ne sourit pas, arrive d'un pas engagé. Il essaye de communiquer avec nous, pas facile il ne parle pas français. Il nous demande des cigarettes, Fabien acquiesce. Pendant que l'on mange cet homme toujours aussi froid se mets à aiguiser sa hache devant nous sur une pierre. Là nos regards se croisent d'effroi, fais-il celà pour nous intimider ? S'ennuie-il ? On ne saura jamais. Il repart ainsi comme il est venu, mystique...




La ville perdue de Ksar El Barka




L'ancien souk



Des gravures de façade encore intactes



Il est temps de retourner sur nos motos, les 15 minutes de sieste réglementaires sont écoulées.
Encore un dernier effort sur une piste très sablonneuse et profonde. On s'en donne à cœur joie jusqu'au goudron où encore, par pure chance le 4x4 arrive en face de nous après seulement un arrêt de 30 secondes. Le timing parfait au milieu du désert.
Là c'est distribution de mandarines, on se rafraîchit sous encore un soleil haut dans le ciel.
D'un commun accord nous décidons de descendre à Moudjeria, la ville au pied du plateau de l'Adrar, pour boire un coca frais au troquet !


Arrivée au goudron, enfin !


Arrivée sur Moudjeria notre bivouac du soir ! Au fond l'erg !

Nous décidons de bivouaquer non loin de cette ville car notre guide accompagnateur doit rentrer chez lui. Voilà 1 semaine qu'il nous suit durant ce périple il est temps pour lui de faire sa route. Il doit donc prendre un taxi le lendemain à 8h. Derniers échanges avec ce grand homme avant de nous plonger dans une nuit profonde.


Comment mélanger de la confiture de fraise toute la journée dans une casserole.


Amorto fendu...


Dernier bivouac avec notre guide, 7 jours déjà !

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JOUR 8: Nega nous voilà ! (271km)

7h30: L'inspection journalière des motos par Fabien fini par porter ses fruits : La moto de Chris est crevée de l'avant. A voir toutes les épines d'acacia que nous avons dans les pneus c'est un miracle que nous n'ayons pas déjà vidé le stock de chambres. Mais toute la bande à été consciencieuse : les chambres de 4mm résistent vachement bien ! Face aux bibmousses à 200 euros on ne regrette pas !



8h00 : Karim dépose Boydya à Moudjéria pour que celui-ci prenne un taxi vers Nouakchott. Au revoir l'ami !


Vérification des téléphones.

Ça y est nous voilà partis, JP / Karim en 4x4 et moi-même pour une visite de la guelta de Matmatah. Chris et J-Phi resteront ce matin au bivouac pour profiter d'une petite grasse mat' et accessoirement de la réparation de roue. Le rendez-vous sera décidé vers Tidjijka pour le dernier ravitaillement en essence avant la grande traversée vers Nega.



L'itinéraire vers la Guelta est quelque-peu bouleversé, le fond de l'oued autrefois emprunté est maintenant
cultivé et utilisé pour l’élevage, des clôtures partout! Nous sommes donc contraints de prendre la piste longeant l'Oued par le Nord.
Autour de 10h00: Sur mauvaise appréciation du terrain je me vautre lamentablement dans un trou dans le sable. Ce dernier invisible puisque derrière une bute de sable renferme un tronc de palmier coupé. Dans ma grande fougue je passe par-dessus la moto qui viendra me rappeler à l'ordre sur le dos. Finalement plus de peur que de mal mes copains remontent la moto et s'empressent de me tenir compagnie pendant le check-up des dégâts physiques, finalement ce sera une légère déchirure intercostale qui ne sera pas handicapante.


Grosse chute près du village de matmatah, le village est au courant !



Allez, ce n'est pas tout mais il faut atteindre cette maudite Guelta aux crocodiles !


Montée vers la guelta


Inscriptions gravées"



Après une piste très caillouteuse nous arrivons enfin en aplomb de la Guelta, par chance nous avons le vent en face qui dissimule nos voix. N'ayant que les Gopros en main nous sommes attristés de ne pas admirer les bêtes de plus près, emmener des jumelles : quelle idée ! Fabien en a compter 7 avec ses yeux de Lynx. Le paysage est vraiment beau mais il ne vaut mieux pas tomber. 25m de falaise pour finir gobé par les crocos : on se croirait presque dans Indiana Jones et le temple maudit.



Il est temps maintenant de faire chemin inverse jusqu'à la route et rejoindre nos compères avant Tidjijka !
13h45 : nous arrivons enfin à la bifurcation pour profiter du thon/pain : traditionnel festin du baroudeur léger. Nous quittons à ce moment-là Karim qui nous attendra patiemment à Kiffa le lendemain midi.

Le traceur d'itinéraire ayant fait mauvaise affaire nous empruntons une vieille piste oubliée de tous qui s’avérera piégeuse par endroits comme a pu le constater à ses dépens le Chris...


La cheville à encore morflée..

19h00 : Point de bivouac du jour la Guelta El Kneida renseignée sur la carte : chouette ce doit être super. En 2004, il restait un crocodile selon voyages4x4.com! Passant devant un village puis une exploitation de palmiers nous arrivons enfin au point escompté, le sable est miné de bouses. C'est donc bien ce que j'avais lu sur un blog : l'eau est très concentrée, mais pas en eau... Plus on approche plus la déconvenue est importante. Impossible que le crocodile survive à cela ! Chris demande à un nomade si l'on peut se baigner (sans avoir sondé le terrain), s’il n'y a pas de crocodiles. Le nomade lui répond en grands gestes : Non c'est profond. De toute façon nous ne nous sommes mêmes pas approchés du bord de l'eau tellement la puanteur est importante. Nous faisons quelques photos et zouh ! Il faut trouver un autre point de bivouac rapidement.


Guelta el Kneida nauséabonde !


Tout juste sortis de nos motos nous profitons des dernières secondes de soleil à l'horizon : il file vite le bougre ! La zone de bivouac sera insolite, nous dormirons à l'abri du vent dans un ruisseau asséché.
Tout aussi pittoresque le repas du soir sera composé de ... nouilles chinoises, encore un grand festin nous attend.

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JOUR 9: Nega nous voilà ! (221km)

Réveil en douceur pour certains et en douleur pour d'autres !
La cheville fait encore souffrir, à vrai dire plus que jamais puisque l'autre, à force de soutenir l'une, commence à faiblir: "Ça a craqué les gars ! Ça a craqué!!"


Bivouac dans une rivière creuse

8h30: Nous partons au lever du soleil pour une spéciale ensablé. Nous atteignons la passe de Nega avant 10h. Nous sommes chanceux cette fois-ci nous la parcourons dans le sens de la descente. L'enfer du Dakar est bien loin, nous sommes bardés de GPS et nous suivons une trace de 4x4 bien visible dans le sable.



Passe de Nega, l'enfer du Dakar



Nous nous amusons enfin à franchir quelques dunes pour la postérité !








Passe de Nega deuxième partie, grande descente



A 14h nous arrivons enfin à Kiffa.
Nous loupons Karim qui nous attendait au bord de la piste pour le retrouver au restaurant. Restaurant qui sera grandement apprécié par toute l'équipée. Le poulet y est cuit à la broche, croquant à point ! Nous en mangerons un demi chacun !


A l'attaque du poulet bicyclette sur Kiffa


Après manger nous devons désormais prendre route vers la passe de Goussas. Ultime trace inexplorée en moto et impraticable en 4x4. Un challenge qui ne peut être évité pour rien au monde, l'aventure nous guette à chaque coin de dune ! Pour les curieux Odile Du Puigaudeau raconte en 1933 la traversée de la passe "Pied nus à travers la Mauritanie" Voici le lien des quelques pages qui démontre le challenge :  lien

Mais c'est le programme du lendemain, en attendant nous trouvons un beau bivouac dans les dunes surplombant l'oued sec qui se faufile le long du massif rocailleux !




Bivouac avant la passe de Goussas



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JOUR 10: l'exploration (185km)

8h30: Nous laissons partir Karim après encore une super assistance de sa part pour le repas de soir, légumes, bœuf et haricots blancs assisté par un Whiskey Japonais et du Ricard !
Nous en profitons pour nous délester au maximum pour attaquer une journée qui s'annonce technique. Pas de matelas gonflable ni de tente pour J-Phi et le minimum vital pour nous autres.




Levé du soleil, Karim nous quitte pour se retrouver à Kaedi.



Nous attaquons donc la passe inconnue de Goussas par cette chaude matinée. Après quelques kilomètres le long de l'Oued nous rencontrons nombre de puits tous exploités avec de nombreux élevages de zébus, derrière se trouve une grande dune. L'hésitation est là : notre trace doit-elle traversée ce massif ?? Ah oui! Bon il faut envoyer ! Arrivés en haut nous découvrons le début de la passe. L'horizon ne laisse percevoir que quelques kilomètres et nous en avons 20 à parcourir dans ce canyon étroit. Des dunes vertigineuses d'un côté, de l'autre un fond d'oued parsemé de roc. On suit les traces des zébus, c'est forcément la trace la plus praticable.



Nous arrivons enfin non sans peines au dernier promontoire. Avec JP nous sortons des motos et allons reconnaître la zone. Verdict : impossible à franchir, il faudrait des trials. Ces 500m nous prendraient des heures et toutes nos forces.


Enduro trop costaud, il faudrait porter les motos, Tant pis, demi-tour ! On aura perdu une demi-journée mais de superbes souvenirs !








Ce qui a été passé dans un sens doit être fait dans l'autre

Nous décidons donc la larme à l’œil de faire demi-tour et de rejoindre Mbout/Kaedi par notre trace alternative contournant tout le massif de l'Affolé et nous rallongeant de plusieurs dizaines de kilomètres.


Fin du demi-tour, descente de la grande dune !
La trace est difficile à trouver, nous prenons donc au plus court, au cap pendant environ 10km entre les acacias. 13h00 nous retrouvons la trace de la nationale construite par les français pendant la colonisation puis abandonnée depuis.


Crevaison à midi au bord de la N2 oubliée par les mauritaniens.

Le malheur de J-Phi ne sera malheureusement pas le seul, de mon côté je choppe une violente tourista qui me mettra à plat toute l'après-midi sous un soleil de plomb, la moto qui a bien chauffée pendant nos franchissements matinaux ne gardera que 50cL d'huile moteur au fond du carter, impossible de voir le niveau même moto couchée!!! Nous lançons donc une quête commune et je dois une belle chandelle à J-Phi qui a un stock de 2L dans le sien ! J-Phi qui crèvera une deuxième fois en 30 minutes...

Nous faisons le checkup de nos forces restantes en fin d'après-midi. La fatigue est présente pour toute l'équipe et malheureusement l'eau commence à manquer. Il faut donc définir une stratégie avant de mourir de soif! Nous décidons donc de rouler jusqu'à la tombée de la nuit, manger des nouilles avec le minimum d'eau, café prohibé pour repartir tôt le lendemain à la fraîche et foncer sur M'Bout se ravitailler en eau.
L'ambiance est tendu, nous restons donc dans cette optique (sauf Fabien qui se prépare un petit café du soir discretos sur ses réserves d'eau?!!!).

La nuit va être longue la bouche sèche.

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JOUR 11: Sauvés ! (344km)

Départ décidé à 6h45 aux premières lueurs du jour, par ce biais nous ne subirons pas la chaleur qui nous ferait consommer inutilement de l'eau.



Après 80km de pistes chaotiques longeant partiellement la Nationale nous arrivons enfin à M'bout. C'est le soulagement!!

Il reste donc maintenant 200km jusqu'à Bogué où Karim nous attends.


Kaedi, on arrive en Afrique noire !

Nous profitons d'un petit poulet bien moins goutu que celui de Kiffa pour se restaurer avant de reprendre la route.


Petit poulet sablé !

La sieste est obligatoire sur ce goudron. La tempête de sable nous pousse vers l'Ouest mais attention les zébus et ânes ne manquent jamais de traverser la route devant nos roues !


Sieste oblige, sous +35°C ça fatigue sous un vent violent.


La tempête de sable nous offre un ciel orange !

Nous longeons donc le fleuve Sénégal.



Arrivés à Bogué nous ne trouvons pas Karim. Il ne répond pas à nos dizaines d'appels sur son téléphone et son GSM satellite. Nous commençons vraiment à être inquiets. Nous demandons donc au contrôle de police en sortie de Bogué si un touriste français avait pu passer. Effectivement il est parti vers Nouakchott... Nous avions hâte de rejoindre Karim pour nous rééquiper en habits et affaires pour la nuit. Il n'en sera rien nous finirons avec le peu de matos que nous transportons.
Nous profitons donc de notre passage à Bogué pour faire le plein en eau, essence et nourriture pour finir le voyage.
Il se fait tard nous ne ferons pas beaucoup de kilomètres avant la tombée de la nuit. JP nous trouve un petit coin sur du sable pour les fragiles du dos.


Petite pause à Bogué


Heureusement que nous avons un filtre à essence !

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JOUR 12: Beach ! (312km)

Départ pour 200km de route puis 100km de pistes le long du Sénégal vers la plage !
Après un repas sur Rosso et un deuxième plein en essence et bouffe nous prenons la route vers le Parc du Diawling, réserve naturelle protégée pour les espèces migratoires. Les phacochères n'en sont certainement pas mais ceux-ci pullulent dans la zone, moi derrière le groupe je ne visualise pas mais les premiers se font des frayeurs à esquiver les bêtes coupant la route devant les roues !


Parc du Diawling

La piste devient de plus en plus compliquée, tracée uniquement sur Google Earth, les pistes se perdent puis se retrouvent pour finir sur un passage de rivière. Etant réticents à traverser, un phacochère nous nargue en passant tout fier, sautillant sur ses pattes (non ce n'est pas JP c'est un vrai!). On l'entendrait presque chanter : "hakuna matata" !

JP passe donc en labourant le fond de rivière !



Dans un élan de fougue je passe la rivière trop vite (30km/h) : je suis trempé salé !


Trop vite encore !!
Nous apercevons enfin la plage à l'horizon, nous fonçons droit devant ! Ça y est ! Mer en vue !!!!


La plage est devant nous !


WE DID IT !

Yeah !

Profitons un peu de la plage, avec JP nous enquillons le bord de vague à une allure respectable de 80km/h. C'est le jeu de l'esquive à droite pour ne pas sauter dans l'eau la tête la première. On ne dirait pas mais faire face à 50cm d'eau à 80km/h ça fait très mal...


Dance with the waves !!




Libellule qui se protège du vent.

Apres 20 km de pur plaisir nous nous arrêtons pour attendre les autres....qui n'arrivent pas. Faisant demi-tour,nous rejoignons Chris, Fabien et J-Phi qui se sont arrêtés devant des cahutes abandonnées. Ils se sont déjà baignés lorsque nous les rejoignons. Bon, si c'est comme ça nous aussi on y va !


GO GO GO !







L'euphorie est au beau fixe ! Reste plus que 200km de plage et nous serons arrivés. Quel périple nous aurons vécus !
JP nous raconte une anecdote où, le long de la plage, il avait réussi à récupérer du poisson tout juste péché. Au même moment nous voyons passer des barques Sénégalaises. C'est le moment ! Vite nous montons sur nos motos trouver le premier village de pêche pour essayer de trouver du poisson. Pendant ce temps-là J-Phi Fabien et Chris s'occupent d'allumer un feu et de trouver un système de grill.
Malheureusement selon les dires d'autres pêcheurs sur la rive, les barques naviguent directement vers Nouakchott... Pas de chance cette fois-ci. Nous retournons donc bredouilles devant nos copains. Obligés de manger des nouilles encore ce soir, les dernières !


Pas de poisson ce soir.. 10 jours que les pêcheurs ne sont pas revenus!

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JOUR 13: L'arrivée! (140km)

Après une nuit à l'abri du vent sous une belle berceuse d'océan agité nous repartons plus motivés que jamais !


Notre Bivouac à l'abri du vent !


Gazz !



Seule épave des 200km de plage.

Ca y est avec JP nous sommes à Nouakchott presque sans nous en rendre compte ! Ça ce fait vite 150km de plage !
Nous n'avons pas attendu nos 3 comperes qui roulent un peu moins vite. Ils mettent longtemps pour nous rejoindre et a leur arrivée nous apprendrons que Chris a fait une chute spectaculaire en rentrant a pleine vitesse dans l'eau qui lui était cachée par un repli sableux.

Les deux autres ont du se précipiter, J-Phi pour sortir Chris de l'eau et le retaper, Fabien pour sortir la moto avant que le moteur se remplisse.

Chris est sérieusement choqué, il s'est blessé près du talon, encore le même pied! Nous retrouverons enfin Karim le midi à l'auberge Jeloua, l'assiette Thissayade tant convoitée pendant nos repas de fortune dans le sable.
L'après-midi sera consacrée à un repos bien mérité cette fois à l'auberge Menata car Olivia ne peut nous accueillir pour la nuit. Toutes les chambres sont déjà réservées...


Thissayade sacrée !


Avec supplément glace, on se croirait presque en France.

N'étant pas satisfais du dortoir de Menata nous déciderons avec JP de bivouaquer à la sortie de Nouakchott, une dernière nuit sous la tente et retrouver nos amis le lendemain à 8h00 pour le grand départ.

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JOUR 14-17: Retour en France (4500km)

La nuit à été terrible pour le reste du groupe !
Sans spray anti-moustiques les pauvres ont été attaqués toute la nuit et n'ont pas pu récupérer....

Le midi nous nous arrêtons prendre un mauvais sandwich à "la Gare du Nord" de Chami. Là nous croisons un allemand en 250 qui vadrouille dans toute l'Afrique. Le triste bougre garde un mauvais à priori sur la Mauritanie, on sent qu'il est temps pour lui de rentrer à son foyer !
Avant le passage de frontière nous apercevons le train qui relie Nouadhibou à la mine de Cuivre. Serais-ce le fameux train le plus long du monde ??? Et bien non, dommage ! Celui-ci n'est composé que de 10 wagons.




Le no man's land mauritanien !

Sur la route du Sahara Occidental nous décidons de laisser un pneu en souvenir de notre passage. La route étant tellement défoncée avec les camions nous frôlant, la remorque ne résistera pas à un bas-côté plus qu’approximatif, imaginez-vous le résultat de placer ces roues à 100km/h là-dedans :



Paf le pneu !



Plus d'images, ça sent vraiment la fin du voyage tout ça !
Pour résumer sans illustrations les deux derniers jours de voyage nous traverserons sans soucis le Maroc et l'Espagne. Le temps ce fait un peu long mais comme toujours nous retournons sur les moments épiques, les moments difficiles et SURTOUT la grande question :

Quel sera le prochain PROJET ???

C'est déjà tout décidé, les congés sont quasi posés, la trace est presque déjà validée, plus qu'a patienter avant une nouvelle équipée !!

Sur ce je souhaiterais clôturer ce récit par cette belle citation :

"Tu te prendras à regretter tes rudes étapes, tes pieds écorchés, tes lèvres éclatées, tes sommeils, recroquevillé sous les étoiles. Et à la première occasion, comme moi, tu repartiras...”

Théodore Monod

etinag a écrit:

 bravo les baroudeurs! 

Sinon je n'ai pas tout compris: vous aviez décidé d'effectuer la deuxième semaine sans assistance ? Si karim ne se blessait pas qui allait conduire le 4X4 ? Vous aviez aussi prévu 3 jours sans aucune assistance ?

Chaud quand même comme périple! 

thierysp a écrit:

Merci pour le CR. Beau et dur. Respect.
J'avais pas reconnu le gamin..
Manque juste la photo d'Olivia, pour faire encore plus regretter, ceux qui connaissent pas cette contrée.

rinho a écrit:

Tu es jeune Max, j'espere que tu en feras d'autre. La barre est haute et c'est tant mieux!

Maxx a écrit:

rinho a écrit:

Tu es jeune Max, j'espere que tu en feras d'autre. La barre est haute et c'est tant mieux!

Oui c'est l'objectif !! Et à ce rythme ça risque de faire beaucoup de CR sur le forum ! C'est aussi beaucoup de boulot avant et après. C'est équivalent à voyager trois fois !

Merci pour vos retours, c'est super sympa.
Je tiens à remercier Coriolis qui a rajouté de nouvelles anecdotes et corrigé mes ignobles fautes d'orthographes s’amplifiant au fur et à mesure des heures passées derrière l'écran...
J'ai attaqué le dé-rushage des vidéos toute cette soirée. Je vais pouvoir bricoler un condensé sous peu, il ne faut rien lâcher, allez Maxx !