Le TT est très récent pour moi qui qui suis pistard d’origine. A l’intention de ceux qui veulent faire le chemin inverse, je vous présente ici mon autre joujou ainsi que le détail des modifications et leur but.
1. AchatJe l'ai achetée d'occasion en concession avec 6.000 km au compteur (modèle 60ième anniversaire) :
2. Démontage, la phase ingrate
Suppression de tout ce qui n'est pas absolument nécessaire pour rouler sur piste. Très fastidieux sur ce modèle. Le carénage est composé de très nombreuses pièces imbriquées à démonter avec soin pour éviter de casser les petits ergots et autres appendices de fixation. Heureusement, le manuel de service (960 pages - PDF gratuit) détaille absolument tout, débranchement de chaque type de connecteur compris.
3. Montage des pièces racingCarénage polyester (Sebimoto) : pour éviter des heures de main d’œuvre et économiser des centaines d’euros en cas de chute, le carénage d’origine est remplacé par un carénage fibre + résine polyester. Ici, j’ai un sabot noir teinté dans la masse qui présente l'avantage « d'habiller » et de ne pas laisser apparaitre les innombrables traces de gomme et de graisse de chaine. Il est par ailleurs tapissé d’une protection thermique contre la chaleur de la ligne d’échappement et équipé de deux bouchons pour évacuer l’eau les jours de pluie. Le carénage est équipé de vis ¼ de tours (D-ZUS) pour un démontage rapide et d'un selle (Carbonin) car ce modèle ne reprend pas la selle d'origine.
Demis guidon (LSL): très exposé, les bracelets cassent souvent en cas de chute nécessitant le démontage du té supérieur et le changement de la pièce entière. D’où l’intérêt de monter des demi-guidons adaptables disposant de tubes fusibles et interchangeables.
Protection de levier de frein (Lightech) :
devenus obligatoires en compétition, il protège le levier des interactions extérieures comme la coque arrière d’un camarade qui t’aurait surpris au freinage. Ce n’est pas un sport de contact mais ça arrive tout de même parfois...
Leviers rétractables et réglables en longueur et en écartement (Bihr) : rétractable en cas de chute bien évidemment mais aussi réglables car l’adaptation de la moto au pilote est fondamentale sur circuit.
Bulle double courbure (MRA) : Pour une meilleure protection à grande vitesse et parce que na bulle d'origine n'est pas compatible avec l'araignée racing (que je n'ai malheureusement pas choisi de monter).
Araignée racing : Il s'agit du support de carénage avant. La version racing est plus légère, intègre la prise d'air avant, permet l'usage de vis 1/4 de tour, est redressable en cas de chute et est moins chère que l’origine. J’ai fait le choix de ne pas en installer et ce fût une erreur. Durant le transport, le guidon mon DRZ à tapé le haut du carénage de mon R1 ce qui a cassé un morceau de l’araignée.
Récepteur GPS (Starlane) : active la fonction de chronométrage d'origine de la moto. L'ensemble des données est affiché au tableau de bord : temps moyen, meilleur temps, temps tour par tour.
Bouchon de réservoir ¼ de tour (Robby) : bouchon sans clé et à ouverture rapide.
Filtre à Air (K&N) : Respire mieux et est lavable.
Filtre à huile racing (K&N) : Meilleur débit et présence d'un écrou permettant le montage/démontage avec une clé classique et, donc, l'utilisation d'une clé dynamométrique.
Patins de protection châssis (Top Bloc) : il y a une polémique à ce sujet. Certains prétendent que ça fait plus de mal que de bien en cas de chute. En ce qui me concerne, ça m'a sauvé de nombreux roulages et ça a évité aux copains d'attendre que l'équipe de nettoyage traite la piste pour supprimer l'huile, aucun carter ne s'étant fendu.
Protections carbone de cadre, bras oscillant, carters moteur (vissées) : évite l’abrasion des carters par fortement sur la piste et protège le cadre et le bras oscillant des chocs et des graviers.
1/2 ligne Titane + suppression de catalyseur titane + DBkiller (Spark) : la suppression du catalyseur et de la valve au niveau de l’échappement permettent d’économiser plus de 6 Kg et de gagner quelques Watt. Le silencieux est défendu par une protection de silencieux (GBracing).
Kit suppression de moteur de valve d’échappement (ESE) : évite à l'ECU de détecteur l’absence de la valve et de générer un défaut moteur.
Commandes reculée (Bonamici) : elles rendent la machine beaucoup plus agile, adaptent la position de pilotage pour l’usage piste et permettent également d’adapter plus finement à la morphologie du pilote. Concernant le type de repose pied, les pro et anti s’opposent : pour moi, c’est avec repose-pieds et commande de frein repliable.
Tendeurs de chaine (Lightech) : une 1000 consomme entre 1 et 2 pneus arrières par WE. Les tendeurs d'origine ne sont pas prévu pour cette intensité d'utilisation, sont longs à mettre en œuvre et manquent de précision.
Pignon de 15 : le 16 d'origine est destiné à la route (encore que la machine ne le soit pas vraiment).
Carter de pignon de sortie de boite ajouré : évite l'accumulation de graisse au niveau du pignon. Découpe maison.
Plaquettes racing (Brembo Z04) : plus elles chauffent, mieux elles freinent i.e. l'inverse des plaquette route.
StompGrip : surface rugueuse collée sur les côtés du réservoir et permettant aux genoux d’éviter de glisser lors du freinage.
Diabolos : permet l'usage de béquilles de stand.
Batterie lithium : plus légère et plus performante
... et pour finir, un petit kit déco (RSX Design) : en prenant son temps, ça se pose bien mais c'est loin d'être facile.