CR: Tour de la Galice en 6 jours (+Vidéo)

Hello à tous!

Rentré hier d'une semaine de rêve en Espagne, voici quelques images.

1400 km et aucun souci sur les 3 motos. La PR7 a été plus qu'au top encore une fois. On a pas eu une goutte de pluie et du beau soleil la plupart du temps. Température idéale 25°C et des paysages variés et magnifiques comme vous pourrez le voir. Même si ça fait pas mal de bornes pour y aller (on avait la remorque, 1200 km/12h l'aller) ça vaut le voyage car en plus on mange super bien et pour pas cher. Personne sur les chemins et des grands espaces à n'en plus finir, bref le pied.

L'itinéraire c'était le TET principalement, plus quelques excursions perso aux alentours et une trace perso de 200 bornes 90% off pour boucler la boucle.



Je mettrai peut etre des photos ensuite et un peu plus de texte si ça vous dit ?

ViroloveR a écrit:

Je mettrai peut etre des photos ensuite et un peu plus de texte si ça vous dit ?

... oui, ça nous dit !

Sympa la vidéo, j'aime bien le format "série de cartes postales". Ca change des "vues depuis le casque" qui sont parfois un peu longues.

la grimpette en début de vidéo fallait oser

Belles images, montage sympa, l'absence de musique ne nuit pas et les panos motos/ paysages sont cools. Ça me renvoie à des souvenirs récents, j'ai reconnu quelques endroits. l'Espagne à moto, c'est vraiment bien... Vous avez dû kiffer.

Ben a écrit:

ViroloveR a écrit:

Je mettrai peut etre des photos ensuite et un peu plus de texte si ça vous dit ?

... oui, ça nous dit !

Sympa la vidéo, j'aime bien le format "série de cartes postales". Ca change des "vues depuis le casque" qui sont parfois un peu longues.

Ok, je m'y mettrai alors.
Ouai, j'ai la flème d'emmener une go pro maintenant. ça prend trop de temps à gérer lors d'un voyage. Je préfère profiter du moment, surtout qu'avec la profusion de belles vidéos sur youtube, faut un matos de fou et bcp de temps pour proposer qqch de sympa à regarder. Là ce sont juste des petits panorama, avec passage des motos tant qu'à faire, mis bout à bout avec très peu de montage, juste pour faire un petit souvenir et partager.

alain81 a écrit:

la grimpette en début de vidéo fallait oser

La PR7 passe partout... Je trouve les descentes (avec le poids/inertie) plus délicates et physiques que les grimpettes. Elle tracte sans faiblir en 1 ere ou 2 nde tant que tu restes debout en équilibre, meme avec des pneus à moitié usés comme j'avais.
D'ailleurs la 450 sherco n'est pas montée elle, mais ça devait pas être la faute de la moto ^^

Une autre petite dans le même genre dans le Cantal:
https://youtu.be/eERBwrznvuQ?t=225

Bertmoor a écrit:

Belles images, montage sympa, l'absence de musique ne nuit pas et les panos motos/ paysages sont cools. Ça me renvoie à des souvenirs récents, j'ai reconnu quelques endroits. l'Espagne à moto, c'est vraiment bien... Vous avez dû kiffer.

C'est clair que c'est top pour rouler (1 ere pour moi), il n'y a quasiment pas de panneau d'interdiction ou de barrière et les gens ne vous regardent pas de travers (sauf en s'approchant de saint jacques de Compostelle forcement). Par contre on a pas réussi à savoir clairement les règles de circulation là bas. Si les pistes carrossables sont autorisées tout le temps ou si elles sont interdites l'été et à quelle date?? Par contre l'enduro "hors piste" est interdit comme chez nous ça c'est sûr.

Salut ViroloveR,
Merci pour le partage de ton trip.

Je suis en train de regarder pour un trip sur une semaine cet été. On a quelques idées d'itinéraires et ton trip en ajoute une de plus.

J'ai vu que le TET fait une boucle à l'ouest de Bilbao, ça pourrait être une bonne option pour nous. C'est là que vous étiez ?


EDIT : Je m'autoréponds... j'avais tout faux (sauf le pays) sur le secteur, vous étiez en effet beaucoup plus à l'ouest.


J'ai à peu près bon ?

Je me permets de te répondre sur le post de Virolover en complément de ce qu'il pourra te dire pour avoir fait en mai/ juin le TET Espagne nord. Nous on est descendu sur les Bardenas, remonté sur les Asturies, puis prolongé jusqu'à Compostelle et retour par le TET du bas, Ponferrada, Léon etc ... Je ne suis cependant pas passé à Bilbao. Si tu as besoin d'infos, n'hésite pas...

Bertmoor a écrit:

Je me permets de te répondre sur le post de Virolover en complément de ce qu'il pourra te dire pour avoir fait en mai/ juin le TET Espagne nord. Nous on est descendu sur les Bardenas, remonté sur les Asturies, puis prolongé jusqu'à Compostelle et retour par le TET du bas, Ponferrada, Léon etc ... Je ne suis cependant pas passé à Bilbao. Si tu as besoin d'infos, n'hésite pas...

Merci pour ta réponse, je suis preneur d'informations !

La trace tet est dédoublé à l'ouest de Bilbao et se rejoignent un peu plus loin. As tu emprunté la partie nord ou sud ?

Je te réponds en mp pour ne pas polluer le post de Virolover.

nous on a fait ça:

Voici les photos comme promis:

Jour 1: Ponferrada - Portomarin 230 km

Les premières pistes nous font vite prendre de l'altitude jusqu'à 1300-1400 m où les montagnes pelées à perte de vue me font pas mal penser aux Cévènnes.





Premier "coupe-feu" en bord de piste, c'est l'occasion de rigoler un peu. On sait qui va payer le 1 er apéro 


Cette grimpette nous a bien échauffé et on doit déjà sentir le poney car à chaque arrêt, un nuage de mouche nous assaille au bout de 5 secondes.


Pause de midi (enfin 14h à l'heure espagnole!) à Villafranca del Bierzo, ville étape du chemin de Saint Jacques de Compostelle.



Si vous aimez les beaux édifices religieux vous serez servis en Galice!



On croise sur la piste un groupe de 6 ou 7 locaux en "gros trails" (Africa and co) et ce seront les seuls de tout le périple!


Je n'ai pas pris de photos de la suite de l'aprem car le paysage à changé radicalement et je me croyais chez moi en Corrèze!
Campagne profonde, bien verte avec traversée de nombreuses fermes et petits patelins jusqu'au village de Portomarin sur le Fleuve Minho qui dessine plus au Sud la frontière avec le Portugal.



Il y avait une compétition nationale de kayak de vitesse et beaucoup de spectateurs.


Vue du booking et je vous passe les détails des soirées bière/vino tapas etc pour pas cher! 

Top 

Jour 2: Portomarin - Fisterra 270 km

Départ vers les 8h30 - 9h. La ville est bien plus calme que la veille au soir... L'heure espagnole est valable pour le lever aussi 



Les clochers typiques de Galice, qu'on trouve à presque tous les coins de rue, et tous les petit bleds paumés comme celui ci.


Dans cette campagne profonde, on roule sur pas mal de routes minuscules, goudronnées à une époque (pas si lointaine  à priori) mais laissées depuis un bon moment à l'abandon sous une couche d'humus assez hétérogène qui les rendent bien glissantes et piégeuses par endroit.

Puis en remontant sur le plateau en direction de Saint Jacques, on traverse des forets (qui sont très souvent des plantations) d'eucalyptus à l'odeur bien agréable, ça dépayse.
 


Pas mal d'endroits sont régulièrement touchés par les incendies mais la nature reprend vite ses droits.



Petit échantillon de nos casse-croutes méridiens 

Les classiques "padron" et la salada "Rusa" = russe (je crois bien)


Les "chipirones" = seiches à la plancha... mes préférées 


Et le petit "cafe con hielo" = frappé, pour finir. C'est à dire que tu verses toi même ton expresso dans un verre avec des glaçons. (Bon entre temps y'a eu d'autres trucs aussi ^^)








Ah, les séchoirs à maïs! ça c'est le truc qu'il y a dans quasi toutes les maisons! C'est impressionnant le nombre qu'il y a et même s'ils ont la même forme, la diversité selon les coins.

Au début je pensais que c'était des pigeonniers car toujours sur pilotis en hauteur. Certains sont en bois, d'autres en briques, peints, décorés ou non, d'autre en pierres sèches comme ici. 
Bref, ça devait être LE truc des familles à une époque car y'en a un dans tous les jardins, dont certains magnifiques et la plupart du temps bien rénovés et entretenus. Si vous en savez plus je suis curieux...

Celui là est particulièrement long.

Arrivée par surprise sur ce pont traversant une rivière magnifique, changement de décors.



Nouveau massif montagneux, encore une fois truffé d'éolienne. Mais malgré ça, le panorama est à couper le souffle (pas du vent par contre!)


ça ferait une belle double page de "roadtrip magazine" ça non?





On s'approche gentiment de l'océan, les eucalyptus laissent la place aux pins, le sol devient un peu sablonneux et on arrive sur la péninsule du Finisterre où notre hotel du soir nous attend au bord de la plage 

C'est pas là l'hotel hein... 


Arrivés vers 18h30 à l'hotel, mes compères préfèrent se poser, mais moi j'ai une folle envie d'aller explorer cette côte de plus près.
Demi tour, et je remonte par des pistes faciles à trouver avec la tablette jusqu'à me retrouver là.
Et là, tout seul, dans la lumière du soir, c'est le pur kiff 


Bon, je voulais rester sur les pistes carrossables, mais parfois on s'engage puis ça se resserre et j'étais pas hyper chaud pour faire demi tour, tout seul dans la pente donc j'ai fais cette petite entorse sur 200m (y'avait la piste juste au dessus en parallèle)

Le bout du bout, entouré par l'Ocean. Je ne suis pas particulièrement fan des "point le plus à l'ouest de l'europe continentale machin truc", mais pour info, il paraît que ça l'est...


ça c'est pas tous les dimanches quand même hein? 


Retour au bercail et la soirée fut tout aussi bonne avec un bain rapide car très très revigorant (15.6°C putain que c'est froid! j'ai failli perdre un doigt de pied)



Puis de quoi se réchauffer le gosier... 



Le suite au prochain épisode...

ViroloveR a écrit:

(...) Premier "coupe-feu" en bord de piste, c'est l'occasion de rigoler un peu. On sait qui va payer le 1 er apéro 


Cette grimpette nous a bien échauffé et on doit déjà sentir le poney car à chaque arrêt, un nuage de mouche nous assaille au bout de 5 secondes. (...)

Tu m'étonnes !

Une pente qui, par sa déclivité en tout cas (plus que par sa longueur), me rappelle celle-ci (que j'ai déjà eu l'occasion de montrer sur TerBit), dont la tentative de descente m'avait valu un beau high-side au guidon de mon 900 IE... Mais aussi un levier d'embrayage...





Merci pour ton CR ViroloveR, agrémenté de tes photos, très enrichissant sur le plan touristique, et surtout bien agréable à lire ! 

Jour 3: Fisterra - Caldas de Reis 220 km

Avant de quitter la côte, on va faire le tour par la route, puis à pieds jusqu'à la pointe du Finisterre avec son phare. Là où les pèlerins les plus courageux vont faire brûler leurs chaussures, quoique ce soit interdit maintenant.


En se retournant vers le nord, par les pistes de crête cette fois, beau panorama sur la baie où l'on a dormi, et le massif montagneux plus au Sud qui nous attend sur l'itinéraire.


Avant de reprendre la trace, j'ai encore envie d'emmener mes compères le long de la cote qui a l'air assez sauvage en remontant plus au Nord. On poursuit les pistes que j'ai pris la veille jusqu'à cette grande plage magnifique et déserte. J'avais au fond de moi l'idée et l'envie de rider sur une plage si possible, mais ç'aurait été trop beau, renseignements pris auprès d'un cantonnier, c'est interdit et de petits panneaux le confirment lorsqu'on arrive à proximité. Tant pis, pas de regret, cette portion d'une quinzaine de bornes sur les falaises était déjà sublime et inespérée pour nous pauvres petits Français brimés.


En voulant terminer cette petite boucle pour reprendre la trace, on s'engage dans un chemin bien touffu et au bout de 30m on est complètement empêtrés dans des fougères d'1m50 de haut, il n'y a plus que les têtes qui dépassent et impossible d'aller plus loin, on prend une bonne suée pour se sortir de là, mais on aura bien rigolé.

Toute la matinée la trace longe plus ou moins la côte vers le Sud, qui est découpée par les "Rias", nom local des petites criques qui entrent dans les terres et abritent au pied des reliefs, de jolis ports paisibles qui invitent à la flânerie.


Puis on grimpe sur une de ces beaux massifs de granit qui me font beaucoup penser à la Corse, pour nous offrir encore de superbes vues.





Les éoliennes vous manquaient? Pas de problème en voilà une pelleté!
Comme ailleurs sur le TET, il y a parfois de bonne (voir longues) portions de route, souvent petites, mais parfois plus roulantes, et dans ce coin là, j'ai regretté de ne pas être au guidon de mon Tuono V4!
Un billard qui serpente en grandes courbes de billard entre les éoliennes 
Pas grave, ce sont les Tracker qui ont mangé 


Dernier passage proche de l'océan vers Pontevedra avant de bifurquer vers l'Est et de retourner dans les terres.


Le soir c'était souvent match de l'Euro dans un bar ou resto, et ce soir là c'était la France qui perdait contre la Suisse. On a du noyer notre chagrin... (fallait bien un prétexte, aucun de nous 3 n'étant fan de foot). Le proprio de ce petit bistro  nous a achevé à coup de teq-paf sans qu'on l'ai vu venir. Le lendemain ça roulait moins vite curieusement...

Jour 4: Caldas de Reis - Ourense 225 km

On a donc dormi en pleine ville (petite) cette fois, et en en sortant le matin Armand se fait gauler par la guardia sur sa Sherco sans rétro/cligno et plaque enduro timbre poste...
Pendant ce temps on fait du tourisme un peu plus loin en l'attendant.



Malgré leur réputation d'être très strictes, ils le laisseront partir en demandant juste de nettoyer sa plaque pleine de boue. 

On attaque les hostilités par une montée à travers une foret d'eucalyptus, bien garnie en grosses pavasses. Je pose la PR7 sur les crash-bars. On est tous un peu fébriles suite à la soirée de la veille...


Je me suis mélangé les pinceaux dans le post précédent. Le dernier moment où on passait sur la côte c'était là. Un joli petit village où on se pose à la terrasse du port boire un café (ou coca  ) avec les marins.


S'en suit une bonne portion de route pour changer de coin. On traverse quelques jolis bleds. Ca tournicote bien et on s'éclate comme en supermot même avec les tétines.


Et la température commence à grimper.


Avant d'entamer la montée sur les crêtes qu'on voit au loin, une belle auberge nous accueille à l'ombre, avec vue ***, et on se lâche sur une côte de boeuf/frites   histoire de chasser le reste de mal qui nous tient.


Petite sieste expresse sous le figuier et nous voilà repartis à l'assaut de la montagne. La piste est bien cassante et c'est dur... ça secoue les boulons dans le cerveau. La vue est belle de là haut, avec des chevaux en liberté qui galopent à coté.


Puis des grandes pistes blanches rapides mais glissantes et poussiéreuses.


Et nouveau changement de décor avec ces chaos de blocs de granit au sommet des collines, et en contre bas toute une région viticole.


Ici aussi le feu a frappé.







On se demande quelle raison a poussé les gens à construire des routes qui serpentent à travers ce chaos, pour desservir...rien!


Retour à la civilisation avec les vignes, bien ensoleillées.


Par endroit les routes sont creusées dans le sol entre les parcelles.

Arrivée sur Ourense, ville thermale réputée. 


On se trouve encore une fois une auberge au top, sur les hauteurs avec un bain qui fait trop de bien.


A table on fait la connaissance d'un type (garé avec sa 1250 GS) qui bosse pour BMW et trace des road trip (route) en Espagne organisés pour les clients. Il a aussi son petit drone pour faire de belles image, mais n'est pas très chaud pour nous suivre un peu dans les chemins ^^.

ViroloveR a écrit:

On attaque les hostilités par une montée à travers une foret d'eucalyptus, bien garnie en grosses pavasses. Je pose la PR7 sur les crash-bars. On est tous un peu fébriles suite à la soirée de la veille...

Même sans la soirée de la veille, elle a de quoi rendre "fébrile" la montée du matin ;)
On devrait faire plus de CR je trouve... c'est peut-être parfois un peu pénible à écrire, mais c'est toujours sympa à lire !

merci.
ça prend un peu de temps, mais moi j'aime bien les écrire. ça fait revivre un peu le trip.

Jour 5: Ourense - O Barco 280 km

Sans doute le jour avec la plus mauvaise météo, mais qui s'est limitée à un ciel bien chargé jusqu'à 11h mais resté sec. 
Sur les hauteurs de Ourense


Belles pistes toujours désertes et certaines carrément "oubliées" où il faut avoir confiance dans la trace car on pousse la végétation pour avancer avec zéro visibilité.
Nous voilà dans le canyon du Sil.
C'est une petite route qui le longe mais un régal de virages.


On reprend de la hauteur, vers de nouvelle crêtes coiffées d'éoliennes. Ce qui nous permet de passer au dessus des nuages.



Une grimpette en vue, on s'engage et on poursuit cette piste parallèle à la trace sur quelques km, c'est bien plus technique et plaisant.

Retour du grand ciel bleu et des panoramas grandioses.


A partir de là on va quitter le TET et commencer à remonter vers le nord et notre point de départ par une trace perso à 90% off road. Mais on a oublié de faire le plein et on doit se taper un détour par 15-20 bornes de route pour ravitailler.
Toujours de beau monuments dans les villages.


Des pistes à perte de vue. Un paradis pour trailliste.


La végétation rétrécie et la température augmente.


Pour éviter trop de détour pour reprendre la tracer après le ravitaillement, on avise une trace qui parait "petite" sur la carte, sur 2-3 km, pour descendre d'un col vers un fond de vallée.
Ca comment tranquille en lacets même si c'est pas très large mais assez vite ça devient vraiment étroit et surtout rempli de grosses caillasses. Je commence à douter et garde toujours à l'esprit qu'il faut pouvoir faire demi tour si ça coince. Mais avec la chaleur, et le poids de la moto, je suis déjà un peu en surchauffe.
Je dis au autres de passer devant pour ouvrir et me confirmer par un coup de gaz si ça passe ou pas.
Mais comme c'est long, on avance par portions et on prie pour que ça débouche car sinon la remontée serait très très longue et épuisante.

Mon sabot n'arrête pas de cogner sur ces gros blocs et les ventilo se mettent en route...Et plus on descend, plus il faut chaud. On arrive le long du ruisseau, le relief s'adouci et finalement, on débouche dans des sentiers à vaches jusqu'à rejoindre une vraie piste. Ouf, je me pose à l'ombre pour refroidir et reprendre mon souffle, mais ces 30 min auront été les plus difficiles du voyage.
C'est là qu'on apprécie les trace "reconnues" comme le TET, car ça l'a fait, mais ça aurait pu tourner autrement et j'aurais pas voulu enchainer plusieurs portions comme ça autrement qu'en enduro ou trial.

En remontant de l'autre coté, on voit sur cette photo, la descente en question, dans le vallon derrière la crête.



la suite demain...

Super tes photos et ton récit ! Ca donne pleins d'idées pour de futurs trips !!
Merci.

Merci pour ce partage d'infos, et quelles infos, c'est riche et ça fait envie
cherchant un site pour mon prochain trip de 7 a 10 jours max tu m'as vraiment donné envie
en descendant en voiture +remorque pour gagner du temps (je roule en 450 CRF L)  peut on ajouter une petite partie portugaise et faire la boucle en 7 jours? tout en ne roulant pas comme un mort de faim

Magnifique, Merci pour ce partage!

moutonnoir a écrit:

Merci pour ce partage d'infos, et quelles infos, c'est riche et ça fait envie
cherchant un site pour mon prochain trip de 7 a 10 jours max tu m'as vraiment donné envie
en descendant en voiture +remorque pour gagner du temps (je roule en 450 CRF L)  peut on ajouter une petite partie portugaise et faire la boucle en 7 jours? tout en ne roulant pas comme un mort de faim

Merci, tu me rappelles que je n'ai meme pas fini le CR (vacances..). Faut que je m'y mette.

Si tu veux passer un peu de temps au portugal faudra ajouter 2 jours à ce qu'on a fait je pense, donc 8j de moto, sans molir. Tu peux éventuellement gagner un jour en tirant plein sur dès Pontevedra, mais faudra trouver ou faire ta propre trace...