Mon ptit CR :
Le jour d'avant :On devait partir à 2 avec Joe à l'ultimate. Mais mon beau frère toujours chaud pour les randos bécanes mais toujours à l'arrache et à force de m'entendre m'impatienter (ou de me languir comme dirait Gépétto) de partir, se décide à vouloir venir le dimanche d'avant...
Bouste annonce justement qu'une place s'est libérée. Ni une ni deux elle est pour lui et c'est parti...
Comme on avait prévu de partir avec une remorque 2 rails, le plan tombe à l'eau. On se rabat sur un Crafter beaucoup plus pratique et plus sûr.
Rdv est donné le mercredi midi dans l'Essonne. Le temps de charger les motos et de casser une croute et nous voilà partis
Arrivé à Millau, tout le monde ou presque est déjà là. Nous avons la bonne surprise de voir Titi qui est venu nous souhaiter bonne route!
Stephane nous fait un petit briefing et nous distribue un document avec le numéro de tout le monde, les étapes et les villes traversées ainsi que les coordonnées des bivouacs. Un vrai travail de pro. Et cerise sur le gateau il a même fait imprimer le logo de la balade sur un autocollant!
Le temps de bricoler un peu la moto de Gepetto qui ne freine pas de l'avant, et pour moi de decider que finalement je ne prendrais pas mes valises allu
Ensuite on mangera un bon aligot avec saucisses du coin, et une bonne nuit nous attends (enfin presque, y'en a déjà qui ronflent) pour prendre des forces !
Jour 1:
La nuit a été courte et excité par l'envie d'en découdre, on se lève avant 07h00, on charge les bécanes, on prend une bonne douche en sachant que ça sera la dernière avant plusieurs jours et on prend un bon petit dej.
Le frein de gepetto freine déjà un peu mieux mais la moto du beauf nous fait une frayeure. Elle refuse de démarrer pendant quelques longues secondes... mais finalement elle pète, bizarre...
Le temps d'une photo de groupe et nous voilà parti !
Premier arrêt à la station service, retrait de cash et on attaque une montée pour arriver sur un point de vue magnifique :
Puis les chemins s'enchaîne, et un petit passage technique nous arrête. Il s'agit de passer dans un petit tunnel suivi d'une montée bien raide
Bless qui a voulu ajouter de la difficultée (trop fastoche pour lui) n'a pas vu la cloture et s'emmêle dedans :lol:
Mais nous remettons tout en ordre tel que c'était avant notre passage. C'est ça aussi l'Ultimate voulu par Bouste, un grand respect des infrasctructures et des personnes (on referme toujours une cloture après notre passage, on roule au pas devant des promeneurs ou des troupeaux ou dans les villages, etc...)
Pour ça §super2 §chinois
Puis nous continuons, les pistes sont vraiment agréables, les paysages magnifiques
Nous empruntons notamment la piste d'une ancienne voie de chemin de fer de toute beautée
Puis une piste entre des énormes blocs de pierre rouges, on se croirait dans le far west d'autant que la chaleur s'ajoute à ce tableau
Nous nous arrêtons à l'ombre d'un pont pour picniquer. Olivier nous a rejoint avec son camion et nous a apporté les courses qu'il a fait le matin même §super
Encore un grand merci à lui pour son assistance
Gepetto en profite pour regler son amortisseur, il se plaint que sa moto est trop ferme...
Enfin c'est surtout Bless qui s'en occupe, Gepetto lui, film :lol:
Puis on repart le ventre plein, toujours sous une chaleur accablante. Rouler apporte un peu de fraîcheur, mais les arrêts à l'ombre sont les bienvenus pour se réhydrater aussi...
Ou se déshabiller.... §siffle
Puis nous arrivons vers 21h00 au point de bivouac ou nous attends déjà Oliv et Merzouga. C'est une grande cabane avec des tables et une cheminée au sommet d'une petite montagne. La journée a été dure, l'ultimate a déjà fait des victimes puisque Jeff (GS800) a abandonner pour rage de dents, le beauf et moi avons perdu un rétro chacun, j'ai déraillé au sommet d'une montée très raide et technique (première fois que je déraille avec une moto), Didier a crevé à l'avant, quelques chutes sont à déplorer... Mais rien de grave et pas de blessés §1er
Mais un bon apéro, un bon repas avec saucisses au feu de bois et une bonne nuit nous attendent....
Jour 2 :
La nuit a été un peu dur mais le reveil en pleine nature au lever du soleil ça met tout de suite la pêche.
Un peu de mécanique sur la moto (j'ai déjà retendu 2 fois la chaîne la veille) pour refixer quelques trucs, consolider certains autres etc...
Cette fois je demande quand même à Olivier s'il peut prendre mon sac, parce que la veille il m'a vraiment handicapé vis à vis de ma position sur la moto. (pas tellement sur le poids).
Le petit dej est vite avalé et on prend la route.
Merzouga qui était avec nous hier a dormi chez lui (à quelques minutes du bivouac) et nous rejoint ce matin.
A peine parti et déjà un arrêt (Didier addoooooooorrrrrre faire des photos
)
Cela dit c'est vrai que c'est beau
Puis on continu pour monter un col. C'est le terrain de jeu de Merzouga. Il passe devant, et Bouste me donne le feu vert pour tirer un peu la bourre
Je me met donc en mode poursuite derriere Merzoug qui fonce avec sa RD03 super legere
Je bouffe la poussière, je tiens un peu, mais il me distance petit à petit. A un carrefour, je suis complétement dans la poussière et je continu tout droit pensant le suivre alors qu'il a tourné à gauche. Le temps de m'en rendre compte j'ai déjà pas mal roulé.
Demi tour et je me retrouve bon dernier loin derrière. J'accélère pour rattraper le groupe mais j'ai du prendre un méchant cailloux car je sent le pneu avant se dégonfler et je fini crever. Heureusement j'ai réussi à rattraper Didier, je le klaxonne pour le prévenir.
Coup de pot, le groupe s'est perdu à son tour et revient vers moi.
Grace à l'aide de tout le monde, la chambre à air est changée en moins de 15min
Dommage je n'ai pas de photo (si qqun en a ;) )
Puis on reprend la route, on rejoint Bouste qui lui avait pris le bon chemin :lol:
Mais tout ça valait le coup car arrivé la haut, la vue est magnifique (me demandez pas ou j'en sais rien §siffle )
Puis ça repart, les paysages sont tous plus beaux les uns que les autres, on fait une petite pause photo pres d'éoliennes
mais la encore pas de photos (vous verrez les vidéos)
On poursuit, les pauses
Le midi on mange au bord d'une rivière sur un terrain de cross de deux frangins qui font de la voltige sur des rampes
Le casse croute est vite avalé car on encore pas mal de route avant le bivouac et on voudrait arriver plus tôt qu'hier
On traverse quelques petit coins boueux, et on s'en donne à coeur joie
Mon beauf bien placé devant moi pile au mileu d'une flaque et me repeint entièrement
Merzouga nous a quitté un peu avant la fin, Gepetto se la donne §super
On fini par arriver au bivouac, un endroit magnifique au bord d'un petit lac
La tentation est trop forte de se baigner, Didier saute le premier, suivi de BJ, moi, le beauf et Joe. C'est un peu froid, mais après 2 jours sans douche, ça fait un bien fou:
La boue a séché sur mon at et forme une couche de protection :lol: Et finalement je la trouve plus belle comme ça
Au menu de la soirée, saucisses au feu de bois, pommes de terre en robe de chambre, et surtout le ptit coup de Underberg
Faut reconnaitre que c'est plutôt une boisson d'homme... §mdr
Jour 3 :
Le reveil est un régal pour les yeux. Le soleil donne sur ce petit lac, en pleine nature.
Et cerise sur le gateau, je n'ai pas encore sorti les 2 pieds de la tente que je tombe nez à nez avec une vipère d'eau en train d'essayer de bouffer un poisson.
Si j'avais vu ça la veille, pas sur que je me serais baigné ensuite... §siffle
Petit tour du campement, certains sont déjà debouts, certains ronflent encore
Nous avalons un petit dej, et nous decollons en vitesse même si cette étape ne fait que 180km (les 2 premières faisaient 200km chacunes)
Nous traversons de magnifiques gorges qu'on appelle les gorges de Malalanus je crois... §hein
On mangera près d'un grand lac magnifique (petite baignade pour le beauf et moi). Me demandez pas ou c'est j'en sais rien et malheureusement je n'ai pas de photos non plus.
Au moment de repartir, Didier nous fait un petit malaise faut dire qu'il fait vraiment très chaud. Mais ça va mieux et nous repartons
Nous continuons sur les pistes
J'ai eu ma vengeance sur mon beauf...
On rencontre quelques autochtones peut loquaces
C'est le moment ou Bouste me dit "tu vois la montagne au loin tout la bas derrière celle qu'on voit devant?" euh ouais...
"Et ben on va à l'autre montagne qui est encore derrière celle là..."
Ah ouais, bon ben en route alors :lol:
A cet endroit, Bless s'aperçoit que la moto du beauf perd de l'huile. C'est l'huile de fourche qui coule sur l'étrier de frein, il a un joint spi dans le sac...
A ce moment on perd KLE et le DR qui irons directement au gîte
Quand à nous, une scène suréaliste nous attends.
En roulant, une trace d'huile très nette apparait sur la piste. Tout de suite je pense à l'un d'entre nous, mais il n'en est rien
C'est en réalité une 306 qui a perdu toute son huile et a fini dans un fossé.
Nous nous arrêtons pour voir s'il y a un blessé ou besoin d'aide
Mais personne n'est à bord... Etrange.
Nous en profitons pour attendre les autres qui se sont perdu aussi derrière
Et nous ne tardons pas à voir arriver une dépanneuse avec le dépanneur en tong et 2 personnes... comment dire... étonnantes.
Mais pas le temps à perdre, les autres arrivent et nous repartons
La fin de l'étape est un peu dure, les organismes sont fatigués, les machines aussi, mais nous finissons par arriver au refuge d'altitude côté Espagne.
Le dortoir est d'un confort très approximatif donc on décide de monter la tente.
On trouve une magnifique salamandre
Puis nous nous laissons servir par nos hôtes, un couple d'Espagnols très sympa avec un petit garçon de 3ans qui nous propose un apéro et un bon dîner local
Une super soirée mémorable §super2
Jour 4 :
La nuit a été dure. Un orage a éclaté avec éclair tonnerre et grosse averse...
La tente n'étant pas (enfin plus) étanche, je sentais les gouttes me tomber dessus et le tapis de sol s'imbiber d'eau au fur et à mesure...
Mais impossible de sortir pour aller dans le refuge non plus, le temps de faire le trajet depuis la tente on aurait été trempé.
Le matin, le soleil est revenu mais les affaires sont mouillées et il va falloir plier tente et duvet humides...
Un bon petit dej préparé encore pas nos hôtes avec entre autre charcuterie et vin rouge.
Je resterai en ce qui me concerne en tartines de confitures et chocolat (ptit joeur
)
Il est temps de tout plier, et de charger la moto. Oui car Olivier rentre chez lui ce matin, il nous faut donc maintenant transporter tentes, duvets, tapis de sols, sacs d'affaires etc nous même.
On s'était fait au confort de l'assistance.
D'ailleurs Olivier nous fait aligner nos motos et on immortalise ce dernier jour par une belle photo de groupe
Mais comme nous l'avions décidé la veille suite au problème de joint spi du beauf et à son pneu arrière qui se désagrège à vitesse grand V, nous ne pouvons pas faire l'étape avec le reste du groupe.
Il nous faut rentrer à Paris au plus court si on veut avoir une chance de pas rester sur le bord de la route.
Gepetto qui depuis l'avant veille roule sans feu avant (perdus dans une chute) et qui depuis la veille a sa tête de fourche qui ne tient plus que par une sangle et trois fils de fer décide de se joindre à nous. Comme un effet boule de neige, Alain (KLE) qui a eu une douleur à l'épaule dans la nuit ne se sent pas de continuer non plus.
Nous descendons donc du col par une piste un peu humide mais bien roulante.
Arrivé en bas nous faisons un dernier arrêt à une pompe à essence. Mais celle ci est HS, et Christophe qui roule en 690ktm n'a pas assez d'autonomie pour finir par la piste.
A son tour il se joint à nous.
Le Varadero qui nous avait rejoint hier au gîte en ayant bavé dans la descente humide décide aussi de couper par la route.
Tant et si bien qu'il ne reste que Steph, Dom et Didier pour aller à Rosas par la route.
Je suis vraiment déçu de cette situation et pas pouvoir les accompagner, surtout que Steph nous avait parlé d'un picnic sur la plage de Rosas et que je rêvait de revoir Coulioure ou j'allais souvent étant gamin.
Mais pour nous la suite c'est pas la route. Kle nous emmène jusqu'à la Jonquère pour que nous puissions récuperer l'A9 et remonter jusqu'à Millau.
Le beauf ayant peur d'éclater son pneu plafonne à 90km/h. Il y a un vent à décorner les boeufs...
Gepetto nous quittera peu après Narbonne et nous remonterons par l'A75 toujours pas un vent violent.
Avant d'arriver à Millau, la température chute énormément, en même temps que l'altitude monte... vivement qu'on arrive au camion
Un petit arrêt de Macbeurk de Millau (apparemment il l'ont remonté depuis le passage de José) et on charge les motos dans le camion.
La route devient un peu plus confortable
Arrivé dans le sud de l'Essone, le retour à la maison se fera avec les valises allu (que j'avais décidé de laisser dans le camion au départ de Millau) de nuit et sous la pluie.
Avec les tétines et le masque de cross qui me floute la vue c'est le passage le plus technique de cette superbe ultimate 2014.
Je garde un excellent souvenir malgré la petite amertume de ne pas avoir pu la faire en entier.
Et j’espère pouvoir en être pour l'édition 2015.
Encore merci Steph pour la balade §super2 §bise