HAT- HardAlpiTour 2015 du Dead Rabbit Team

Dead Rabbit Team
Mario
Renato 
et ma pomme




parcours de 550 kms au départ de Garessio en Ligurie pour un parcours à travers les alpes italiennes a finir en 24 heures dans le Piemont a Sestrières.
 
Avec une carte pour mieux situer



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Une orga de 50 personnes menées par Corrado Capra(une crème ce type!) efficace et ...toujours souriante ! Italienne , quoi !! qui a concocté un cocktail trail réussi.
 
Pas de classement.
 
Pas de boucle, donc une logistique compliquée.
 
1 journée pour descendre en pneus route a bout de souffle (heureusement qu’il n’a pas plu…) avec les gommards TT sur le porte bagage. Changement au bouclard à l’arrivée. Pour Renato et Mario qui venaient de Bruxelles, je vous dis pas…
 

 
Un stand Yam bien complet
 

 
 
Retrouvailles des 2 Teams des MDL, dont le notre le ‘Dead Rabbit Team’. Me demandez pas pourquoi le nom…mais a montebianco !
 

 

 
 
 Au départ 420 participants de 13 nationalités differentes, le briefing est sympa, les hymnes de chaque pays sont joués.
 
On passe ensuite au départ de la course sur le parc fermé, ça bricole, chacun y va de son conseil pour terminer la course dans de bonnes conditions.
 
Briefing en italien et anglais…approximatif, mais bon-enfant
 

 
Les partants de l’épreuve de « l’Extreme » (Hard+ 250 bornes sur 36 heures) décolleront sous le soleil a 13h. Les départs s’étaleront sur pres de 2h30.
 

 

 

 

 

 
 
On check la pression a 1,5b - 1.7b
 

 

 

 

 
Et pendant ce temps un team de vénérables R80 se prepare avec 1 seul GPS branché sur la batterie …qui lachera dans la nuit...Plus de GPS ni phare pour lui…
 

 
Des trips ou course(?) se profilent…
 

 
 
Repas tres correct toujours avec le sourire
 

 


13h ; Depart de l’Extreme qui commence par la… Classic, donc notre parcours. Ils enchaineront le Dimanche aprem.
 

 
 
Les Touratech boys…
 

 
Sourire , on vous dit !
 

 
14h. Mince il pleut ! ça s'annonce mal mais ça s'arrange cinq minutes avant le départ, on se dit qu'au moins il n'y aura pas de poussière.
 

 

 

 
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Avec Paul à ma droite, mon co-equipier du GS Trophy ;) Mais ça , c'est une autre histoire.
 

 
 

 
Ca y est on décolle a 14h30, une heure trente après les premiers.
Passage dans les rues de Garessio ou toute la ville est presente pour encourager les riders. Sympa.
 

 
On a droit a nos umbrella's girls.
Je suis tombé sous le charme de l’Italie…
 

 

 
J’ai adoré leurs jupes…
 

 
Bon, je n’ai pas été le seul a apprécié ce décollage…
 

 
 

A suivre ...

On roule 10Kms sur route et…la grosse drache nous tombe dessus pendant 20 minutes, avant d'attaquer la première piste, et là surprise on tombe sur une piste suivie pendant un long week end d’Enduro en octobre dernier au depart du col de Nava !


Marrant le hasard…
 

 
 

 
 

 
 
Et c'est aussi là que les difficultés commencent pour certains qui ne pratique pas le tout terrain.
 
Un groupe d’allemands, chargés, tombent comme des mouches dans une grimpette avec comme difficulté , outre la pente sur la piste empierrée, un ‘arbre’ en diagonale en guise de frein d’ecoulement du ruissellement  .
 
Les autres arrivent derriere et on se retrouve rapidement a une trentaine bloqués. Ils s’entraident mais avec les mauvais choix et sans se soucier qu’ils bouchent integralement la piste…
 
Ce sera certainement dur pour ceux là…pour les 23h a venir…
 
 
Sur la première heure on double une vingtaine d’équipage. Niveau homogène avec mes deux ritals qui sont malgré tout devant, dont Renato qui a 2 semaines de Royal Enfield dans les cannes au Ladakh dans le Cachemire.
 
Le ciel est plombé mais il ne pleut plus.
 
17h-18h (j’ai du mal a situer le tempo…), on rejoint la piste de la ‘Route du Sel’ pratiquée en partie l’année derniere, large mais caillouteuse qui grimpe en altitude.
 

 
 
En entamant cette montée vers les sommets, le sourire revient, les nuages sont partis et on y voit correctement, enfin on commence vraiment a se faire plaisir.
 

 
 

 
 
Ma préférée.
 

Terrible ! a quand une équipe Terbit ?

Super et de jolie moto même les plus vieille ça serai cool d'organise un trip terre Bitume

Avec une carte pour mieux situer




 

Mario est devant a un bon rythme. J’entends derriere moi une acceleration rageuse et une Africa me double en faisant gicler de la caillasse avec la roue arriere qui s’agite de gauche a droite.
OK, roule mon poté.



 





 


 

Au détour du virage suivant, le décor est somptueux avec une vue qui s’étale sur plusieurs kilometres sur les pics qui culminent entre 2500 et 3000 avec le soleil qui refait surface. 


Mais elle est ou l’Africa ?? Avec Mario et Renato on se pose conjointement la meme question. On avance cool a proximité du col et dans la pente sur notre droite on apercoit une tete blanche qui émerge …20 metres plus bas.


Pffffiuuuu. Gros gadin a 100 metres du col !



 





 

On pose les breles. On indique a 3 autres motos de s’arreter car il faudra etre nombreux pour remonter une brele de 250 kg.


Le gazier n’est pas bléssé mais l’Africa est bien chiffonnée…






 





 





 

Chaud pour sortir l’Africa…



 





 





 

Check point au tunnel qui nous sépare de l’autre versant
 

 

 

 
Tous les riders sont sous le charme de cette vue.
 

 

 
La descente de l’autre coté de la montagne se fera sur une piste forestière complètement détrempée, ça glisse de tous les cotés sur des ornieres ou …sur du ‘plat’ ! J’ai l’impression d’etre dans le Bugey…
 
3 ou 4 fois , je sens la GS qui part de la roue avant (pneus TT mitas) et je dois à la sainte mère et un coup de gaz pour ne pas partir au tapis.
 
Sur les cotés c’est l’hécatombe. Mais sans bobos.
 
Première pause au bout de trois heures, on boit un coup et ça repart, le rythme a accéléré, ça roule bien sur un single pas trop cassant on se dirige vers Tende et nous voila sur la piste de l’Amitié.
 
Quel régal chacun de nous prends la tête et se fait du bien,c'est rocailleux mais ça accroche!

 



Premier check point a la frontière, les paysages sont sublimes, quel pied pour l'instant.
 
Pause ‘apéro’ a Tende en France au coucher du soleil, que je prends pour un repas. Super accueil souriant et salé/sucré a volonté.
 
 

 
 
La GSA est presque propre…
 

 
Le départ de Tende est magnifique en grimpant en lacet une piste moitié bitume puis moitié défoncée avec un dénivellé de folie.
 
On repasse en Italie.
 
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Vers 20h on arrive au deuxième check point ou un repas chaud nous est servi. Des pates bien sur !
 

 
 

 
Apres le repas, le parcours est bien fait avec une partie routiere en vallée, la fatigue aidant, c’est pas une mauvaise idée...
 
 
22-23h. Ca remonte  et je zappe sur le thermometre : 5° !
 
Ah oui, je comprends que ca pique …Je m’arrete . Mes deux italiens opinent du chef et ils se mettent…quasiment a poil …pour enfiler collants et sous-couches !
 
Organisés les Recchia !
 

 
 

 
 

 
 
Les faisceaux lumineux des motos devant et derriere nous balayent les pans de montagne .
 
C’est beau…à tomber. Euh…non.
 
La chute j’y pense. Et j’y penserai toute la nuit sans mollir pour autant.
Mais elle est interdite.
 
Si blessure, car je n’ai pas mis les genouilleres pour eviter les frottements aux genoux sur la durée…ou plutôt j’avoue que j’ai oublié le collant protecteur…
 
Si moto abimée, je serai dans la m...e. Pas de logistique pour me ramener at home. Et un gone a recuperer…le dimanche soir…
 
 

 
 
Le brouillard nous tombe dessus et nous emprunterons la piste peu large et empierrée avec une visibilité de …10 metres ?
Long ce passage . Et dans le vent et le froid, malgré les gants d’hiver.
 
Check point. Ils devaient se geler les mecs au contrôle…
 

 






1h00 ou 2h00, je ne sais plus, et apres une portion de route , on prend un single qui descend avec un sacré fossé en contrebas.
Là, il vaut mieux être concentré, plutôt dur après 12 heures de moto, mais encore 1 heure et nous serons au troisième check point.
 
Une fois arrivé. Le restaurant d’altitude est …bondé dedans et dehors. Distribution d’un sac sandwich et boisson chaude.
 
Les types sont étalés partout !!
 
Sur les chaises , par terre, sous les tables , sur les bancs…
 
Certains ont picolé au vu des cadavres sur les tables…
 

 
 

 
Mes 2 italiens proposent de fermer les yeux 1 ou 2 heures.
 
Mario s’allonge contre un rocher avec une temperature qui est remonté mais qui ne doit pas affleurer les 12°c…
 
Je me fraye une place dans le restau et tente de fermer les yeux. En vain . Ca pète, ça ronfle et ça jacte pour ceux qui ne trouvent pas de place...
 
 

 
 
30 minutes et je rejoins Renato qui s’est allongé dans l’herbe sans dormir. Mario lui s’est ecroulé sans demander son reste.
On decide de repartir et de reveiller le gamin ;)
 
Les 3 heures suivantes seront les plus usantes avec une piste ‘empierrée’ pendant bien 1 heure, et puis…ensuite…je ne me rappelle plus. Gros trou de mémoire.  :ange:
 
Donc bien plus tard  :mdr:  , nous ne sommes pas loin de l’aube, La piste remonte en lacet et je me dis que vraiment ce coin me dit quelque chose…
 
Mais oui ! on approche du col de Sampeyre et nous sommes sur la piste que j’ai concocté dans mon traçè l’année derniere a la meme epoque pendant 4 jours dans les Alpes italiennes avec Renato et 2 autres.
 
 
C’est l’aube, c’est court et c’est magique !
 

 
 

 
 
Séance photos juste au dessus du restaurant d’altitude fréquenté l’année derniere ou on s’tait régalé !.
 
 

 
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On recommence à prendre du plaisir. ça monte dur et ça descend de plus belle, c'est technique, tout ce que j'aime .
 
 
Des rencontres insolites
 

 
Pause petit dejeuner dans un hotel et son jardin (super orga !) ou les pilotes s’ecroulent dans les transats pour se remettre de lers émotions ou leur fatigue.
 
Je reflechis de meme…qui suis-je, ou vais-je…
 
Le colosse de 2 metres derriere moi a 20 metres tronconnait comme un malade…
 

 
 
Renato tchatche avec tout le monde comme d’hab.
 
En attendant d'atteindre le dernier check point vers 11h30, on repart pour les 80 derniers kilomètres.
 
 
La c'est l’apothéose, la "Strada del Assietta " c'est un panorama magique (je vous l’ai racontée l’année derniere), une piste peu accidentée que l'on prend tantôt en touriste pour profiter du paysage tantôt a fond pour se faire plaisir a grand coup de travers dans les virolos.
 

 
 

 
 

 
 

 
 

 
Nous voila arrivé a Sestriere un peu apres midi, un peu naze dans les guiboles avec des fourmis qui nous titillent , mais heureux !
 
J’ai enchainé pour le retour au bercail a 13h, pendant que mes deux italiens se preparaient , sitot les 2 motos dans leurs camionette, de tracer pour le retour à Bruxelles !
Plus de 1000 bornes.
 
Ca sommeillait dans le tunnel de Frejus (because Lautaret fermé) avec les yeux qui partaient a droite a gauche...
 
Du coup je me suis étalé sur l’herbe sous un arbre a la 1ere aire d’autoroute pendant…1h30. Valait mieux.
 
 

 
 

 
 
Pour résumé le HAT c'est difficile mieux vaut déjà avoir pas mal baroudé en TT et avoir une bonne endurance mais c'est une merveilleuse aventure, un dépassement de soi, un parcours magnifique et une organisation magistrale a souligner !!!
 
Renato qui a fait la 5eme edition a noté les nettes ameliorations d’organisation (moins a l’italienne !) et de qualité des repas. Le parcours est en revanche a 80% identique a 2013, mais on connait les difficultés pour obtenir les autorisations pour passer, surtout en France ou les ecolos avaient reussi, pour l’édition 2013, a obtenir le blocage d’une partie du parcours le jour du depart…
 
C'est vraiment devenu une 'Classic' ce trip !!
 

A bientôt pour de nouvelles aventures…avec Rénato&Cie !

Excellent CR, j'y étais, merci pour le taf et les photos.

Vince

Excellent CR ! Super ça donne envie

Ola,

Merci pour cet excellent CR, ça fait effectivement très beaucoup envie
Tant et si bien que l'on envisage de s'inscrire à l'édition 2017 avec kenTénéré et un autre T&B

J'ai donc parcouru leur site et j'ai pu y lire ...
"La manifestation est réservée à motos monocylindriques et bicylindriques avec poids supérieur à 150 kg. Inscription réservée à 3 pilotes pour chaque équipe."


Peux tu nous détailler le mode de fonctionnement de ce point précis SVP ?
  - 150 kg à sec ou en ordre de marche ?
  - comment accepte t'il ou non les motos ?
     * via une liste des modèles autorisées ou non ?
     * pesage de la moto ?
     * autre ?

Cette question un poil précise car, perso, j'ai 2 motos
- un DRZ 400-e de 119 kg à sec mais avec 17 litres d'essence + huile + lumière + bagage + préparations diverses <=> je devrais atteindre les 150 kg
- un KLR 600 B1 de 146 kg mais qui ne roule plus depuis longtemps, qu'il me faudrait remonter et dont la fiabilité est douteuse
- ou alors faut-il que j'envisage d'acheter une moto pour participer à la HAT quitte à la revendre ensuite ?

Merci encore pour ces jolies images et ce récit qui nous tente bien