CR: Trip octobre 2022: 4 déserts Espagnol & TET Portugais

Phil Dep a écrit:

On attend la suite JP!!!!

Et Bernard, il nous la sort quand sa vidéo sur votre trip de juin?
Il feignasse grave là...      

je transmettrai à Bernard     

Tudela (Espagne) - Miranda do Douro (Portugal) 506 km

une étape de liaison routière sans grand intérêt si ce n'est de nous projeter au Portugal rapidement.
l'avantage du goudron c'est qu'il n'y a pas de poussière par contre on a mal au cul !
Afin d'économiser nos pneus, voici notre régime routier: 90 km/h max sur "autoroute" et 80 km/h max sur route. 
Tout ça sans sic !

Beau trip espagnol, l'équipe du Guara Tour confirme l'acceuil généreux et sympathique a Loarre

Sympa cette balade. Je vous aurais volontiers accompagné ... si j'avais repéré le post à temps ! J'essayerai d'être plus attentif à l'avenir.
Vu de Normandie un 31/10 bien gris et pluvieux, bin ... ça fait rudement envie !!!

@ Bartoof:  vous y étiez quelques semaines avant nous !
@ Gillou14: surtout qu'il y avait de la place ... la prochaine fois !

Miranda do douro - Miranda do douro:

ayant bien avancé hier sur la transversale goudronnée et au vue de la météo, nous faisons le matin avec un rayon de soleil un allée -retour de la partie off road prévue initialement (67 km). 

la poussière est finie, quel soulagement ! la terre fait son apparition avec un peu de verdure sur la piste. certains coins ressemblent à la Lozère.



première photo du Douro via les pistes. de jolis point de vue sont aménagés pour le plaisir des yeux !

les villages sont vides, seuls quelques cabots rompent le silence des lieux.
Loin de Lisbonne, les maisons en Azuljo (faïences portugaises décorant les façades) sont rares et encore plus rare dans les villages.



l'après-midi sera consacré à la visite de Miranda do Douro. Profitant d'un petit rayon de soleil encore, entre midi et deux, on fait un peu de lessive. Le camping est doté d'une machine à laver et d'un sèche-linge. bon le sèche-linge ne marchera qu'une fois laissant nos fringues encore humides. En plus le soleil se barre, laissant la place à ces copains les nuages pluvieux.
Ondées légères mais soutenues qui nous empêchent pas de visiter la vieille ville.

deux statues de bronze, représentent l'habit traditionnel du coin. C'est bien la première fois qu'un costume masculin cache le visage de l'homme. quel est le risque  ?? on est loin de Mikonos !!

Super virée et CR ! ça me rappelle des souvenirs très récents car j'étais dans quelques uns de ces endroits récemment mais par la route...600 Diversion oblige!


Allez faut pas mollir, on attend la suite !

O+

Miranda do Douro - Meda (205 km)

jolis chemins variés et toujours quelques points de vue sur le Douro.



heureusement que nous avons bien déjeuner ce matin car sur un chemin en montée pavé de gros cailloux ronds, on a pris un coup de suée !

les photos sont prises sur la fin du chemin ou je suis redescendu à pied prendre les clichés. La fin étant moins accidentée car le chemin devient plat.




la piste est au-dessus du Douro et longe une arrête avec un panorama splendide. Puis à flanc de colline , la piste redescend. Toujours une vue splendide !







Le TET arrive à Freixo de Espada par un chemin étroit et type raidillon. il est autour de 12h/13h. Sur une place en retrait de l'église en réfection, un café avec des locaux attablés à la terrasse, nous invite à un arrêt. On demande si on peut manger. Franck59 qui est le polyglotte de l'équipe, essaie plusieurs langues. finalement, la serveuse fait appel à un local qui buvait un coup. Notre nouvel ami parle correctement le français. On nous propose un Kebab en assiette. affamé, nous prenons un peu interrogateur . C'était délicieux ! en attendant le plat et comme une KTM s'est tout faire, je la transforme le temps de notre pause en étendage (j'avais mes fringues humides d'hier cause sèche-linge en rade !)!

Ouais ... même si ça fait envie, les photos 2 et 3, pour une Africa avec bagages, je pense que ça aurait été "un peu chaud" !

Gillou14 a écrit:

Ouais ... même si ça fait envie, les photos 2 et 3, pour une Africa avec bagages, je pense que ça aurait été "un peu chaud" !

jusqu'en 2022, j'avais une 990 et c''est incroyable comme ça grippe ces bécanes tant que tu restes sur les cale-pieds. Sinon t'aurais contourner ... et puis impossible n'est pas Normand , non ?  

Meda - Idanha A Nova (289 km)

pistes roulantes assez sympa ou on croisera nos seuls motards TT de tout notre trip. Un français qui ne s'est pas arrêté et un Allemand en 620/640 Ktm. Les deux roulent ensemble et ils venaient de Faro. 
On taille la bavette quelques instants. On se salue et chacun repart. 
1 borne seulement après notre rencontre, on rattrape un troupeau de moutons. Le paysan ouvre la marche en tracteur qui prend tout le chemin en largeur. Des gros clébards ferment le cortège, nous interdisant un passage "forcé cool".
bon, on fait demi-tour et le premier chemin perpendiculaire fera notre affaire. Un GPS avec carto c'est quand même pas mal !

on traverse un petite ville dont la façade de la gare est plutôt sympa et tranche avec le reste des habitations tristounes.


Avant Pena Garcia, un propriétaire s'est accaparé le TET en plantant une clôture qui coupe la trace aux coordonnées N40° 05.137' W7° 00.168'. La zone est un vaste chantier forestier . Les camions érodent la piste et une sorte de fesh-fesh pelliculaire se crée.
On a dû laisser 1 km entre nous !



arrivé devant la barrière, on rebrousse chemin. soit on revient en arrière jusqu'à la route soit on trouve une piste qui contourne la barrière qui semble prendre tout le massif devant nous.
on contourne par l'ouest et on reprend le TET à la sortie du massif.

On se dit qu'on a eu notre passage éprouvant et que la suite devrait être cool.

A Monsanto (un peu plus loin que Pena Garcia), le TET passe par un monticule (léger raidillon) au chemin pavé et muré de part et d'autre. un petit bijou. sauf que c'est une zone très touristique avec des promeneurs. Heureusement, on est passé vers 17h après le gros du flux mais il y avait encore pas mal de badaud aux regards désapprobateurs.
On s'est senti mal à l'aise et on a pas pris plaisir à faire ce petit bijou de chemin. Mais une fois engagé, difficile de faire marche arrière.

LC4 a écrit:

jusqu'en 2022, j'avais une 990 et c''est incroyable comme ça grippe ces bécanes tant que tu restes sur les cale-pieds. Sinon t'aurais contourner ... et puis impossible n'est pas Normand , non ?  

Au pire, on passe d'abord les bagages à pied, en mode reconnaissance. Au pire du pire, on trouve deux bonnes âmes pour aider et pousser l'Africa.
Et pis, en situation extrême on fait comme à la "Croisière jaune" : on démonte l'engin, on passe les morceaux à dos de mulet et on remonte un peu plus loin. Ça prend juste un peu plus de temps !

Idanha a Nova - Estremoz (250 km)

Le TET est de nouveau coupé par une barrière d'un propriétaire terrien juste avant Alfrivida. On continue jusqu'au bled puis on prend dans le village une petite route en direction du TET. Binco, juste après le village la petite route finie en piste et on récupère bien notre trace.

Ensuite, on longe le rio Tajo qui nous procure de beaux paysages.






la piste laisse le rio pour s'enfoncer dans la campagne aride et parfois boisée d'eucalyptus !
après une descente en épingle ravinée, on s'arrête dans le creux car en face on a une grimpette surprise. on va reconnaitre à pied. il y a trois marches de 20 cm (un trottoir mais on est pas à plat !). 
faut prendre à droite car la marche s'estompe. cela fait consensus entre nous deux. Franck59 s'élance le premier. contrains sa 690 à prendre à droite mais chargé et avec les cailloux, il arrive pas en ligne devant la marche. résultat, un échec. Il récupère la moto qui commence à basculer sur le côté. je monte à pied l'aider. après une poussette, il repart et fini la grimpette qui au son est quand même pas si courte que ça !
Bien, le premier est passé. je me dis que prendre à droite au vue des cailloux ce n'est peut-être pas la bonne idée. Prendre tout droit et affronter la marche est peut être la solution ! Puis je me dis que je suis chargé. alors je descends et je pise un coup !
Devenu léger et l'esprit tranquille, je pars en première gaz à fond et quand la roue avant touche la marche je décélère puis ré accélère progressivement après la marche que je passe sur l'élan. Les deux autres marches se passent avec la même méthode.
vers le sommet, Franck59 était redescendu à pied au cas où !
On échange content de notre "prouesse" car je ne sais pas pourquoi, mais cette grimpette on la sentais pas bien alors qu'on en a fait d'autres durant ce trip plus longues et aussi raides ...  bon !





on s'arrête dans un bled tranquille de chez tranquille ou un café a poussé un peu comme un champignon après une pluie. On s'est pas ou et pas pourquoi. Il fait chaud. On s'attable et on commande des trucs et une bonne bière.
Le calme quand soudain, trois mecs en bleus sortent du café et vont vers un chariot élévateur de chantier équipé d'une nacelle. On est au première loge !

La piste est large et traverse une prairie  presque complètement grillée ou des animaux paissent paisiblement. de gros arbres ornent la piste. c'est magnifique.


au bout de cette jolie piste, il y a une voie ferrée. Il n'y a pas de passage prévu et de surcroit deux barrières en ferraille de chez costaud entrave la piste coupée.
Donc, on discute : 
* on ne traverse pas  une voie ferrée !
* on va pas faire demi-tour quand même !
* aux vues des bleds, c'est une ligne secondaire....
* et puis un train ça siffle toujours trois fois !
finalement, on la traverse. sur le côté il y a juste le passage de la moto qui doit descendre dans la rigole (1 m de profond) et remonter le ballast, traverser la voie puis descendre le ballast d'en face jusqu'à la rigole et remonter sur le reste de la piste coupée.  Avec de chaque côté du passage un trou de 1 m de profond.





Le soir on plante nos tentes dans un camping de camping-car de retraités nordiques. on part à pied mangé à 4,4 km dans le seuil restau alentour !
la nature nous gratifie d'un joli coucher de soleil pour clore cette belle journée !

Comme Gillou14 je ne me vois pas faire ce que vous faites avec la 690, il y a quand même une sacrée différence de poids mais bon quand on est plusieurs l'entraide est là

Bon, on dirait que ça se corse progressivement.

Je pense qu'avec l'Africa ça le ferait, mais à condition de déposer les bagages dans chaque passage technique et, le cas échéant, avec un coup de main des collègues pour les endroits les plus raides. Du coup, le rythme n'est pas le même et il vaut mieux être OK avec les copains avant le départ ... surtout ceux qui roulent en enduro ou pseudo-enduro et qui risquent de se lasser à la longue.

L'idéal est d'avoir des machines du même type (surtout au niveau poids), mais pas toujours simple !

On attend la suite. Sympa à lire ... surtout à cette période  

@MB, Gillou14: un panzer c'est plus facile à relever à trois   ! pour revenir à la remarque de "être ok avant", je pense que c'est surtout vrai s'il y a un  débutant ou un "non technique". Après, je n 'ai jamais vu un pilote refuser un coup de main sauf en course ! Mais en trip, on tous là pour faire un bon coup de bécane sans prouesse et échanger   !

Estremoz - Serpa (198 km):

matinée agréable sous le soleil. On longe un lac et on constate  très facilement le peu d'eau. il manque  au moins trois mètre de hauteur d'eau. Les nouvelles berges ainsi émergées, donne de l'herbe "verte" aux animaux.





On arrive assez tôt à SERPA. on va au camping. Il est en réfection avec la partie des tentes (zone de terre). Seul une partie en très dur pour camping cariste est ouverte !
on sort notre google Maps, on cherche .on appelle. Rien. à 2.5 km, MAPS nous indique un truc sympa qu'on a pas réussi à avoir au téléphone. On se dit qu'en présentiel on aura plus de chance.
il y a une superbe cours pavé, des murets et une demeure de charme ! le visuel est prometteur.
On gare nos motos devant une porte. Une nana nous accueille avec chaleur et bienveillance. tout ce passe bien jusqu'à ce qu'elle nous demande si on a réservé !
la 4G n'est pas top, elle ne parle pas anglais. Franck59 a le réflexe de leur demandé le Wifi. Elle obtempère.
ha, la magique connexion. Google translate à fond. On leurs explique le camping et nos recherche infructueuses !
La nana et sa copine venue en renfort, se transforment en agence de voyage. elles nous trouvent un hôtel prêt de la vieille ville et à un tarif plus que correcte avec un garage. elles réservent pour nous en plus au nom de leur établissement !
On les remercie, on les remercie et on les remercie .

Bon d'accord, on a compris que la nana et sa copine vous ont bien plu ! L'histoire ne dit pas comment vous les avez remerciées ... mais s'il en était besoin, ça donne encore plus l'envie d'aller faire de la moto dans la péninsule ibérique !

Blague à part, on attend la suite avec impatience ...

Excellent ce CR

Gillou14 a écrit:

Bon d'accord, on a compris que la nana et sa copine vous ont bien plu ! L'histoire ne dit pas comment vous les avez remerciées ... 

haha.... on vous laisse le plaisir d'imaginer la fin que vous auriez aimé si vous aviez été à notre place !

SERPA - Ronda (369 km):
Ronda - Las Lomas (258 km)
Las Lomas- Zujar (148 km)
sur ces trois étapes, de jolies pistes avec une traversée de la Sierra Nevada. pas de photos hélas !

Zujar - Zujar ou la boucle désert de Gorafe (147 km):

journée photos dans le plus grand désert d'Europe (parait-il , j'ai pas vérifié).

La piste commence après la barrage de Négratin. Au bout de 1 km, il y a une solide barrière grande ouverte et on peut deviner un panneau fixé au grillage avec marqué "PROHIBITO". je me dis que cela doit dire "Bienvenue" en patois local !!!
un peu plus loin, deuxième barrière grillagée ouverte avec un panneau non lisible depuis la piste.
La piste serpente entre des cultures puis on passe un ruisseau encaissé dans un S de la piste pour déboucher ensuite sur une piste d'un rio asséché et encaissé entre des falaises => magnifique. 
 










après en avoir pris plein les yeux sur la première partie Est de notre étape, on arrive à Gorafe. On cherche un restau, les trois sont fermés !!! On se dit qu'il peut être un peu tôt (12h), que les espagnols mangent tard. On verra sur le retour car on repasse par Gorafe.
On part pour la partie Ouest du Gorafe.





vers 15/16h, on revient sur Gorafe et toujours pas de restau ouvert. On s'arrête devant une épicerie. Elle est fermée, elle aussi. Il fait chaud. on tombe les vestes et protections pour une pause. Un dame se pointe vers nous et nous dit "10 minutes" (en français) et ensuite "open" (en anglais). échange très light de vocabulaire mais épaulé par des gestes, on comprend que l'épicerie va ouvrir. Un grand merci madame.

Un mec au look agriculteur arrive et ouvre la boutique. On fait nos emplette pour un casse-croute de bons produits. Pendant qu'on attendait la coupe de nos tranches de chorizo, un randonneur pédestre se point dans le magasin, inspecte les lieux, ausculte presque les produits puis se barre.
On s'installe sur la place du village à l'ombre de grands arbres et on commence notre casse-croute.
Le mec de l'épicerie sort et ferme sa boutique puis monte dans un pickup et se barre.
On se dit qu'on a eu du bol car le moindre restau était à 50 km environ.
arrivé au fromage, le randonneur pédestre se pointe avec madame randonneuse pédestre.  Lui aurait il vanté les bons produits de l'épicerie ?
devant la porte, Monsieur tourne la poignée. rien. regarde madame d'un air hagard. retourne la poignée et reregarde madame. Le fromage était excellent et on passe au dessert !

on reprend la piste pour rentrer par le Gorafe Est par une autre piste que celle du matin sauf vers la fin.





encore de beaux paysages et une piste un peu plus "technique".
on descend une piste ou la pluie a fait ressortir un gros tuyau en ciment. il y a des gros trous, faut faire gaffe.
On arrive dans le rio de ce matin mais je ne l'ai pas reconnu de suite. Là à 100m de la jonction, il y a un 4x4 et un trafic. Le mec du 4x4 (véhicule de tête), m'arrête et me demande si la piste dans le rio va quelque part ? N'ayant pas reconnu le chemin et lui un peu perdu et inquiet car la piste du rio se rétrécit, s'élargit, je lui dit que je ne sais pas car je viens du plateau par la piste ravinée qui était visible d'où on était. Il veut faire la piste ravinée qui monte raide. Je demande si le trafic est un 4 roues motrices ? non, me dit il ! 
On se quitte là car ils étaient en pleine réflexion et on ne pouvait pas plus les aider .

On repasse par notre ruisseau toujours aussi sympa à traverser.
On arrive devant la deuxième barrière de l'allée donc la première du retour, elle est fermée et par un cadenas sur un verrou digne d'une prison. sur le côté un câble est en biais qui tient le pilier. entre le pilier et le câble des branches mortes avec le tronc entravent le petit passage possible. On les vire et on passe tout juste mais on passe les bécanes. tout fier d'avoir déjouer l'entrave, on repart la truffe au vent !

entre les deux barrières, dans une ligne droite, un gros 4x4 fonce sur nous. le conducteur fait signe de la main de ralentir et s'arrête à ma hauteur en me serrant sur le côté. Il me parle un espagnol pas content. je lui répond dans mon plus beau mauvais anglais " moi, téléphone maison".
Il me requestionne dans un anglais parfait. petite discussion de sourds, s'installe entre nous. Comme nos bécanes sont des trails et pas des enduros ou des cross et comme je garde mon calme et je reste courtois comme un bon touriste, il me fais signe ok que je peux passer.
Et moi qui croyais que "Prohebito" voulait dire "bienvenue"    

un petit kilomètre plus loin la barrière costaude du matin grande ouverte et heureusement car celle-ci étaient incontournable !

Ah là là ! je regrette bien de n'avoir pas pu être des vôtres, d'autant que je ne connais pas du tout cette partie. Peut-être à une prochaine virée... En tous cas merci bien pour ce partage.

A ce stade du trip on a rempli nos objectifs les 3 déserts (on a laissé tomber celui de Tudela) et le TET Portugais.
Nos pneus sont bien morts et on craint un peu d'y laisser un peu de nous dans les pierriers. On pensait suite à l'expérience de nos 990 que les pneus allaient durer plus longtemps sur nos 690 !
La météo n'est pas fameuse avec des pluies sur trois jours.
Quitte à finir nos pneus, on décide d'en rester là et de rentrer par la route au plus direct .
Comme prévu on s'est pris la pluie d'une manière continue à peine 100 bornes après le départ.

Le Gorafe est vraiment immense et il y a de quoi tourner quelques jours. En plus sur le retour, il y a des coins pas mal du tout (observation entre les gouttes de pluie). Donc, un prétexte pour revenir dans le coin !

Merci à ceux qui ont envoyé un petit message.
Merci à ceux qui m'ont lu

les projets (non chronologique):
Mongolie
TAT
TET Albanie
TET tour des balkans ouest (Slovenie, Coratie, Bosnie)
TET Italie ou Sardaigne
TET Gorafe (et finir le trip) 
.....

à bientôt