Passage de gués

Pour pas pourrir un certains post.
Comment faites vous pour les passages de gués?
Ayant fait la Mongolie et lIslande, j'ai donné.
Deux pays trés différents pour leur gués.
J'ai tenté pas mal de solutions. En Islande y une carte pour les difficultées pour ceux ci.
J'ai fais des reco à pied, slip et tatanes.  Mais quand y a du courant les graviers sous les chaussures c'est pas top.
L'avantage, tu repars au sec.
Cela prends du temps. Surtout si un autre intervient juste un peu plus loin.
Pas de protections en cas de chute de la moto dans cette tenue.
Aprés j'avais mis tous les gués sur la trace pour ne pas avoir ce soucis.
Mais à landmannalaugar y a 2 gués avant d'arriver au camping.
Donc le lendemain tu les repasses, et t'es mouillé pour le reste de la journée. Donc j'ai fait refait ça en silp.
Mais bon comme y'a beaucoups de gués, ben après mouillé pour être mouillé du fais les reccos en tenue et tu vides tes bottes.
Les chaussettes étanches c'est pas le top. L'eau étant froide, t'as l'impression d'être humide alors que le pied est sec, mais pas tout le temps.
Tu sorts en vides les bottes et tu essores les chaussettes.
Parfois le courant est trés fort. Et là les risques de mettre la moto au bouillon sont fortes.
Cela est arrivé... Une seule fois.
Et les conséquences ne sont du tout les pas les mêmes...
Donc après la prudence, sur un voyage et une sortie sont très différentes.
Quand y un doute, y'a pas de doute. Reco obligatoire. Passage  de ma moto par celui qui est plus grande jambe  que moi. Où passage à côté de la moto.  Cela n'ai pas évident de juger tous les passages, parfois tu le sens et ça passe.
C'est un peu comme le passage de crétes de dunes, c'est chaque fois ces différents. 
Sauf que reco  impossible.
Pas facile quand on est un motard très moyen.

En Afrique, ils attendent que des touristes passent : spectacle assuré !
Après, ils savent où y faut pas aller ...

Passer un gué c'est toujours délicat, surtout si on n'a pas vu quelqu'un le franchir juste avant. Ça peut même finir en catastrophe. En Tunisie on a assisté au sauvetage in extrémis d'une voiture et de ses occupants, emportés par un oued en furie. La voiture est restée dans l'oued et il a fallut une bonne demi-heure pour sauver les occupants avec des cordes. C'était plus que limite !

En Afrique il y a souvent du monde à proximité du gué et ils sont toujours ravis de donner des conseils ou un coup de main.

Mais parfois il faut savoir renoncer et modifier le parcours en conséquence. C'est ce qu'on a fait en Albanie en 2023 face à une rivière transformée en torrent suite au pluies et je pense que c'était le bon choix, même si c'était un peu une déception sur le coup. La première moto a chuté et les suivantes auraient surement fait de même. Les problèmes arrivent bien assez vite sans aller les chercher.

Les 2 gués du Landmannalaugar, je les ai passé avec la GSA avec les 2 pieds par terre en les ayant testé préalablement à pied. Après j'aurais pu me garer au parking avant comme tout le monde, prendre la passerelle et marcher 300 mètres. Il y avait attroupement avec portable au cas ou je tombe. Avant de le passer, j'avais eu l'information de ne pas prendre en compte les drapeaux car c'est l'endroit le plus profond raviné par les passages de 4x4. J'ai mis une dizaine de minutes, c'est pas glorieux mais il fallait faire encore 5000 km...
Des gués en Islande nous en avons passé beaucoup, soit en solo pour les plus profonds, soit en duo avec mon épouse si moins de 25 cm avec la vue sur le fond du cours d'eau.

Sur une vidéo qui va sortir prochainement, faute de ne pas l'avoir fait nous avons noyé une AJP dans un affluent de la Loire sur le TET. Tous les jours, nous passions entre 2 et 3 gués ou prenions des chemins inondés (40 à 60 cm d'eau) avec un seul pied sorti du coté talus pour se rattraper.
Les chaussettes étanches 5 (Verjari) permettent de ne pas avoir l'eau sur la peau et permettent d'avoir les pieds au chaud grâce à la chaleur de ton corps.

Donc entre avoir les pieds mouillés 2 jours (car cela prend ce temps sans chauffage) et démonter un moteur car le corps d'injection est plein de boue...le choix est vite fait.

Minute 3'

Souvenirs, souvenirs, en auto

Autre façon de passer un gué (Tunisie 1981). Il y avait un pont ferroviaire qui passait à proximité. Moyennant une récompense numéraire, de jeunes tunisiens on soulever notre fiat 127 pour la poser sur les rails. On a passé l'oued sur le pont ferroviaire. La pauvre fiat a un peu dégusté avec les traverses de chemin de fer. De l'autre côté, il on soulevé à nouveau l'auto pour la remettre sur la piste. Cool !

A un autre endroit ou le pont routier était sous l'eau (sans pont ferroviaire à proximité !), des tunisiens sont grimpés sur la voiture pour la lester et éviter qu'elle soit emportée par le courant. On avait pu observer cette façon de faire depuis une demi-heure et ainsi valider la solution. C'est passé nickel, juste un peu d'eau dans la voiture.

Voili, voilou ... souvenirs, souvenirs ...

Faut suivre un stage les gars =>gué

Après ça plus aucun gué ne vous fera peur 

Le noyage de la 790 ktm nous a coûté presque une journée. Pas facile l'accés à la bougie gauche, plus une vidange.
Donc après on a fait passer les motos les plus facile en cas de bouillon.
Un truc donné par 2 motards français rencontré à Dreki en Islande, c'est de passer de l'autre côté la corde.
Testé et approuvé.
Bien sûr quand c'est possible, regarder le passage des autres véhicules avnt de s'engager.
J'avais 3 paires de Verjari, pas mieux que celle "d'Azone".

etinag a écrit:

Faut suivre un stage les gars =>gué

Après ça plus aucun gué ne vous fera peur 

surtout en repassant le gué que tu as déjà passé douze fois.

Ce qui est sympa dans le gué c’est la découverte, la loterie, le risque, l’imprévu.
Si tu sais déjà que ça passe, c’est moins drôle.

Je dois avouer que la moto-rafting n'est pas ce que je préfère. 
En 4X4 et avec snorkel adapté et échap optimisé ça doit être fun mais ils ont 4 roues et peuvent passer au ralenti.
En moto le nombre de gars qui ont des problèmes direct ou indirect, un moteur lavé/qui a bu peut avoir des problèmes bien longtemps après, ne se comptent plus.
C'est au pied du mur, pardon, au fond du gué  , qu'on jugera du paylote et de sa chance 

Pour ceux qui n'ont pas pu faire le stage "Gué".

Attention quand même, le matin à la fraîche des planches bien glissantes peuvent s'avérer plus traîtres que le gué !

aaah les gués, j'admire toujours le premier courageux (ou inconscient ) à se lancer